2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 7 octobre 1988 7SUR7 e Wy Wy MVE Ve . COURRIER Plus loin encore vers la paix «Plus fort, plus loin, plus haut», c’est (@€ peu pres) lal devise olympique, devise qu’ont prise au sérieux nos jeunes athlétes. Les 72. athlétes britanno-colombiens __rentrent! cette semaine alaplus belle des: provinces, couverts de gloire.; Non seulement celle des) victoires et des médailles, mais celle plus durable d’avoir menéi} Ihumanité encore plus loin, vers la paix. Félicitations! Aéroports en croissance Les aéroports dits «commu-| nautaires» de la province, en pleine croissance, recevront une aide gouvernementale destinée ales aider a faire face a la demande accrue de services et, suivant, desécurité. C’est de labonne nouvelle qu’apportait a \'Association l’aviation civile, réunie en congrés a Penticton, le Ministre des Transports. Et, au cas ou les congressistes oseraient penser que les promesses du ministren’étaient que des paroles en l’air pour nos aviateurs, il a précisé que les! pistes de Masset, Nelson et: Pendleton recevront a elles seules le joli cadeau de 720 000 dollars. Libre échange ou non ? Les britanno-colombiens, qu’un tel traité toucherait durement - agriculture, péche, foresterie, viticulture - auront, enfin, leur mot a dire au gouvernement des Bleus. Les élections auront lieu le 21 novembre. Les électeurs seront inscrits par des recenseurs du Bureau des Elections, dans la semaine du 14 au 21 octobre. Si vous avez des questions, les bureaux de comté du Parti Libéral se feront un plaisir d’y répondre, initiative reprise par les Néo-démocrates dans quel- ques comtés, mais apparem- ment étrangére a la philosophie conservatrice... Ou alors, infor- mez-vous auprés du bureau de renseignements du gouverne- ment fédéral ,au 1-800-663-5555. A Vancouver, le numéro est 666-5555. Saignez! La Croix-Rouge provinciale fait face a une telle pénurie de sang que certaines interven- tions chirurgicales seront annu- |ées a moins.d’un changement radical de la situation. Il s’agit' McCrea, Paul & Long# avocats Andrew Halper Domaines de pratique : - droit d’immigration - litiges civils- -dommages corporels Service en frangais 300 - 839 rue Cambie, Vancouver, B.C. V6B 2P4 Téléphone : 662 - 8200, télécopieur : 662 - 8225 ' libéral, B.A., L.L.B. , D.E.A. (Sorbonne) 1988 nouvelle année, nouvel: agent culturel a la Fédération: des Franco-Colombiens; on se dit: «changement?». Mais oui, aprés quelques semaines la nouvelle agente culturelle s’oc- “Cupe des artistes et met en chantier un répertoire des artistes | francophones’ en Colombie-Britannique. Apres donc proposition au Conseil d’Administration de la: FFC et son acceptation (du moins on l’imagine), le projet peut démarrer. Une équipe est constituée et, pendant des: mois, elle construit, articule, élabore, peaufine cette mini encyclopédie culturelle Franco- Colombienne. Les artistes de tous calibres se préparent donc, et ce avec une joie intense (on s’occupe d’eux), a communi- quer les informations requises a faire des photos, a plancher sur leur résumé... Ils en parlent autour d’eux, font méme de la publicité et puis... crac! Le Conseil d’Administration de la Fédération des Franco- Colombiens décide de freiner le projet qui était devenu une réalité, c’est-a-dire de ne pas publier le répertoire cette année alors que tout était prét, c’est-a-dire de réduire le format initial, c’est-a-dire d’annuler un travail professionnel, c’est-a- dire de reporter a une date ultérieure la publication, c’est- a-dire de demander aux artistes; qui ont perdu de I’argent et du temps a préparer leur présenta- tion, de tout recommencer dans un an!... La FFC donne V'impression de dire: «Nous ne sommes pas capables de finir un travail», Raison invoquée: «Les demandes de subventions nont pas fait rentrer l’argent escompté»??? Est-ce a dire, mesdames messieurs, que vous employez plusieurs personnes, mobilisez plus d’une centaine dartistes sans avoir, au préalable, acquis une assurance financiére ala bonne marche du projet? Est-ce a dire que vous ne pouvez assumer vos respon- sabilités? C’est pourquoi se posent les questions suivantes: Quand la FFC, qui représente beaucoup d’associations Francophones, arrétera-t-elle de se ridiculiser? Quand, avec les fonds dont elle dispose, essaiera-t-elle de faire des choses concrétes? Quand s’occupera-t-elle donc des Francophones qui habitent en Colombie-Britannique? Les mots manquent pour qualifier une telle désinvolture. R.H. Le Soleil de Colombie a interrogé Yves Merzizen qui tenait a faire une mise au point. La voici. «Nous n’avons pas arrété le projet de catalogue culturel. Nous I’avons seulement freiné. Si nous avions poursuivi, nous allions vers un déficit de 10 a 15000 dollars. Ce projet a obtenu un feu vert sous I’aval du Bureau de Direction. Nous devons d’abord réunir les fonds puis faire le travail; c’est une régle élémentaire de gestion. Nous savons que ce catalogue est important pour les artistes. Nous les comprenons. Qu’ils sachent trois choses: - Premiérement, nous tentons toujours d’obtenir des fonds de la part du Ministére de la Communication et du Secréta- riat d’Etat. Cela demande du de la pire situation depuis cing ans. Donner son sang c'est indolore, rapide et facile. Des centres Croix-Rouge vous attendent partout, partout en province, et de beaux docteurs et infirmiers, de ravissantes et sympathiques médecins et infirmiéres, vous tiennent la main et vous donnent un café gratuit parlasuite. Qu’attendez- . vous, donc? ce que les libéraux gagnent quinze ou vingt, les néo-démo- crates dix ou douze, et les conservateurs quelques «cha- teaux-forts» dans la Vallée du Fraser. Mais la bataille s’annon- ce un peu partout bipartisane. Ainsi, dans Vancouver-Est, Mme Margaret Mitchell; dépu- tée sortante, fait face au candidat libéral canadien- chinois Leung qui lui ménera la _ vie dure. Quant au conserva- Elections et pronostics La carte électorale de la province a changé, et de beaucoup, depuis 1984 date des derniéres élections. Notre pro- vince aperdu un comté, celui de Vancouver-Kingsway pourtant au-dessus de la moyenne nationale de population des comtés électoraux. Par contre, elle en a gagné cinq autres. Nous serons appelés ainsi a élire trente-deux députés et députées, ce 21 novembre. Lors du dernier scrutin, les britanno- : colombiens ont cru bon d’élire 19 progresso-conservateurs, hu huit néo-démocrates, et un aux 28 siéges de la Chambre. Sur les 32 siéges du teurs de ce. comté, ils ont préféré au candidat local un inconnu parachuté de comté voisin. Ce scénario se répéte déja un peu partout, et il y aura des batailles homériques libé- -fal-NPD dans la plupart des comtés. Bruit de fond symphonique L’Orchestre symphonique de Vancouver, soucieux du bon équilibre psychique et spirituel des britanno-colombiens, re- part en voyage, cette fois dans la Vallée du Fraser. Reposez- vous donc des_ discours politiques, des mauvaises nou- velles mondiales... La musique, c’est I’harmonie... temps... - Deuxiémement, nous publie- rons ce catalogue avec les moyens du bord. Cela veut dire qu’il sera sans doute moins luxueux que prévu [sans papier glacé ni photos couleurs]. - Troisiémement, nous espé- rons que ce catalogue verra le jour avant la fin de l’année 1988.» Cher Soleil, Voici un chéque de 15 dollars. Je suis en retard! Pardonnez- moi. Trés bien tous ces articles de voyages! Particuliérement les derniers sur Séoul. - Avant j’aimais bien l’oncle Archibald, maintenant... je l’aime moins. Ne peut-il revenir comme il était avant? Je trouve qu’il n’est pas poli du tout. Son langage n’est pas un exemple de la beauté de la _ langue francaise... Quand je pense qu'il y a des 6tudiants qui essayent de le traduire en anglais! hum! Amicalement a tous. Edith Huish Vous savez, la vieillesse ne réussit pas a Oncle Archibald... impossible de le changer, il a un caractére de plus en plus difficile. Quand on entre dans son bureau sans frapper, il se met a hurler. Quand on frappe a la porte, il refuse de répondre. Méme I’équipe du Soleil a du mal a le supporter... On fait avec... Mais c’est dur, pour nous aussi! Un grand merci a M. Spagnolo. Espérons que nous avons une longue suite de ce «passé mémorable» que tres peu de canadiens connaissent. Cela balancera |’équilibre avec ce trotteur qui nous ennuie avec ses récits depuis si longtemps. J’avais décidé de ne plus renouveler mon abonnement car plus rien ne m’intéressait dans le journal. !l y avait bien les mots croisés mais ils disparais- saient assez souvent faute d’espace. Depuis deux ans, j'ai écrit quatre lettres qui ne sont jamais passées. Lorsque je téléphone pour m’informer, on nel’apas vue ou on la passera la semaine prochaine ou on manque de place ou encore on l’a égarée. Franchement, on ne croirait pas que ce journal est canadien. Mais voila que M. Spagnolo nous revient avec ses récits qui m’avaient beaucoup manqué. Bravo M. Spagnolo de nous faire connaitre notre chez-nous. Aussi, Madame Rose Blanche avaient de belles legons de géographie. C'est si grand notre beau Canada; on ne le connait pas. Le programme «Génies en Herbe» ala télé nous montre de grands savants. Bravo! Pour la troisiéme année consécutive, le Canada rempor- te la palme. Mais lorsqu’ils restent bouche bée, ce sont devant des questions concer- nant le Canada. Non, on ne connait pas ce grand et beau pays. Ici, j’ouvre une parenthése pour vous poser une question M. Spagnolo: en 1975, la ville de Calgary fétait son centenai- re. Mais la ville existait depuis fort longtemps. Est-ce que vous pourriez m’éclairer sur ce sujet? Car son nom était «Le Fort dela Jonquiére». Pourquoi on lui a donné le nom qu'elle porte aujourd’hui?(...). Continuez M. Spagnolo vos récits historiques. Vous savez mieux que moi comment vous renseigner. Je crois que je vais renouveler mon abonnement. Mme Madeleine Bournival Bravo! Voila un geste, chére Madame Boumival, que vous ne regretterez pas! Monsieur Spa- gnolo ne peut qu’étre sensible aux louanges que vous lui adressez et vous pourrez, dés cette semaine, le retrouver dans nos colonnes. Nous avons cru comprendre que vous ne débordiez pas d’affection pour ‘notre «trotteum, Jean-Claude Boyer. Savez-vous, chére Mada- me, que tout le monde ne pense pas comme vous? Lisez a ce sujet la lettre d’Edith Huish...De nombreux ‘lecteurs apprécient les articles de Jean-Claude Boyer. lls ont l’avantage d’étre é6crits dans un style agréable et humoristique, sont accompa- gnés de superbes photos et rapportent des moments vécus et inoubliables. En tout cas, chére Madeleine (on peut vous appeler Made- leine?) continuez a nous écrire. ‘La persévérance paye! Avouez- le, vous l’aimez bien notre joumal, non? L’équipe du Soleil. “Iq Catornbi aG SION Le seul journal en frangais de la Colombie-Britannique Président-Directeur: Jacques Baillaut - Rédacteur en chef: Patrice Audifax - Journaliste-coopérant: Patrice Romedenne Photocomposition: Suzanne Bélanger - Coordinatrice administrative: Diane Poissant Publié par le Soleil de Colombie Ltée prochain scrutin, on s’attend a Nigel Barbour 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 era | Aseccietion de la 3 . = «22%: Canadian Brasdesting Corporation APF ri ‘ Mito 4 Seaapmaias Fed 683 7092 $y" Société Radio-Canada emas= Québec 683-6487 Abonnement 1 an: Courrier de 26me classe - Canada, 15$ -‘€tranger, 20$ | Numéro d’enregistrement: 0046 aie ns Bourbeau Pour tous vos besoine Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement Representant Commercial publicitaires a la radio signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de Sales Representative E | raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un et a la télévision . numéro de téléphone et d'une adresse afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec (604) 662-6494 de Radio-Canada. nos correspondants. Toutefois, ala demande, les adresses et numéros de téléphone (604) 682-2031 Res. pourront ne pas étre publiés. |