6 Le Soleil de Colombie, vendredi 19 février 1982 Chronique de la Société Historique Franco-Colombienne. Une figure du passé Francois Marie Thomas O. M.1 Recherches historiques d’Alexandre Spagnolo, Membre de la Société Historique Franco-Colombienne Avant-propos: Nous continuons la série biographique de ces valeureux Oblats de l'Ordre de Marie Immaculée, fondé, en 1816, par Charles Joseph Eugéne De Mazenod, Evéque de Marseille, venus d’Europe, trés nombreux de France, a un fge variant entre 20 et 24 ans, la fleur de la jeunesse, afin de passer le reste de leur existence, en notre vaste province, parmi des tribus indiennes, parfois hospitali¢res, parfois agressives envers les Blancs, 4 une époque ov les conditions de vie étaient des plus pénibles. Il nous plait d'insister sur le fait que ces missionnaires qui ont oeuvré en notre province, comme dans les autres, ont posé les jalons pour améliorer, organiser les tribus indiennes et les éloigner de leurs pratiques paiennes, souvent entachées de sauvageries: ces jalons, nos gouvernements actuels en tirent rofit, le chemin a été déblayé: ces missionnaires étaient ancais. I n’ont pas essayé d’inculquer la culture de leur propre pays, mais plutét, eux-mémes se sont approchés, se sont imprégnés de celle de leurs fidéles, partant du principe que les dialectes indiens jouiront toujours d'une pérennité. Ils ont appris leurs dialectes, poussant plus loin, en leur créant des syllabaires, des dictionnaires, des grammaires, les structu- rant, facilitant la lecture et I’écriture, méme des périodiques dont le “Kamloops Wa-Wa” du Pére Jean-Marie Lejeune O.M.I. Le maitre en cette matiére fut le Pére Adrien-Gabriel Morice (1859-1938). Francais, ils I’étaient, comme tous ces voyageurs bois-br(- . lés, coureurs de bois, chasseurs, trappeurs, qui ont accompagné les explorateurs anglo-saxons, tels que, Fraser, Mackenzie, Thompson, en notre province, qu’ils n’auraient jamais pul'explorer et l'ouvrir 4 la civilisation, sans leur aide, leur connaissance des dialectes, leur force musculaire, leur courage de pénétrer dans les foréts et avoir le sens de lorientation au cours d’expéditions fluviales. Toutes les actions combinées de ces Francais ou Canadiens-Frangais -dont la S.H.F.C. posséde les noms- ont marqué plusieurs belles pages de notre histoire, a part le fait d’avoir laissé une descendance. Puisque dés 1793, puis 1805 et 1817, pour arriver 4 1838 od on comptait que plus de 60% de la population blanche de la Colombie Britannique, des Territoires de Washington et l’Orégon (ils n’avaient pas encore le nom d’Etat), de 6900 ames, étaient des Canadiens-Frangais. Un fait francais en Colombie Britannique est flagrant, il ne serait pas honn&te de le nier, il doit justifier nos < CRDicza M 12345678910Nn12 Bont our WwhN — HORIZONTALEMENT 1—Honorer, vénérer. — Equerre. 2—Ancienne monnaie de cuivre (pl.). — Exprime la surprise. 3—Petite draisienne d’enfant. 4—Année. — Fils de Noé. — Cours d’eau de France. 5—Peigne du tisserand. — Bienvenue, fortunée. 6—Ville d’ Angleterre. — Outil pour ouvrir ou fermer. 7—Eminence. — Vaisseau. — Métal précieux. 8—Partie de plaisir, débauche. — Peu fréquenté. 9—De naissance. — Quittons un lieu. 10—Ecole. — Réunion de persorines du monde. — Ville des Pays-Bas. 11—Regu. — Nattera. 12—Point cardinal. — Au grand air. — Plate-forme flottante. : — VERTICALEMENT 1—Industrie du cartier. 2—Me, inversé. — Lac africain. — Peu épais de taille(pl) ~3—Petite poche. — Pron. pers. — Pron. indéf. — De la gamme ordinaire : ‘4—Personnes bavardes. — Meurtrir. 5—Renonculacée. — Enleva. 6—Qui pardonne facilement. — Sans mélange. 7—Trois fois. — Oter la rate. §—Dans la rose des vents. — Teindre en ocre. — Symb. (1868-1957) revendications, non pour des priviléges, mais bien pour des ro ae postulat est également valable pour toute l’étendue u Canada. - L’histoire est la, les faits sont la, le nombre de notre | population est la. Les ethnies “importées” plus tard ont leurs valeurs quoiqu’elles aient déséquilibré, dans une large mesure, ledit nombre, mais pas au point de le minimiser comme quantité négligeable et ne saurait sabrer nos droits historiques par des conventions, des constitutions a venir. Aprés cette digression marginale, revenons a la biographie de notre autre héros, le Pére Francois-Marie Thomas. Francois-Marie Thomas, son origine: Il naquit, en 1868, en Bretagne, le septiéme enfant d'une famille noble et aisée. A’ lage de six ans, une épidémie de fiévre thypoide fit des + ravages dans son village natal: quatre fréres et soeurs y perdirent la vie, lorsque le bactériologue. allemand Karl Eberth (1835-1926) n’avait pas encore découvert le bacille. Le pére ne tarda pas a suivre ses malheureux enfants. Comme début d’entrée dans la vie du poupon Frangois, ce n’était pas brillant et ce n’était pas fini. Atteint lui aussi, il y réchappa non sans subir les séquelles de la typhoide, dont une certaine faiblesse physique. Il fut-bien soigné par sa mére, veuve et son tuteur, un oncle religieux. Cette faiblesse, dont il en avait eu connaissance, le porta a développer une force spirituelle tout autant qu’une physique. Au cours des années, il décida de suivre une carriére religieuse, soit la prétrise non, comme un prélat ordinaire, mais comme un missionnaire 4 |’étranger. Sa mére et son oncle-tuteur ne virent pas d'un bon oeil cette vocation: prétre, oui, missionnaire, non. Le jeune Frangois était “gourmand”, il visait le Canada... L’opiniatre Francois s’élanca, tout d’abord, vers les exercices physiques: santé, en premier lieu, il grimpa les hautes collines de sa Bretagne natale, par beau ou mauvais temps, campant partout, s’astreignant 4 certains régimes diététiques...mangeant des pattes de grenouilles frites. En dépit de ces pratiques physiques, sa mére et son tuteur dirent toujours, non. Ils le placérent au Séminaire d’Autun. La, le comble, il contracta la tuberculose, c’était jouer de malheur, lui un chétif. Le médecin de famille informa Mme Thomas que le sang de son fils ne contenait pas assez de fer pour combattre la maladie. Qu’a cela ne tienne, le jeune Francois, la nuit venue, macérait dans de l'eau, de vieux clous rouillés, de la vieille ferraille, et buvait le liquide férreux, le matin au La Fonction publique du Canada offre des chances égales d’emploi a tous The Public Service of Canada is an equal opportunity employer pega ue - Franco-Colombienne Société Historique Franco- Colombiakiie 9, est rue Broadway, Vancouver, C.B. V5T 1V4 Téléphone 879-3911 Devenezmembre de la Société Historique _ Franco-Colombienne Cotisation annuelle: $4.00: membre individuel: $10.00 membre groupe ; Of) es : AU eS 8 | MILLE — ss CODE POSTAL-— ~—— TEL —-———-—-———-- i ama ee! réveil.. Résultat, ‘nul, il était a deux doigts ‘de la mort. Sa force combattive, a tous les niveaux, prit le dessus et il surmonta ses ennuis de santé. Sa mére, toujours inquiéte au sujet de la santé de ce fils chéri, lui proposa; en échange de son abandon du projet Canada, un pélerinage en Terre Sainte, rien n’y fit, quoique tel pélerinage faisait partie de son ambition, de ses réves. Frangois-Marie Thomas en Hollande: Suivant l’ouvrage de Margaret Whitehead “The Cariboo Mission -A History of the Oblates” 1981, Sono Nis Press (Victoria, C.B.) et celui de Kay Cronin “Cross in the Wilderness (Mission Press, Toronto) desquels, nous avons tirés de précieux renseignements, signalent qu’a sa majorité, se sentant libre, prit sa destinée en main...il se rendit: en Hollande et entra au Noviciat de St Gerlach des Oblats de l’'Ordre de Marie Immaculée, parce que la loi francaise, a cette époque, défendait la fondation de tels établissements religieux, en France. _ Puis, ilse rendit 4 Liége (Belgique) pour son ordination. Son _ état de santé s’améliora miraculeusement...I1 parvint sans ZopstaC®, a ses fins d’homme adulte, il venait d’avoir 27 ans. A SUIVRE _- Gy Agents d‘inflammabilité Traitement : $26 871 - $30 280 NO de réf. : 82-NCRSO-CCA-01 Consommation et Corporations Canada Direction de la sécurité des produits Hull- (Québec) Expérience en coordination et gestion de projets relatifs 4a un domaine approprié de la chimie, de l'ingénierie, de l'inflammabilité ou de la sécurité-incendie. Exigences linguistiques La direction de la sécurité des produits élabore des politiques, des lois et des programmes d'inspection régionaux et veille a leur mise en ap- plication, dans le but de déceler des produits de consommation qui présentent un danger, d’établir au besoin des reglements a cet égard et de faire en sorte que ces produits soient retirés du marche. Les principaux projets sont réepartis entre trois divisions: la Division de la mécanique et de l'électricité, la Division de la chimie et de la biologie et la Division de I’inflammabilité. Fonctions Les fonctions qui leur incombent consistent cate autres a élaborer et a mettre en application des normes de sécurité, a répondre a des plaintes de consommateurs, a faire enquéte sur des produits et a les mettre a l'essai ainsi qu’a elaborer le pro- _ . gramme “relatif a la sécurité. des produits, en ce qui — concerne les activités portant sur Be produits in- flammables. Conditions de candidature Détenir un dipl6me acceptable d'une université reconnue, avec spécialisation en chimie, en genie chimique.t ou dans un domaine connexe. La personne choisie exercera ses fonctions dans une importante mesure en francais et en anglais. Les personnes bilingues et les personnes uni- lingues qui consentent a entreprendre la forma- tion linguistique et qui, peuvent démontrer qu’elles ont les aptitudes voulues pour devenir- biingues: sont invitées a poser leur candidature. NOS d’autorisation : 311-348-007, 008, 909 De plus amples renseignements sont disponibles en écrivant a l'adresse suivante : Job information is available in English and may be obtained by writing to the address below : Comment se porter candidat Envoyez votre demande d'emploi ou votré cur- riculum vitae a : Lise Lafontaine, Agent de dotation Bureau de dotation dé la région de la Capitale nationale Commission de la Fonction publique a Canada 300, avenue Laurier ouest Ottawa (Ontario) KiA OM7 _ Tél. : (613) 593-5331, Poste 426 Date limite: le 5 mars 1982 Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. chim. 9—Petite toile, toile fine. (pl.). i10—Mal d’oreille. — Méler d’iode. 11—Proposition que !’on avance . — Décorera. 12—Non loin. — Carte a jouer. Solution page 19 Canada Les parents intéressés & un programme-cadre de francais dans la région de Coquitlam téléphoner 4 Mimi Bohémier: 937-3991