| : i : Victoria: 3et:8 Chilliwa SS ck: 14 Kelowna: 21 Kamlo SES Sa: BOK ops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 Programme de Ia télévision francaise de Radio-Canada VOL.4 NO.26 VENDREDI 4 AVRIL 1980 Une nouvelle série a Radio-Canada Un jeune couple a la recherche d’un idéal de vie Le vendredi 18 avril 4 20 heures Ia télévision de Radio-Canada pésen- tera le premier épisode de la nou- velle série intitulée A coeur battant, une emission réalisée par Daniel Ber- tolino qui met.en vedette Ghislaine Paradis (dans le réle d'Héléne) et Robert Toupin (dans celui de Jean- Pierre). Idée générale de la série Un jeune couple québécois dé- cide de quitter le Canada afin de faire un voyage autour du monde dans le but de retrouver une motivation, un idéal de vie, quelque chose qui leur semble a jamais perdu. Partis droit devant, comme des centaines de jeunes le font chaque année, nous retrouvons Héléne (Ghislaine Paradis) et Jean-Pierre (Robert Toupin) dans des situations qui nous réconcilient avec:la vie. Nos deux héros vivent des situa- tions toujours simples, spontanées, poétiques, une vie de tous les jours, au gré des €vénements qu’ils ne peu: vent jamais prévoir. On ne connait pas leur métier et il n’a d’ailleurs aucune importance car on veut démystifier l'idée du person- nage typé selon sa profession ou sa position sociale. Parfois, les situations sont drama- tiques, mettant ainsi en danger leur propre union; mais puisqu’ils n‘ac- ceptent jamais le mensonge, ils réus- sissent ainsi a protéger ce qu’ils ont de plus sacré: leur amitié et, mieux encore, leur Amour. Au cours de différents épisodes de la série A coeur battant, Helene et Jean-Pierre redécouvrent des va- leurs simples, belles, saines comme la famille, l'action désintéressée, l’ar- tisanat, la terre, la nature, la campa- gne, |'art traditionnel, les traditions, la simplicité, l'amour, le courage, la volonté, |’espoir, l'inutilité du profit pour le profit, !honneur, la parole don- née (sans contrat ni avocat) I'humi- lité, la sacré... Toutes ces valeurs forment l'ambiance de la série en général. Elles peuvent s‘imbriquer les unes les autres dans une seule émission, ou mises en relief indépen- damment les unes des autres dans un épisode. Chaque émission est un prétexte pour découvrir les traditions, les moeurs, le mode de vie de chaque pays visité. Un documentaire vivant et vécu par deux personnages tou- jours avides de découvertes et qui donnent leurs impressions réelles. Le mode de vie que Héléne et Jean-Pierre découvrent est en fait un mode unique ou partout existe encore un espoir: l'espoir fantasti- que que l'homme est capable de se remettre en question, lui et sa so- ciété. Non seulement il peut le faire mais aussi il peut agir. Le grand périple de Robert Toupin (Jean-Pierre) et de Ghislaine Paradis (Héléne) Nos deux héros vont donc faire, dans cette premiere série, un voyage en Asie centrale. On les re- trouve dans les deux premiéres émissions en pleine action dans un pays dont on parle beaucoup depuis un an et demie: |'Afghanistan. \ Ici, Jean-Pierre et Héléne sont mélés au jeu le plus incroyable d’Asie: le Bouz-Kashi. Jean-Pierre et Héléne vivent dans ce pays durant deux émissions consécutives une situation mettant en valeur I’hon- neur. dans le sens le plus pur dt terme. On les retrouve mélés a quel- que 250 cavaliers et plus de 100C figurants dans une ancienne forte- resse détruite par Gengis Khan ily 1000 ans, et ceci a quelques kilomé- tres seulement des frontiéres sovié- tique et chinoise. La structure de la série A coeur battant C'est un téléfeuilleton composé de 10 émissions de 25 minutes cha- cune. Deux furent tournées en Afghanistan, deux au Pakistan,.deux en Gréce, une au Maroc et trois au Canada. Letournage de ces émis- sions a duré trois ans de 1977 a 1980. Scénario des deux premiéres émissions. Sous-titre: Pour I‘honneur Arrivés en Afghanistan quatre mois avant le coup d’Etat pro- soviétique, Héléne et Jean-Pierre ont quitté ce pays deux semaines seulement avant les sanglantes ba- tailles de rues qui eurent lieu a Ka- boul, la capitale de l’Afghanistan. A ce moment-la, Héléne et Jean- Pierre séjournaient a Balkh, le sanc- tuaire du Bouz-Kashi, le jeu le plus violent de toute |’Asie. Héléne et Jean-Pierre sont assis dans la tribune royale aux cétés d’Os- man Khan, un seigneur, le plus riche propriétaire de chevaux de la pro- vince. Osman Khan est nerveux, il a tout misé sur son équipe. Le jeu se dé- roule au milieu d'une ancienne forte- resse détruite par Gengis Khan, le conquérant, et on a vraiment |'im- pression d’étre plongé au beau mi- lieu de cette époque lointaine. Ici, "honneur de chaque cavalier, de chaque supporteur, de chaque propriétaire de chevaux, est en jeu... Et quand on parle d'honneur dans ce pays, on parle de ce qu'il y a de plus important pour chaque Afghan Certains cavaliers sont prets a mourir pour gagner le Bouz-Kashi, car la victoire est leur cOnsécration. Le Bouz-Kashi est une sorte de polo afghan ou les cavaliers se disputent un veau décapité et éventré a la place d'une balle ou d'un ballon. La grande joute annuelle bat son plein devant les milliers de specta- teurs et nos jeunes amis, assis dans la tribune officielle aux cétés d’Os- man Khan. Mais Sikkandar et ses cavaliers n‘arrétent pas d’infliger des défaites a la meilleure @quipe d’Osman Khan. Héléne et Jean-Pierre vivent des moments difficiles puisqu’ils sont des amis de Sikkandar et que Sikkan- dar est l'ennemi de leur h6te Osman Khan. Héléne et Jean-Pierre ont méme |'impression qu'Osman les tient pour responsables de ses défai- tes. Et la présence de ces deux jeu- nes étrangers dans la tribune offi- cielle -pique encore’ davantage la fierté d’'Osman Khan. , C'est 4 ce moment que ce dernier lance un ultime défi a Sikkandar en l‘obligeant a parier son cheval, Kérat, lé plus bel étalon de tout le Turkes- tan, contre sa propre victoire.