Pour faire suite & notre xoman-flowre quis eat teumind avew bw fin Diogine, Mea tert do ebm bimnaabaeninde: Youroffrin une nowwelle série decanter fa- PAR PERNELLE SEVY Bien repue, ronde et Juisante de plaisir, et un peu lasse d’avoir exécuté des exercices de reptation entre peau et toile alors que sonsport favori était bondir (et quels bonds!), elle décida de se reposer, de prendre mémeletemps deréver et de faire une petite sieste. Mais, ouvrantun oeil (et quel oeil!), elle vitmalgré]’obscurité de ce refuge ot elle avait élu domici- le... momentanément espérait-elle, elle vit done deux congénéres éloi- gnées d’elle seulement de trois lon- gueurs de pattes. Elle aurait bien vou- lu sauter ailleurs afin de retrouver sa quiétude, mais comment sauter lors- qu’on est coincé entre un gras de bras et une manche de chemise? Elle ap- préciait:peu l’envahissement de ce qu’ elle’ considérait comme son do- maine propre. Non que Ja nourriture manquat! A Dieu ne plaise! Lindividu qu’elle honorait de sa présence n’était pas chiche de son sang! Et c’était un sang de bonne qualité, bien rouge, comme elle |’aimait. Il y en aurait eu pour tout le monde, certes. Mais ces deux intruses en cachaient peut-étre d’autres. Com- meles trains, autrefois, surles-passa- ges a niveau. On ne serait plus chez soi! Elle savait comment cela se pas- sait. Deux puces sont ensemble: bon! Elless’entendentbien, ouapeuprés... Trois, a Ja rigueur... Et méme quatre enayantl’esprit large, un jourot!’on est de bonne humeur. Mais la foule! Insupportable!! Oril faut bien se ren- dre compte que quatre puces sur un biceps, cela veutsouvent dire qu’il y ena autant plus haut, autant plus bas, sans parlerde]’autre bras. Etles poils de poitrine! et le dos! et le ventre! et les jambes! et le cou! et la téte! et le bec! Alouette, gentille alouette... Ot en était-elle? Ah! Oui! la multitude! Elle avait Ja multitude en horreur! Cen’était pas qu'elle détestat partager! Et Charlie était 4 tout pren- dre un brave homme. I] acceptaittout le monde et il n’était pas question qu’il mit quelqu’un 4 Ja rue sous le prétexte fallacieux de saturation. Tranguille, jamais un mot plus haut tragique de que |’autre, jamais de mouvement intempestif pourse gratter (Oh! quel- le inconvenance haissable!), et tou- jours la méme chemise pour que ses hétes n’aient pas le tracas d’un chan- gement de domicile. Ellen’avait vrai- ment rien 4 reprochera Charlie! Sauf, bien sir, cette souriante passivit€é qui le portait 4 accueillir n’importe qui. Assemblezune foule dans un espace restreint. Vous savez com- ment cela finit? Pardes bagarres, sice n’estuncamage. Evidemmentonn’en était pas Ja... Mais, il fallait bien qu’elle se l’avouat, elle avait une faiblesse. Nous enavons tous, n’est-il pas vrai? Elle avait des goiits aristo- cratiques et Charlie recevait vrai- ment Je tout venant. Elle aurait aimé étre seule ou presque seule pour se déplacer, se nournir, étre choyée, et méme, au besoin, en cas d’urgence, pour méditer. La vie de chateau lui aurait plu. Elle avait pensé, dans sa jeu- nesse, a la scéne. Ne serait-il pas drdle de chatouiller Hamlet pendant saméditation? Certaines deses amies, lasses de quémander un sang rare et parfois anémique (on ne trouve pas toujours un Charlie), s’étaient recon- verties dans le spectacle. Vous ne le saviezpas? Croyez-vous que les chan- teurs se trémousseraient autant s’il n’y avait pas, ici ou ]a, une petite puce diligente etdouée pour le rythme qui se chargerait de sucer et de titillerau bon endroit et au bon moment? Non! Tout compte fait, les planches n’étaient pas pour elle. On risquait trop, le spectacle terminé, de finirdans un vestiaire, ot ]’on pouvait mourir de faim. Cela s’était vu! Elle préférait révera un cadre prestigieux, ad’épais tapis ot déposerses oeufs, a des hétes stylés qui auraient préféré mourir plutét quede se gratter-en public. La famille royale d’ Angleter- re la tentait beaucoup. Mais ca ne devait pas étre facile d’entrer 4 Buckingham Palace...Alors, a défaut, peut-étre une star de cinéma, plus accessible... Quencore un de ces prin- Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 12 avril 1996 7 ces exilés qui cohabitent avec leur nostalgie un peu partout en Europe... Evidemmentil y avait beaucoup plus de risques, poursa longévité, que dans la chemise de Charlie. Elle devait peser le pour et le contre, étudier les travaux d’approche avant Gese lancer dans une aventure dont!’issue présen- tait des dangers. Oui, elle devait ré- fléchir. Etla réflexion, pour une puce, méme pourune puce bien grasse, bien nourrie et en possession de toutes ses facultés, c’était une chose trés, trés difficile... Pas seulement pourune puce, d’ailleurs.Q Les bénévoles, dans b. aveniee Fédération Franco-TéNOise Offre d’emploi Poste | Directeur ou directrice général-e des firmes d'affaires de la communauté francophone des Territoires du Nord-Ouest. Caractére | Contractuel, a temps plein. Fonctions | Exploiter les marchés privé et gouvernementaux des secteurs (notamment) de la recherche, du développement, des communications, du tourisme, de |’édition. Assurer la gestion des firmes d'affaires. Exigences | Maitriser le frangais, l'anglais et (idéalement) l'inuktitut. Manifester une aptitude certaine en matiére de gestion et de marketing. Démontrer une expertise dans le domaine de Ja gestion du crédit en entreprise. Faire preuve de dynamisme, de créativité, de leadership. Détenir une expérience substantielle du monde des affaires. Conditions | Entrée en fonction : dés que possible. de travail | Lieu de travail : Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest. Rémunération: — salaire annuel de 50 000 $ * commission de 20 % sur les bénéfices nets * gamme d’avantages sociaux 7 * allocations voyage et logement. Durée du contrat: de una trois ans. Dépét des | Pour le lundi 22 avril 1996 offres de | Auxsoinsde Daniel Lamoureux, directeur général services : Fédération Franco-TéNOise Casier postal 1325 Yellowknife NT X1A 2N9 Télécopieur : 403-873-2158 Note : documentation disponible sur demande. presents dans te passé et... _——— NT — CONSEIL SCOLAIRE FRANCOPHONE Le Conseil scolaire francophone est a la recherche d’un(e) secrétaire/ réceptionniste et d’un(e) assistant(e) a la gestion de banques de ’ données. ST \WAV/IO Célébrons la BN (WE Semaine nationale de Il’action bénévole o\ tes Bénevores Ze du 21 au 27 avril 1996 Secrétaire/réceptionniste (une expérience minimum de cing ans requise) Sous l’autorité du directeur général, vous serez responsable de la réception, du travail de secrétariat, du systéme téléphonique et de la révision des travaux de traduction. Vous devrez également apprendre a accomplir le travail de l’assistant(e) a la gestion de banques de données. Assistant(e) a la gestion de banques de données (une expérience minimum de deux ans requise) Nous offrirons un abonnement d‘un an en votre nom, @ un parent ou ami de votre choix, n‘importe od au Canada. Sous l’autorité du directeur général, vous serez responsable de l’entrée et de la gestion de données sur logiciels commerciaux, du maintien et de la mise en page de banques de données diverses. Vous devrez également apprendre a accomplir le travail de la secrétaire/ réceptionniste. _ Exigences pour les deux postes: Maitrise des deux langues officielles, parlées et écrites (le frangais sera la langue principale de travail); 12e année ou €équivalence; Bonne connaissance des logiciels de traitement de textes (Microsoft Office, Word et Excel); 50 mots minute minimum; Tact, diplomacie, courtoisie, discrétion, responsable et bon jugement; : Flexible et capable de relever des défis. NOU Gee J'offre le Soleil a Je m’abonne pour 2 ans: NOM ET PRENOM: ADRESSE: VILLE: TELEPHONE: NOM ET PRENOM: ADRESSE: VILLE: TELEPHONE: Le salaire est 4 négocier. Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae d’ici le 26 avril a: Madame Odette Lemieux, Conseil scolaire francophone ~ 1555, 7e Avenue Ouest, Bureau 229, Vancouver, (C.-B.) V6J 1S1 50$/2 ANS (TPS INCLUSE) 0 Cl-JOINT UN CHEQUE O NUMERO DE CARTE CREDIT VISA: DATE EXP.: Envoyer au Soleil de Colombie, 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J 1N5, Tél.: 730-9575 Le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique s’engage a offrir des services éducatifs valorisant le plein €panouissement et Pidentité culturelle des apprenants francophones de la province.