racistes, commencant pas un N..., vous voyez le genre. Laurette et moi nous regardons et lui disons, « Ben voyons donc, Gérard, c’est quoi c'‘langage la !!!! Arréte! ¢a pas d’bon sens... ». Voyant qu’il ne voulait pas arréter, je me suis levé et je me suis trouvé un autre poste de télé pour finir de regarder le match. Connaissant Gérard depuis ma naissance, je ne l’avais JAMAIS entendu tenir de tels propos, ce qui a ajouté a ma stupéfaction. Sachant combien il est difficile de changer les vieilles mentalités qui refont surface, mes contacts seront désormais moins fréquents avec Gérard. Heureusement, la_ société évolue_ et n’ayant pas cela en moi, aucun de mes descendants n’a vécu un climat de racisme et ne le propagera donc pas parce que c’est l'éducation qu’ils ont recue. Cela me donne quand méme confiance en l'avenir pour que ce « racisme systémique » cesse un jour grace a l'éducation et la transmission des bonnes valeurs. par Pauline Gobeil, Directrice de la SFV n juin dernier, une famille francophone de Victoria nous a quitté pour retourner au Québec. Cette famille a eu un grand impact sur notre communauté et je voulais souligner leur contribution importante. IIs ont été actifs avec toutes les organisations de la région. La Société francophone de Victoria les remercie pour leur service et leur apport a la communauté. Nous leur souhaitons une belle retraite. Voici mon entrevue avec eux : LE REVERBERE 2020 Qu’est-ce qui vous a amené a Victoria ? En 1984, Christian (25 ans) a joint la Défense nationale comme officier. Aprés son entrainement, il a été assigné a Esquimalt. Sa femme, Johanne Asselin (23 ans), est arrivée ici avec Mathieu leur premier né, en février 1985. Tous les deux sont originaires de la région de la Mauricie. « Nous étions des moutons noirs aventuriers ». Qu’est-ce qui vous a le plus frappé a votre arrivée ? Les parcs, les fleurs et bien sir, la température plus clémente qu’au Québec. Comment s’est passé votre adaptation dans ce nouvel environnement ? Johanne a di s’habituer rapidement 4a la langue car elle ne parlait pas anglais et pour ma part, je partais réguliérement en mer les laissant derriére moi, parfois pour plusieurs semaines. I] faut ajouter aca, le fait d’étre loin 29