S wberbae? oatiatod 9) Us toe. 94 2 Le Soleil de —— wes liee 3 aoat 1979 E REIL L Téléphone: 879-6924 BC) = & 8 LES HEBDOS REGIONAUX LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Secrétaire : Josette Giguére Publicité: Roland Le Cavalier Compagnie des Jeunes Travailleurs: Rachel Lepage PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 Francophone Hors-Québec : | DE COLOMBIE Association de la Presse EDITORIAL. Au coeur du pays Une question de confiance Par W. Roger Worth Les Canadiens ont beau- coup de peine a faire confiance aux hommes d’affaires, ces jours-ci, et a juste titre. Autrefois, les consomma- teurs étaient sirs que le bou- cher du quartier n’allait pas faire pencher un plateau de sa balance en sa faveur. Bien sou- “vent, ce commercant était un ami personnel, ou du moins une connaissance. Maintenant, ils_ doivent s’approvisionner dans des chaines de supermarchés qui n’hésitent pas a mélanger du porc bon marché avec du boeuf, pour vendre froidement la mix- ture a des prix supérieurs a ceux de la viande de boeuf, qui sont ‘déja exorbitants. Roger Worth est Directeur, Affaires publiques, la Fédération. canadienne de l’entreprise indépendante Les usines d’engrais chimi- ques n’ont aucun scrupule a _ rouler leurs clients en leur ven- dant des produits qui ne font pas le poids, certains sacs con- ‘tenant jusqu’a 10 livres d’en- grais de moins que le poids in- diqué sur l’emballage. Nombre de grandes sociétés ont aussi profité du passage au systéme métrique pour pro- céder a des hausses de prix ex- cessives afin d’augmenter leurs marges bénéficiaires. Méme les postes, pourtant sous contréle gouvernemental, se sont mises de la partie en annoncant que la plupart des tarifs postaux n’augmente- raient pas lors du passage au systéme métrique, alors qu’en réalité bon nombre de con- sommateurs . allaient devoir payer leurs services beaucoup plus cher. Il y a aussi la question de la qualité. Le nombre des produits rappelés par leurs fabricants a augmenté de maniére si specta- culaire que la population con- sidére maintenant ces rappels comme allant de soi. En fait, les fabricants d’au- tomobiles rappellent mainte- nant chaque année plus de voi- . tures qu’elles ‘n’en vendent. Les Canadiens ont fait du chemin depuis le temps of un modéle A pouvait rouler pen- dant 10 ans, la plupart des pro- blémes pouvant se résoudre a Vaide d’un bout de ficelle et d’une boule de gomme a ma- cher. Et la liste continue. L’industrie aéronautique - et les autorités gouvernemen- tales sont apparemment-d’ avis qu’il est superflu d’informer les voyageurs qu’en six ans, ‘on a trouvé 506 supports de moteurs défectueux sur les ré- actés commerciaux. Les fabricants de boissons gazeuses inondent le pays de bouteilles qui explosent, puis se rebiffent quand Ottawa leur demande gentiment de ne plus utiliser ces récipients. I] parait qu’au moins un fabricant a déclaré qu’il attendrait que Soit promulguée une ordon- nance formelle du gouverne- ment pour obtempérer. Et pourtant, ce sont les pe- tits détaillants luttant pour sur- vivre, les distributeurs d’auto- mobiles, les agents de voyage et autres entrepreneurs indé- pendants qui sont aux pre- miéres lignes et servent de cible a la plupart des plaintes du public au sujet de ces abus. De. plus, ces petites entre- prises sont forcées d’accepter ces critiques, en particulier si elles mettent en pratique ‘Vaxiome selon lequel “‘le client. a toujours raison’’. _ Que faire alors? Il est grand temps que le monde des affaires - et plus particuliérement les dirigeants des grandes compagnies - don- nent des réponses honnétes au public sur la qualité et la poli- tique des prix. - En éludant les questions embarrassantes ou en faisant de l’obstruction, Vélite des grandes compagnies canadien- nes est en train de miner lente- ment, mais sfirement, la con- fiance que la population garde encore pour le systéme de la li- bre entreprise. Chémage et civilisation des loisirs La popularité du nouveau gouvernement fédéral au sein de la fonction publique, vient d’exécuter une dégringolade vertigineuse. Rien la de bien étonnant. L’annonce que la promesse électorale de réduire les effectifs.sera tenue et que 60 000 fonctionnaires seront congédiés, sur une période de trois ans, n’était pas particuliérement apte a susciter Philarité. La situation du marché du travail est a la fois complexe et absurde. Certains soulignent l’urgence de créer des emplois, tandis que d'autres insistent sur la nécessité de réduire les budgets, ce. qui entraine inévitablement des congédiements. L’accroissement naturel, l'immigration, la proportion de gui en plus élevée des femmes au travail, ont contribué a l'agrandissement de la population active. La création d’emplois ne parvient pas a suivre la cadence. D’autant plus que la machine remplace homme de plus en plus. Prenons l’exemple des j journaux et de l’imprimerie. Il fut un temps ot l'on composait un texte en prenant les caractéres, un par an. Aujourd’hui, la majorité des journaux utilisent la photo-composition et limpression par le systéme offset. Le personnel s’est trouvé considérablement réduit, et l'on va passer a une nouvelle étape qui verra la disparition d’une profession: celle de maquettiste. Une machine, actuellement a I’étude, dotée d’un grand écran de télévision, permettra non seulement de commoner ‘textes et titres, mais également de réaliser la mise en page. en ee ee ee ee ee ee oy cite Tah 28 OF» Dike nei Une seule salgtion au probléme inextricable du chémage: la civilisation des loisirs. Il en est question depuis longtemps; il ne reste qu’a linstaurer. D’ailleurs, la direction est déja prise et le mouvement va 8 ’accélérer: la semaine de trente-cing heures ou celle de quatre jours. n’a plus rien de stupéfiant. La premiére mesure a prendre pourrait bien étre de donner chaque emploi 4 deux personnes, créant ainsi la semaine de Mg, heures. — seis ee “ARM SFA <4 BH HO 6 6.6. % i ied et i, & Les voyantes devraient interroger leurs boules de cristal et nous révéler | ae quand seront instituées l’année de travail de six mois et la retraite obligatoire i a quarante ans. “Jean-Claude ARLUISON __ eaeeaa as okt ‘Tétude et l’enseignement de la-langue francaise en Tes AAS YVR SSS Réduisez vos impéts avecundon dla Fondation LeSoleildeColombie Voici la répartition actuelle des dons: -M. André Piolat: $500 Le Soleil de Colombie: $500. Librairie Le Soleil: $250 Mme Margaret Andrew: $25 M. Gérard Page: $20 anonyme: $30 eo - anonyme: $100 Cercle Francais de Coquitlam: $20 M. H.A. Descamps: $150 M. Louis Abgrall: $30.00 ‘4 La Fondation Le Soleil de Colombie est enregistrée a Victoria, C.-B. sous l’Acte des Sociétés et avec Revenu Canada Impét, qui!’a autorisée 4 remettre des recus aux donateurs qui pourront s’en servir pour ~ réclamer en déductions d’impéts les dons versés. La Fondation est administrée par un consell composé de huit membres: Président: M. André Piolat ur Anonyme : $10.00 ayy Nice Reseda: Be race Lamar: Suge on Chet 2 Horizon Publications Ltd (David Radler]: $500.00 Ys Trésorier: M. Jean Aussant, Directeur-Gérant de la M. Walter A. Herring: $50 an ’ Caisse Populaire de Maillardville. M. André Chollat: $20.00 a Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente M. Yvan Malboeuf: $5.00 : : ue de la Commission Scolaire de Vancouver, M. J.J. M. : $50.00 ; aS ee ise Secrétaire-adjoint: M. W.A. Herring, directeur du M., L. H. : $100.00 ; wi Mme Marcelle Courteau: $10.00 département des langues, école secondaire Eric M. Russel E. Perret: $25.00 Hamber. Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat. ro-c--c- oe Conseillers: Dr. Charles Paris, Secrétaire du Conseil , Fondation Le Soleil de Colombie des Chrétiens et Juifs | ; ° M. David Radler, président Sterling newspapers. 3213, rue Cambie | Vancouver, C.B. V5Z 2W3 ice: Oui, je crois que l'avenir du frangais _ dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant — de $F ..srrrcccrscccscoseseesenes 7 TOTAL : $2395 — q SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir Colombie-Britannique par lintermédiaire de bourses, prix, etc. : ENO Moe ae cred ee Les dons doivent etre envoyés a: 1! ADRESSE ai Lac Tal Meet aS ee ane cou sgenavesobeedeseceete La Fondation Le Soleil de Colombie : 3213, rue Cambie Vancouver, C.-B. V5Z 2W3 VILLE : | CODE POSTAL : ? aE fe Loe ee ee ia ee eee ie: