si Fe ps rary oe en en Be Ck LE SOLEIL LC GETVE East Courrier de 2éme classe Second class mail no. 0046 VOL. 19 No 11 VENDREDI 11 JUILLET 1986 Le spectacle d’Urban Sax a@ Expo La nuit saxofolle Lascéne se passe sur la Place des Nations, lundi 7 juillet, tard dans la nuit. Des flots de mousse blanche se déversent lentement sur une foule Gorhan Sen strangesinsectes r d’un autre monde, s éloignent sur False Creek. Le public applaudit. Debout. Et la, dans un moment de folie, un garde de la sécurité plonge ses mains dans la mousse, en saisit une volumineuse brassée... et I’écrase sur la casquette de son collégue! La scéne est véridique. Et elle dit mieux que toute démonstration le grain de folie qui s’était abattu sur Expo, ce soir la. Cette folie, seul Urban Sax pouvait la déclencher. Seul un p sesthia de cette qualité, de cette intensité pouvait faire - sortir ces eat hed par trop es de leur réserve. Car cette heure-et-demie de mise en scéne grandiose était pach Soar ea it son lot da chaque moment, Gecesrenen ce comes alte ere - beaucoup de ceux qui y ont assité I'événement deP'été 86a Vancouver. Et je ne doute pas a teratee dans le passé d’Urban Sax... "Lee? Scarabs? Fourmi vlan? Une ene répnes la magi Urban Sx, ql env a Place des Nations lundi 7 juillet au soir. Comme des libellules magiques Par Elise Fontenaille La Place des Nations est noire de monde. Sur un toit, les Indiens préparent leurs percussions. Un étrange frémissement parcourt le site d’Expo. C’est l’attente. Un faisceau de lumiére orange balaye les poutrelles métalliques pendant de longues minutes, et simmobilise soudain: un étre vétu d’un scaphandre d'argent descend du ciel, suspendu 4 un fil. A mi-chemin entre ciel et terre, il s'immobilise, embouche son saxophone, et joue. C'est .le signal. Bientét, ils surgissent de partout. Urban Sax, étrange tribu : habillés d’ar- gent, le visage masqué, le dos recouvert d’élytres transparentes, ils évoquent la libellule, le scarabée, la fourmi volante... Certains traversent l’eau sur une barge, comme sortis d'une épaisse fumée bleue. Ils en-— tonnent une melopée grave et lente comme une couche de brume ov vibrent les cuivres de dizaines de saxophones de tonalités différentes. Soudain tout s’accélére. Ils viennent de partout. Descendent des toits, glissent des murs, rampent parmi la foule. Le son est partout a la fois. Cornemuses, ‘Suite en page 2 30 CENTS Campbell River Ouverture du Centre francophone Par Daniel Savas Grace au travail énergique et a l’enthousiasme abondant de nombreux bénévoles, le nouveau centre francophone de Campbell River, appelé “Le Rendez-Vous”, a pu ouvrir ses portes a la communauté le 28 juin dernier. Incluse dans le programme du “Festival du Saumon” de Campbell River, l’ouverture du Centre 4 10h00 a débuté par des activités qui se sont prolongées toute la journée. Le soleil et la musique des Vigneault, Ferland, Paquette et autres ont attiré de nombreux curieux, des réguliers et plusieurs nouveaux qui ne cachaient pas leurs com; pour le Centre. L’ambiance chaleureuse de l’intérieur du Centre dévoilait un décor simple de plantes et fleurs, des meubles confortables, une bibliothéque, une musique variée et les visages toujours souriants des dévoués de l’Association. Tout cela portait a la jasette et aux rendez-vo d’amitiés. Pour l’ouverture, on a présenté une exposition d'art mettant en vedette certains artistes locaux, et on a offert aux visiteurs de quoi boire et grignoter. De 14h00 4 15h30 un groupe de musique local, “Bright Waters”, est venu entrainer la salle de sa musique classique espagnole jouée — merveil- leusement sur sept guitares. Une caméra de “Campbell RiverTV” était 14 pour capter l’événement sur les ondes de télévision, ce qui a fait une bonne publicité a l’Association francophone de Campbell River. Trouvé au coin de la rue Cedar et le lle avenue, ce batiment d’extérieur tudoresque a été. -complétement retravaillé en un mois par les membres de la communauté. “On a eu de l'aide comme on n’en a jamais eu auparavant”, dit la nouvelle présidente Suzie Dionne, fiére que le travail ait attiré tant de Suite en page 2 Tabagie - Il est des chiffres choc! Au Canada, 35% des Anglophones fument, contre 43% des Francophones. Pas la peine de mégoter, le résultat de ce sondage Gallup est sans appel. D’aucuns essaieront de nous intoxiquer en invoquant des mentalités, des styles de vie différents, la “West Coast” contre la Belle Province. Une bouffée daérobic contre un paquet de sotrées entre amis.. La réalité est toute autre. Je vous la livre sans parlent anglais n'ont pas besoin de drogue, le “h” aspiré leur: -suffit. Autrement dit, si vous voulez arréter de fumer, apprenez Vanglats! : ceux qui Oncle Archibald