Le Moustique Volume2 - 12° édition Décembre 1999 o , , Mitteratune / sn PES EaIMIE C'est un nom au féminin - en latin : epigramma = inscription (1378). 1. Petite piéce de vers qui se termine par un trait, généralement satirique : Les épigrammes de Martial. 2. Mot jeté dans la conversation ou dans un écrit, et qui exprime une critique vive, une raillerie mordante : // aimait a décocher des épigrammes contre ses collégues (synonyme de BROCARD, RAILLERIE). - 3. (1858) en cuisine : Epigramme d'agneau, cételette d'agneau panée et cuite au beurre ou sur le grill. > épigrammatique : adjectif (latin : épigrammaticus, vers 1400). Qui tient de l'épigramme : Trait épigrammatique. » épigrammatiste : non (latin : epigrammatista, vers 1500). Celui, celle qui compose des épigrammes. Les épigrammes du WMoustigue sont de petits commentaires "éclair" décrivant ou critiquant un nouveau livre ou une ceuvre primée. Le WMoustigue vous présente_ses épigrammistes : Monique et Paul Genuist, Andréa Ticsshauser, Nathalie-Anne et Jean-Jacques Lefebvre (désirez-vous vous joindre a nous ? Contactez-moi au : 595-2209) Ce mois-ci je vous propose le livre de: Amélie Nothomb, de chez Albin Michel "STUPEUR ET TREMBLEMENTS" RESUME : . Hiver 1990. Amélie Nothomb termine ses études de philologie romanes a Bruxelles. Elle s'en retourne alors au Japon, pays qu'elle connait bien pour y étre née, afin d'y travailler. Elle rentre alors dans la compagnie Yumimoto pour un contrat d'un an. Cet emploi, inespéré pour elle, lui réserve plusieurs surprises dont elle tirera diverses legons... Le personnage principal est, bien entendu, Amélie Nothomb qui s'exprime de maniére autobiographique. Elle nous décrit, dans les premiéres lignes du roman comment se présente la hierarchie dans la société Yumimoto....Amélie dévoile ainsi la trame de l'histoire qu'elle nous conte au sein du roman. Les épigrammes du «Souvent la “jungle” du capitalisme me fait peur. Mais a cété du monde hyper-figé et hyper-hiérarchisé de |’ entreprise japonaise décrite par Amélie Nothomb, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter! La jeune auteure décrit avec précision, concision et beaucoup de zeste son expérience au sein d’une “grosse boite” nippone, ou le respect de la hiérarchie prime sur tout autre souci, y compris, et surtout, sur celui d’efficacité. En une année et une centaine de pages, la narratrice est “avalée”, “digérée” puis “libérée” par I’ ogre-building, sans avoir jamais pu utiliser ses compétences ni savoir pour quelle tache elle avait été engagée ! Comédie douce-amére, “Stupeur et tremblements” se lit avec délectation de la premiére a la derniére ligne». Andréa Tischhauser.