wee i a. i 3 4 g . PAR JOHANNE CORDEAU En ce temps de Il’année, les astronomes amateurs se réjouissentdel’arrivée dela cométe Swift-Tuttle dans!’ orbite terrestre. La cométe entraine avec elle des milliers de débris qui, au contact de latmosphére de la Terre, nous donnent unspectacle magnifique de pluie d’étoiles filantes. Les perséides seront visibles les 12 et 13 aoit, loin des villes, eten autant quela pleine lune soit un peu moins «lumineuse». S’il peut y avoir la fin de semaine prochaine, les 12 et 13 aott plus précisément , «un trou dans les nuages», comme le mentionne le chansonnier Michel Rivard, les chance d’assister au plus beau spectacle d’étoiles de |’année. Une pluie de perséides percera la voiite céleste, juste un peu avant |’aube. Les perséides Les perséides est le nom donné aux étoiles filantes qui semblent venir de la constellation de Persée. Si vous levez la téte vers un beau ciel étoilé, vous pouvez apercevoir au nord-est un vague W. Juste en dega se trouve la constellation de Persée. Selon Paul Deans, du Pacific Space Centre, c’est en supposant la trajectoire possible d’une cométe- et des étoiles filantes par le faitméme- que les astronomes ont pu déterminer la provenance de lacométe Swift-Tuttle. Cette cométe se trouverait dans l’orbite de Jupiter. Elle prend 120 années pour faire Je tour du soleil. En 1993, on pouvait d’ailleur l’observer, muni d’un bon télescope. Chaque année elle s’éloigne davantage, mais les pluies d’étoiles filantes demeurent encore substantielles. Les météores ou étoiles filantes sont des particules de cométes qui la suivent pour étre finalement attirées par la force gravitationnelle d’une planéte, ‘se consumant alors au contact de l’atmosphére. C’est ce qui arrive avec la cométe Swift-Tuttle, dont les débris, les perséides, brilent en arrivant dans |’atmosphére terrestre. Cachée par la lune Cette année la chute des perséides coincide avec la pleine lune. Probablement que la luminosité de la lune empéchera de voir clairement «les étoiles filantes». Mais pour les enthousiastes qui ne veulent reculer devant rien, ils peuvent toujours, munis d’un télescope c’est encore mieux, voir passer les poussiéres de cométe trés » Britanno-Colombiens auront la Courier 28me casse/Second Class Mail n° 0046 1645, Same Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. tot samedi et dimanche matin (avant le lever du soleil, il va sans dire). Le probléme numéro un semble étre la température. Si le ciel n’est pas dégagé, les petséides passeront sans méme que nous nous en apercevions. Pour nous peut-étre, communs des mortels, mais sGrement pas pour les astronomes en herbe qui seront rivés 4 leur télescope dans l’espoir de les voir passer, 4 peine durant quelques secondes. Mais leur passage est si bref qu’il vaut mieux les regarderal’oeilnu, loin des lumiéres des villes. Avec la lune et l’éclairage artificiel, les chances de voir les perséides s’amoindrissent considérablement. Méme si 1995 nes’avére pas une bonne année pour I’observation des perséides, 4 cause de la pleine Vendredi 11 an0t 1995 lune, les astronomes amateurs pourront toujours exercer leur patience jusqu’en 1999. Un méga-spectacle d’étoiles filantes Paul Deans ne se contente plus des petites pluies de perséides, parce qu’étant dans le secret des dieux, lire astronomes_ et scientifiques, il sait que 1999 sera l’année de la plus grande chute de météores. Lors de la pluie des perséides de 1993, on pouvait voir facilement une centaine de météores alheure. Onévalue pour 1999, avec les débris de la cométe Temple- Tuttle, une pluie de léonides d’environ 1000 4 I’heure, si on est évidemment a la bonne place, au bon moment. vd 28 n *16 60 25 siete « Ces météores viendront selon toute probabilité de la cométe Temple-Tuttle en provenance de la constellation du Lion. L’orbite de la Terre devrait croiser celle dela cométe quelque part en novembre 1999. Si les étoiles filantes et les météores vous intéressent, vous pouvez toujours aller faire un petit tour au Planétarium pour le spectacle «To Century’s End». Lorsque le temps le permet,. l’observatoire Gordon Southam vous donnera |’impression d’entrer dans l’antre du savoir et de comtempleravecdes yeuxnouveaux, ce que vous apercevez vaguement par les vitres de votre voiture par un beau soir d’aoiit. L’observatoire Suite page 3