i re ct a * ae LI = a eT ee es ee cred ara ae ee Sea a ee En ere Se en ee ee ee ee si ¥ ; ; La Francophonie ‘timbrifiée... : A Voccasion du 25éme eanniversaire de l’Agence dee ®coopération culturelle et® ® : , technique (l7ACCT), les Postes » ® canadiennes viennent d’émettre © sun timbre-poste célébrant la ¢ efrancophonie, le 6 novembree Sdernier. Oeuvre du graphiste $ e montréalais Alain Leduc, le timbre e § représente le Monde, soulignant ; eles pays membres et lese : gouvernements participants. Les ® elettres “fr” apparaissent ene ® premier plan. e . Le Canada a joué un réle § e important dans lee $ développement de “La® e Francophonie” en en devenante $ Pun des membres fondateurs en$ 21970. C’est également une e Canadien , le journaliste Jean- © § Marc Léger, quien fut le premier : esecrétaire-général.e * Présentement, les pays membres = e de cet organisme sont au nombre e Sde 43 et comprennent outre le ® Canada, la Belgique (et lae ® Wallonie), le Bénin, la Bulgarie, ® $ le Burkina Faso, le Burundi, le$ e Cambodge, le Cameroun, le Cap- ¢ $ Vert, la République § eCentrafricaine, le Tchad,e el’Archipel des Comores, le® e Congo, Djibouti, la France, lee . Gabon, la Guinée, Haiti, la Cote - ed'Ivoire, le Laos, le Liban, lee e Luxembourg, Madagascar, lee $ Mali, \’fle Maurice, Monaco, le § e Niger, la Roumanie, le Rwanda, e $ le Sénégal, les Iles Seychelles, la eSuisse, le Togo, la Tunisie,e ¢ Vanuatu, le Viet-nam et le Zaire : eainsi que les pays associése ®comprenant |’Egypte, Guinée-® * Bissau, le Maroc, la Mauritanie ¢ eet Sainte-Lucie. Lese ® gouvernements provinciaux du$ e Nouveau-Brunswick et due - Québec en font également partie. ¢ e Ambassadeur pare ®excellence, ce timbre-poste® : témoigne aumondeentierla fierté . edu Canada d’appartenir 4 lae sfrancophonie. ss CAN ADA + Soa L’aliment? Un signe social. PAR CLAUDINE LAVALLEE Depuis les temps antropophagiques se rattachent a la nourriture des signes d’identifica- tion presque magiques. L’aliment que consomme le plus fort n’est-il pas le meilleur? Voila donc pourquoi |’étu- de de la nourriture reléve tout autant de |’ethnologie, 1’ethnographie, la sociologie, I’histoire et la médecine que de l’analyse des milieux géogra- phiques, climatiques, botaniques, agronomiques et économiques. Mais dans l’étude de |’alimentation, il faut aussi inclure une certaine démarche philosophique et méme artistique dés que I’on entre dans le domaine de la gastronomie. Manger, c’est bien sir se nourrir mais c’est aussi un geste so- cial. Et lorsqu’on prend conscience qu’autour de |’aliment se sont cons- truit des civilisations, affronté des peuples, échangé des connaissan- ces et, hélas, perpétré des crimes, parler de nourriture et méme de gas- tronomie ne devient certes pas une chose frivole ou désuette. Car enfin, depuis l’aube des temps, "homme en poursuivant sa nourriture a en quel- que sorte tracé le chemin des décou- vertes. Lorsqu’avec les civilisations organisées la notion de gastronomie a pris naissance on a pu voir le déve- loppement de modes traditionnels de préparations culinaires propres 4 chaque groupe social ou ethnique. Plus les civilisations se sont raffi- nées, plus les caractéristiques culi- naires se sont diversifiées, identi- fiant ainsi parfois méme |’apparte- nance religieuse ou la fagon de pen- ser de tel ou tel groupe. Ne dit-on pas: «Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es.» Enfin si la faim, tout comme |’amour d’ailleurs, a toujours été le ressort qui a poussé |’homme a la conquéte, il devient tout a fait humain, normal et intéressant de parler CUISINE. Se contenter d’une more pi- tance lorsque le destin ne nous y force point est souvent le reflet d’une morale sévére. Ceci ne va pas a !’en- contre du désir de voir la FAIM DIS- PARAITRE de tous les pays, ot les guerres, la cupidité, la sécheresse ou tout simplement l’imbécilité dont certains gouvernements en sont la cause. Voila pourquoi de temps en temps ce journal se propose de vous raconter un peu !’histoire de la nour- riture et 4 l’occasion vous offrir quel- ques recettes. Notre chronique sau- ra d’autre part faire place a vos pro- pres recettes. CL CBUF-BONJOUR avec Yolaine Mottet POUR LE PLAISIE pp: CBUF-FM Colombie-Britannique ' Toute I'équipe vous attends dés votre saut du lit du lundi au vendredi a 6h Le 6 novembre 1995 Flash nouvelles: Le gouvernement fédéral vient de signer une premiére entente d’une durée de quatre ans avec la communauté francophone des Territoires du Nord-Ouest. Dotée d’une enveloppe de 1,96 million de dollars, |’entente Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 17 novembre 1995 - 8 permettra de financer le fonctionnement des organismes francophones et les projets de développement communautaire. (APF) Place a la Pantaisée PAR JEANNE BAILLAUT Elle nous revient pour ainsi dire chaque année et son retour est une bouffée d’air frais dans le mon- de un peu sombre of nous vivons. Francine Gravel expose ses ‘plus récentes toiles 4 la HARRISON GALLERIES. Une fois encore, com- me un meneur de cortége, elle entrai- ne 4 sa suite, ribanbelles de musi- ciens, poétes, danseuses et gens du spectacle dans une féte ot tout n’est que jeunesse, grace et beauté. Lors- que les masques sont invités 4 en- trer dans le tableau et faire partie du voyage, c’est qu’ils arrivent tout droit du Camaval de Venise, et si le dormeur fait son litau clair delunece n’est pour y faire que de beaux son- ges. Pour ceux et celles qui con- naissent un peu le travail de cette 308 anniversaire de la société Canado-Libanaise de Colombie-Britannique. VANCOUVER - La Société Canado- Libanaise de Colombie-Britannique organisait une journée decélébration afin de souligner son 308 anniversaire, le 12 novembre 1995. Les festivités se sont déroulées au Parc Queen Elizabeth et au Vancouver Museum. Les invités honneur delaS.C.L. de artiste, il ne faut point qu’ils s’atten- dent 4 trouver une Francine Gravel changeant de style et commengant a broyer du noir. Bien consciente de la dureté et de la violence de notre temps, elle s’applique a colorer la grisaille du monde en nous faisant part de ses réves et de ses espoirs. Pour cela, elle s’éléve au-dessus de la laideur que trop souvent le quo- tidien nous améne. La réalité fait alors place 4 l’imagination et la tris- tesse a l’espoir. Francine Gravel peint avec imagination et fantaisie un monde qui, bien sir, n’est pas forcément le notre. C’est par une composition structurée et un coloris remarqua- ble qu’elle réussit 4 traduire ]’am- biance irréelle d’un univers qui lui est propre mais qu’aurait sans dou- te aimé le Grand Meaulnes d’Alain 2 CARNAVALDEVENISE C.B. étaient le Président de la World Lebanese Cultural Union, M. Naji Jamil Naim de Los Angeles; le Mairede Coquitlam, M. Louis Sekoraainsi qu'un Représentant duC onseil de la Ville de Vancouver. Lajouméecommengapar le dévoilement dune plaque commémorative donnée au Parc Queen Elizabeth et install6e au pied du majestueux Cédre du Liban duparc, Amici, laféte se poursuivit au Vancouver Museum 00 il y eut des expositions sur Fart, architecture et les attraits du Liban, dela mdsiqueet deladansefolkKlorique, ainsi queplusieurs AUTREMENT DIT avec Danielle Marcotte Fourier. Comme denombreux peintres, Francine Gravel tire son inspiration des choses qui tissent son quoti- dien: musique, nature, rencontres et, ostensiblement, de ses voyages. Ainsi, on peut noter dans ses nou- velles oeuvres, des couleurs et méme des thémes évoquant le Mexique (Fiesta de lanotche) ouencore Venise (Banquet masqué). L’utilisation de tons, peut-étre, plus foncés que ceux qu’elle employait parle passé, confé- rent a certaines de ses toiles un nou- veau dynamisme, (voir Ballon rouge, Pour accompagner un réve ). Pour une échappée dans un Ailleurs de fantaisie et de bonheur, voir les oeuvres de Francine Gravel a la Harrison Galleries, 2932 Granville Street. Les éléves Franco-Ontariens performent mieux cetle année en lecture et en écriture. Ottawa (APF): Les éléves franco- ontariens de 9iéme année ontde meilleurs résultats en lecture et en écriture que l'année derniére. Le rapportdes résultats provinciaux du testen lecture eten écriture administré en 1994-1995 aux éléves de 9iéme année, indique que 79 pour cent des éléves des écoles de langue frangaise ont atteint les normes provinciales en lecture et87 pour centen écriture. L’an dernier, avec un test équivalent, 65 pour cent des éléves francophones avaient atteint les normes provinciales en lecture, et 76 pour centen écriture.<> selon André Vézina , du ministére del’Educationetde la Formation. autres activités, Un souper officiel de levée de fonds mettantl'honneur lacuisine libanaise fut servi dans la Salle d’Exposition du Musée. Lamission delaS.C.L. de C.B. est de faire découvrir lacutture libanaise au grand public tout en préservant l'esprit libanais au sein dela communauté libanaise locale. Les Libanais ont également une affection toute particuliére pour la culture francophone. Ici Vancouver avec André Rheaume Information et musique font bon ménage Détente et rythmes Intemationaux du lundi au vendredi 4 15h30 le samedi a 19h30