2— Le Soleil de Colombie, vendredi 13 avril 1984 LE ke a7 Eee LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Rédactrice en chef: Annie Granger Journaliste coopérant: Jean-Francois Fournel Composition: Daniel Sans-Cartier' Secrétaire: Héléne Adl PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3283, rue Main, Vancouver, C.B. V5V 3M6 Téléphone: 879-6924, 879-6656 APFYeé Courrier de deuxiéme classe a 1000.00 Plolat André 2.605... .3 LESS a Suse eee Chapleau Mireille eececees eeecee eee erereccecc ese the Dntrie Peter oa cee ans Ss iaan bale ose cigs nas CASA Souchotte Robert (Saskatchewan) ................150.00: Holland Raoul et C FapOn) 6 ees iss s oo ve TRL OO, Darrigrand A.et M. ..........0ccesceseceseceee ee 150.00! Anonyme (Delta,C.b.) ....... a ee Anglophone anon Rasen: ice Sc reas eewaaseeaiees een atier = e: Sok atbaisa Caw ow antecne cee Roy Marie Anne (Montréal) .............2.+0+++++ 230-00) e ERS A oe Soe EN Cosdhi E cats ds Soh s ile ae Se ae - Napoléon Gareau.........ssesereseeseseeesere es + 25.00! Anonyme —* tr ete eee eee See T ETT Pe eee es! 20,00! Oui, je crois que l'avenir du frangais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant de $............. NOM 3.2. Sea a PRNUINGE <6 ooo ‘Fondation Le Soleil de Colombie 3283, rue Main Vancouver, C.B. V5V 3M6 ee Courner des lecteurs........ Tempéte dans un verre d’eau Au goupe de réflexion La SAV., bur. 203 1008 Homer, Vancouver. Le conseil d’administration de l’Association francophone de Kamloops, lors de sa réunion du 23 mars dernier et aprés avoir pris connaissance des grandes lignes des idées présentées par le «groupe de réfléxion», a décidé 4 ]’una-! nimité que de telles critiques ne font que renforcer les divi- sions qui semblent exister au sein de la francophonie: en C.B.. : Le Conseil d’administration a donc décidé de réitérer sa confiance 4 la FFC. A la méme occasion, il s’éléve con- tre la campagne de dénigre- ment menée contre un fonc- tionnaire fédéral et déplore que le seul journal franco- phone de C.B. ait monté en épingle ce qui n’était, aprés_ tout, qu’une tempéte dans un verre d'eau. Au nom du conseil, Yves Merzisen, Président. de 1l’Association franco- phone de Kamloops. Gros merci ! Chers amis, Il y a environ deux mois que «Les Danseurs du Pacifique» ont ‘inauguré: leur campagne de financement pour le voya- ge au Japon. Nous tenons 4 remercier tous ceux qui y ont contribué d’une facon moné-’ taire ou autre pendant ces deux mois. Les organisateurs japonais ont reporté le «1984 World Folkloric Dance Festival» afin de le faire coincider avec Vexposition «Tsukuba» en avril-mai 1985. Pour ce festi- val, ils n’ont sélectionné que huit pays candidats excluant le Canada et J’inscrivant sur - une liste d’attente trés peu encourageante. Aprés avoir évalué nos chances de parti- cipation et 4 cause de notre impuissance vis-a-vis ces der- niéres décisions, il nous appa- © rait fort sage de ne pas miser sur ces faibles probabilités et d’annuler carrément notre candidature. C’est avec beau- coup de regret que nous devons annoncer a la commu- nauté franco-colombienne que notre voyage est annulé. Nous tenons tout de méme a vous dire que «Les Danseurs du Pacifique» ont toujours intention de faire un voyage outre-mer. Nous attendons la liste des festivals qui auront ‘lieu au printemps-été 1985, et un choix se fera a partir de cette liste. Encore une fois un gros merci dela part de tous les danseurs. Votre appui et votre intérét trés vite manifesté nous ont fait trés chaud au coeur. Nous sommes fiers d’étre en quelque sorte les ambassa- deurs de la communauté franco-colombienne. Les Danseurs du Pacifique. Lettre a Serge Joyal M. le Ministre, . Nous vous remercions d’avoir bien voulu nous ren- contres le:vendredi 30 mars 84 au bureau régional de Vancouver. Au cours de cette rencontre ou j'étais accompagné de Jeanne Baillaut, directrice culturelle du Centre culturel colombien et de Yves Bajard, porte-parole du groupe signa- taire de la pétition du 27 février dernier, nous avons d’abord exprimé notre posi- tion au sujet du programme Kaléidoscope, expliquant que, si en effet le programme était de nature éducative qu’il était du domaine provincial et que nous étions d’accord avec vous que c’était au Ministére de I’Education de la subven- tionner. ; : Toutefois, tel que confirmé depuis, et en particulier par la lettre du. Ministre provincial de l'éducation Jack Heinrich, en date du 27 mars, mais recue le lundi 2 avril, le délai recu pour négocier un sub- _ vention auprés du gouverne- ment provincial fut insuffi- sant. D’autre part, aucune subvention n’est assurée, a cause d’abord des restrictions budgétaires et également de l'incertitude du statut du pro- gramme, c’est-a-dire de savoir s'il est de nature culturelle ou éducative. Nous incluons sous pli le lettre du Ministre Heinrich. En deuxiéme lieu, nous avons pu vous indiquer que la pétition du 27 février était en fait signée par douze per- sonnes représentant dix orga- nismes ayant un membership totalisant au moins 1200 membres. Nous vous avons signalé de nouveau qu'il existe un malaise réel entre la communauté francophone de Vancouver et votre bureau régional et que le Centre culturel colombien n’est pas le seul organisme 4 se plaindre. Ensuite, nous avons expri- mé notre indignation concer- nant les prises de position du Secrétariat d’Etat concernant le Centre communautaire avant méme que le Comité, consultatif n’ait remis son rapport. Enfin, nous avons briéve- ment abordé le malaise oppo- sant les organismes de Vancouver a la Fédération des Franco-Colombiens,_ indi- quant que le «centre» de cette derniére ne répond pas aux attentes des organismes en question et n’est pas représen- tative de ceux-ci. Et que le coat total de cette machine administrative est beaucoup trop cher et trop lourd. Nous sommes ressortis de cette rencontre, M. le Minis- tre, satisfaits d’avoir pu expri- mer nos griefs et optimistes qu'une nouvelle ére d’échan- ges positifs entre nos-organis- “mes et votre bureau provin- cial est en train de poindre. Nous avons d’ailleurs pu cons- tater a cette occasion que les objectifs et les’ activités des organismes, membres du groupe de réflexion, coin- cident de trés prés avec les politiques du nouveau pro- gramme de soutien aux lan- gues officielles. Veuillez accepter, M. le Ministre, nos sentiments les plus sincéres. Vincent Pigeon, Président humour Deux dames snobs. parlent musique: — Oh, chére amie, hier, j‘ai acheté un disque sublime, mer- - veilleux. — Etde qui? — De Bach! — De Jean-Sébas- tien ou Offen? Si votre ancétre s’appelle Lemieux En 1979, VAbbé Lucien Lemieux se vit remettre par le pére Wilfrid Lemieux, capu- cin, le fruit de sept années de labeur, soit 11,500 fiches généalogiques. Se sont ajoutées quelques 5,000 autres fiches compilées par Paul Lemieux qui, depuis le travail d’André Lemieux et de l’Association, a probable- ment ajouté quelques 5,000 autres fiches au fonds généa- logiques de la famille : un total d’environ 20,000 fiches. Des recherches poursuivies par l’Association dans les Archives de France ont per- mis, documents a l’appui, d’étendre les connaissances généalogiques de la famille jusqu’a l’an 1384 (600 ans d’existence prouvée) et de situer le village d'origine a Canteloup prés de Cherbourg. Incorporée le 4 novembre 1982, l’Association a tenu sa premiére réunion le 4 décem- bre suivant 4 Drumondville. A l’été 1984, il y aura prés de trois siécles et demi que nos ancétres Pierre et Gabriel Lemieux se seront établis en Terre d’Amérique. Cela méri- tait. d’étre souligné par un rassemblement de leurs des- cendants. En venant a la féte que les Lemieux tiendront les 3, 4 et 5 aout 1984, vous pourriez satis- faire votre curiosité sur tout ce qui touche votre famille. D'ici 1a, une €émission de Michel Jasmin au _ réseau TVA, jeudi le 26 avril pro- chain, sera consacrée aux Lemieux. Pierre Lemieux, président, University’s Women ’s Club — Jim Pattison serait actionnaire de magazines pornographiques L’Association connue sous appellation anglaise «Univer- sity Women’s Club» de Vancouver a _ présent€é un mémoire retentissant le 3 avril dernier, lors des audiences du Comité spécial sur la_por-- nographie, tenues a l’Hotel Vancouver. Représentant Association, Mme Catherine ' Stevenson a soumis un mémoi-_ re qui dénonce clairement 3 ~ aspects particuliers reliés 4 la pornographie.- En premier lieu, JlAssociation s'insurge contre la trop grande facili- té avec laquelle les adultes et méme les enfants peuvent avoir accés a ce matériel indé- sirable, que ce soit sur les étagéres des dépanneurs de quartier, sous forme de vidéo- cassettes vendues dans de nombreux établissements ou encore de films présentés a la télévision par certaines chai- nes de la télévision payante. © D’autre part, 1|’Association dénonce le caractére légal et les bénéfices extravagants _empochés par des hommes d'affaires désireux de se faire passer comme étant des cito- yens au-dessus de tout soup- con. Pour illustrer’ ces pro- pos, l’Association a cité le nom de l’homme ..d‘affaires sien connu, Jim Pattison, ‘président d’Expo 86 etl’un des ‘principaux actionnaires d'une ‘compagnie spécialisée dans la rdistribution de magazines ‘considérés pornographiques. Finalement, — |’Association s’éléve contre le- mutisme: de certaines autorités qui igno- rent. trop souvent. les consé- quences désastreuses. de . ce’ libre- accés a la pornographie dans notre société. Le mémoi- re présenté faisait état d’étu- des démontrant que de nom- \breux cas de viol, d’actes de violence contre les femmes et les enfants semblent directe- ment refiés 4 ce type de pro- pagande haineuse qui a trou- vé refuge en Colombie britannique. au’ Canada et des *- Finalement, - Dans son exposé, Mme Stevenson a _ expliqué les démarches qui ont -conduit l’Association des femmes uni- versitaires de Vancouver a. prendre position et a se faire entendre. Tout d’abord, il s'agissait de réagir en faveur d'un climat plus favorable ou les enfants peuvent faire l’apprentissage de valeurs con- “tribuant a T'épano de l'individu. A ce propos, l’Association est d’avis que le climat et l’environnement actuels se sont grandement détériorés au point que des réajustements s'imposent. Une autre raison motivant une telle prose de position est le désir de faire contrepoids, - comme l’a d’ailleurs souligné un membre du Comité, 4 ceux qui s’objectent et prétendent que seuls Ies groupes fémi- nistes radicaux s’opposent a la ~ pornographie. Sur ce point, Association s'inscrit en faux et propose au contraire une série de recommandations visant le respect de la loi, un plus grand contréle du maté- riel pornographique importé amen- dements importants au code criminel. Madame Stevenson a fait état du degré de préoccupation que le sujet de-la: pornographie a suscité ‘au seir de la\Fédération:cana- dienne des femmes: universi- ° taires. Déja, depuis 3 ans, la section québécoise de la Fédé- ration a mené-une série de travaux et formuledes recom- mandations pour contrecarrer V'ampleur du malaise porno- graphique au Canada. La Fédération canadienne a méme fait des interventions auprés des autres organismes- membres dans 52 pays et entend poursuivre son lob- bing auprés’ des gouverne- ments dans ce sossier des plus important pour les enfants, les femmes et les hommes égale- _ ment. Librairie Le Soleil Des San-Antonio, d’aventure et surtout d’espionn vente a la librairie Le Soleil de Le prix de ces romans d’occasion varient entre 50 cents et 1 dollar. Librairie Le Soleil 3283, rue Main Vancouver, tél.: 879-6656. romans _policiers, e sont en lombie. SiS iy Sa es era ad ha Ama ahaa 4 Athans oP odiaiiece i RS ets GAC a, SR Sp ati EBB St gal sooner Safe Sat PURE: saat} Sian os ‘an Hee Se