| Vol 1 No: 20: Nos ventes de blé beaucoup moins bonnes cette année OTTAWA — Les exportations de ble i ine du Canada au cours des neuf premiers mois de lapré- sente année-récolte sont en retard de 45 pour cent sur la precédente. Le Bureau féderal de la statis— tique a fait savoir que les expor— tations d'aout 1967 a avril 1968 ont porté sur 205,400,000 bois-_ seaux. Ce chiffre se compare a 369,400,000 boisseaux pour la pé- riode correspondante de 1'année- récolte precedente, et est de 25 pour cent plus bas que la moyen-— ne de 270,700,000 boisseaux des dix derniéres années. Les chiffres representent les ‘boisseaux de ble et, pour la _fa- rine, leur Equivalence en ple. _ Des ventes en baisse a la Rus— sie et a la Chine communiste sont responsables de plus de 1a moitie de la diminution des ventes outre- mer. Les exportations sur la Russie aucours des neuf mois considerés totalisent 27,060,361 boisseaux, comparés a 71,691,933 boisseaux, l'année précedente. Pour la Chine -‘communiste les chiffres sont de 26,785, 418 bois seaux contre 75,556,623 précé- demment, Meyceut egalement baisse sen- sible dans les envois de blé sous forme d'aide alimentaire a 1'Inde, et une réduction des ventes au Pa- kistan, Japon, Cuba, Vénezué la, Afrique du sud, Albanie, Pologne, Suisse; Belgique et Luxembourg. Parmi les autres producteurs ‘mondiaux importants, les Etats— Unis et 1'Australie ont accru. leurs exportations pendant les neuf mois alors que 1l'Argentine. voyait ses exportations de blé diminuer,. = LE SOLEIL SANS. PEUR NI FAVEUR *. K Fredericton FREDERICTON — La question de l'u- sage du frangais dans les cours du Nouveau-Brunswick pourrait bien ne pas €tre tranchée avant la session d'automne de 1'Assemblée - 1législative. Ltaffaire a atteint son point culminant le =3 juillet alors que la Cour supreme du Nouveau-Bruns— wick a decidé cue l'anglais était la seule lange officielle de la justice dans la province. Le premier ministre M. Louis J. Robichaud, le premier ministre d'tascendance acadienne dans une “province ou environ 40 pour cent de la pape lorton sont francopho— nes, n'a “aucun commentaire pour le moment" touchant la décision dujuge Charles J. A. Hughes. Le ministre de la Justice du Nouveau—Brunswick M, Bernard 2 Re Jean a declaré que les autorites provinciales "€taiert en train d'étudier la décision et Le: pro- bléme dans son intégrité". Tl a refusé de faire d'autres commentaires pour le moment "é— tant donné at ac, at faire est toujour gs dev MPC“les tribunaux et qu'il est possible que le pro- CUECUL de la défense en appelle a la Cour supréme du Canada". Tl a aussi noté que y officiel— lement, 1'assemblée législative était en session, n ‘ayant ete qu'a journée a une date indéter- minée a l'automne. MOTION Le printemps dernier, une mo- tion du gouvernement, preparant la reconnaissance officielle du frangais et de l'anglais comme langues officielles dans la pro-— vince, a été adoptée par la chambre dont les membres ont vote suivant leur affiliation politique. LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER 15¢ Vendredi, le 6 septembre 1968 Le premier ministre Robichaud a déclaré _que le reste de la loi serait présenté a 1'Assemblée legislative a l'autome,. Les détails du prochain pro- jet de loi n'ont pas €t€é annon- cés. Le leader de l'opposition en Chambre, M. Richard Hatfield, a clairement indique que son parti appuyait la motion en Pr SECTe et qu'il ne s'objectait qu'aux manques de détails sur le=sbadt. Le premier ministre Robichaud a déclaré Boy il était impossible d'étre spécifique pour le mo ment. La motion faisait état, sans les expliquer, de certai- nes mesures a prendre relative- ment au systéme judiciaire, La décision de la Cour supre— me du Nouveau-Brunswick a eté prise en rapport avec la deman— de faite par deux €tudiants de la province d# Quebec que leur cause soit nage. en francais. Ouvrant a Frédéricton le con gres de la fédération canadienne des enseignants, son président, le pere J. Harold Conway, princi- pal d'école a London, a recom ~ -mandé a 1'assemblée_ 1'adoption ‘de trois motions "pour des rai- sons de simple justice. Il suggere, au nom du conseil de direction de la fédération: 1. que soient reconnues les as- pirations légitimes des Canadiens frangais concernant un statut etm galitaire au Canada, 2. que le droit des parents ca— nadiens de faire €ducuer leurs enfants dans la langue officiel- le de leur choix soit reconnu par les systéemes d'éducation. 3. que soient admis officieljle— ment au congrés plusieurs déle- gues de langue francaise. (fredericton:voir page 4) on Tenge lene | a EA a ag I 5 OO LI tS ERS." ge PPP PD SOIR BALE i a Nar nae a eA el a A _ A_ a | I |