fet, au Rwanda, 6, Le Soleil de Colombie, 11 octobre 1974 Le Rwanda : Le pays des vertes col. lines de Est africain par M. Joseph NSENGIYUMVA, Ambassadeur de la Republique Rwandaise au Canada SOMMETS : I. ieee ar Se. Sa - é Lao Idi-Amin-Dada 0 50 « — > tiiometas = 2 = Kadsinibr |W Saf tsi OO Ee, & 2 Niragongo |\OUGANDA!| » 3- Sabynyo & ; lay “4 - Muhabura ft Parc Nat. me ee a Rutshuru cee Volcans Kakitumba es oe qq . oh ss ne = Pate National é ae LIAN ‘ Wars ‘dela Kagera a Bs AD 1 E-Butere® Wea ues Ni 3 fet, oo Biimba | off ES, = — 4507 Ruhengiri @ \. aN bats WKS Sahin NS 4 ‘grec ie : oRulinda “ LACKIVU. Saseny! oe oe Gitaram © _ KIGAL Rivamagana, wre CAS a “ALY _Muhadi ng Kibungu NECESSITE DE L’AIDE EXTERIEURE S’il yaunpays au mone qui n’a pas a rougir de la coopé- ration internationale,c’estle R da. Ce petit pays afri- ’immense Adi Amin et aH TanZanie, 1’étendue du Nouveau- Brunswick, mais compte 4 millions d’Ames, c’est-a-di- _ re des bouches 4 nourrir, des enfants A scolariser, bref, tout un monde 4 mettre sur les rails du développement, sans autres moyens que la volonté de réussir. En ef- 90% sont agriculteurs, et tout indique qu’ils le resteront _ long- temps, 4 moins que par mi- racle, les quelques riches- ses dusous-sol, découvertes récemment, et l’augmenta- tion de la production agrico- le permettent en quelques années l’implantation d’une industrie de transformation au bénéfice de la population locale. Sur la base de trois - critéres principaux: le mon- tant en dollars du produit in- térieur brut par habitant, la part de l’industrie dans le produit intérieur brut total et le pourcentage d’anal- _ phabétes, les Nations Unies ont indentifié 25 pays, dont le Rwanda occupe la premié- re place, pour lesquels la se- gagnt de Vai - communauté internationale devrait faire un effort spé- cial pour permettre 4 ces pays de profiter adéquate- de international Certes, dans le courant ge- néral d’aide aux pays envoie de developpement, les pays de l’Empire occidental et le Canada ont contribué, depuis bientdt 10 ans, 4 l’ameliora- tion de la vie dans. le Pays des ‘‘Mille Collines’’, mais comme on sait, quelques grands.pays de l’Amérique latine et de l’Asie disposant des capacités . techniques, des infrastructures d’ac- cueil,ne laissent que des miettes 4 la majorité des sous-développés; d’autre part, des Administrations dune extréme complexi- té, mises en place pour gé- rer cette ‘‘manne’’des pays nantis, doivent revoir leurs méthodes de travail s’ils veulent que l’aide ait vrai- ment un impact sur la vie des simples gens de cam- Pagne en Afrique. Pour 1’ instant, il y a engouement a faire trop d’études pour garnir les armoires des érudits et établir des rap- ports sur rapports des mil- lions dépensés. voir suite page ue Les Francophones? dernier s’en tira 4 merveil- le, essayant d’éviter les lon- gueurs et @gayant par son humour de bon aloi, cette --assemblée (d’ordinaire, les assemblées sont toujours un peu austéres, n’est-ce pas.) M. Henrion adressa les fé- . licitations de tous A M. Bar-: St ag oe We ae pe Stage Glan aes fo We cours des années passées. Ensuite, on passa aurapport financier, lu par M. Scopaz- zO, qui lui aussi a montré un dévouement inlassable mais qui, malheureusement, an- nonca sa démission. | Une discussion des recettes (suite de la premiére pape) et dépenses fut proposée par M. Henrion et l’on put voir que les Francophones C.B. ne manoeuvrent pas si mal puisqu’ils ont un excédent en caisse et des parts so- ciales en banque. On fit un court résumé des activités de l’année: M. Scopazzo fit un rapport du camp de vacances - M. Bernard donna des dé- tails sur le voyage échange *‘Découverie du Canada’’ qui’ eut. lieu entre VEst et 1’Ou- est - M. Monnet parla des (bien entendu) pétanqueurs et -Mesdames Van Mende suite de la page 5 eurs anglophones ont refusé nos services parce que nous étions canadiens-frangais. N’est-ce pas 14 une attitude séparatiste. Il faut que vous compreniez bien, Mme Bail- lergeau, que pour un an- glais, canadien-frangais et européen francophone, ¢a fait deux! Les anglophones ne craignent pas les euro- péens parce qu’ils savent que ceux-ci réagiront plus doci- ~~ lement A l’assimilation que les canadiens-frangais. Ils se doutent que ces mémes européens abandonneront la bataille ,inguistique plus ra- pidement parce qu’il n’existe pas de loi spécifique en leur faveur et que le Canadan’est pas leur pays d’origine. Enfin, je considére révol- tant le fait que les europé- ens s’imaginent tout connaf- tre du © Canada-Frangais, méme quand ils n’y — sont installés que depuis quelques ee ee ee | ae ee oe mois ou quelques années. Pour bien apprendre A esti- Mer un peuple (et son histoi- re), il faut l’avoir étudié 4 fond, avoir vécu avec lui, avoir traversé les difficiles moments de la guerre quise livre au Canada depuis plus de trois siécles. [lfautavoir . su aimer sa culture, avoir discerné les valeurs qui la composent.e Combien d’euro- péens, qui ont décidé de s’ installer au pays, peuvent se. vanter d’avoir eu ce courage. Si vous étes venus, vous - et. vos semblables, vivre au Canada uniquement pour ‘‘a- voir la paix’’ et non pour vous ~ intégrer véritablement au peuple canadien, alors lais- sez-nous régler nos problé- mes seuls et ne vous mélez pas de nous apprendre Ales solutionner. Si jamais nous échouons, nous pourrons a- lors réciter notre ‘‘mea cul- pa’’ et nous ne vous jetterons pas la pierre! Nos lecteurs nous écrivent Si vraiment le Canada est devenu votre pays d’adoption (A vous entendre nous jeter dehors, on ne peut en douter) et si vraiment vous et vos. compatriotes vous considé- rez comme canadiens, di- tes vous bien qu’en cra- chant sur les canadiens- francais comme MM Julien Motte et Cie, vous crachez sur vous-mémes. Comme masochisme psychique, on ne fait pas mieux. En conclusion, j’aimerais féliciter M. Julien de ces 3 articles dans le Soleil du 20 septembre. Comme je l’ai mentionné au début, ses O- pinions s’avérent discuta- bles mais il a au moins le courage de les exprimer, tout comme Mme Bailler- geau d’ailleurs 4 la seule exception prés qu’il ne 's’a- baisse.pas 4 critiquer la vie privée ou la personnalité des gens. Carmel Varin, Vancouver Z TV FRANCAISE A TERRACE Peter Jones, le Directeur des Programmes pour la Skeena Broadcasting CFTK TV, a annoncé que des pro- grammes de langue fran- ¢aise seraient donnés tous les Samedis matins A comp- ter du 5 Octobre. M. Jones, parlant au He- rald, dit que cette décision était basée sur deux raisons principales. L’une, naturel- -c’est qu’il y a plu francophones dans la region couverte par la Skeena Broadcasting. L’autre, c’est que 1’on pense que des pro- grammes limités de fran- cais seraient bénéfiques pour ceux de tous Ages qui apprennent le francais. Il y aura 2 progrannes d’u- ne demi-heure pour les en- fants. Les deux sont des -programmes de marionnet- tes. Le premier intitulé Nic & Pic sera diffusé 4 10h00. Les héros du programme sont 2 souris qui voyagent 4 travers le monde dans un ballon dirigeable, rencon- trant des personnes depays différents. Le second appelé Jrujot et Delicat, sera diffu- sé 4 10h30. Ce sont deux pou- pées de caractére différent, qui rencontrent des situa- tions propres aux enfants. montrant la vie earine famille de Montréal. C’est un pro- gramme trés populaire au Québec. D’Iberville, ensuite, est un programme historique d’une demi-heure décrivant la vie des pionniers frang¢ais au Canada. Les 2 derniers program- mes seront En Vedette, un ‘ et tout le monde joyeusement se délecta des bons fromage de France accompagnés de vin rouge et blanc, au choix de chacun. Nous avons appris t0t ce matin le résultat du, croix da youvedd ieee d 29u2 1974-75 et nous nous empressons de vous le communiquer: Président: Max Drouker Vice- Président: Marcel Bernard - ; Trésorier: Marcel Bel- homme Secrétaire: Mme Hanze Directeurs:Mime yan Mende MM: . Portes (qui arrive juste de France) - Duval, Baillaut, Monet Merk - . Nos félicitations 4 tous ces “orliciels’. et espérons qu’ils _continueront la tra- dition Francophone CB:ser- vir avec le sourire et gar- FOr ‘der l’amitié au coeur. _ Puisse cet article vous en- courager 4 devenir bien vite membr=+ Jes Francophones CB et les alder sens leur tache. ABONNEZ-VOUS AU SOLE 25 $7.00 par an Z y aura ensuite un PECs LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT. 700 ouest, 16@me avenue, VANCOUVER, B.C. Telephone: 874-9622 dettes canadiennes et fran- gaises, et ‘‘nouvelles’’, un magazine politique d’une heure avec Pierre Nadeau, reporter bien connu sur la scéne francaise. Saluons cette initiative qui donne & bien des familles francopho- nes la possibilité de se re- trouver enfin dans leur lan- gue sur le petit écran! anne JTS ERI “: asi TRANSPORTS - SERVICE AERIEN DE LA REGION DU PACIFIQUE APPEL D‘'OFFRES. LES SOUMISSIONS, adres- sées au soussigné au 739 Ouest, rue Hasting, Vancou- ver, C.B:, V6C 1A2 portant sur l’enveloppe la mention: ‘*SOUMISSION POUR LA - RENOVATION DE L’EGOUT SOUS PRESSION DE 12 POU- CES DE LA CANALISATION PRINCIPALE’ A L’AERO- PORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER, C.B. - seront recues jusqu’a 15h00 — (HAP) le 24 octobre 1974. Les travaux consistent en principalement en 1’instal- lation de 3,300 pieds de tuy- aux de 12’’ Apression‘‘clas- se 150’, en ciment d’amian- te et accessoires connexes, pour remplacer 1’égoft prin- cipal existant. On pourra prendre connais- sance des plans, devis et autres documents au bureau du Regional Manager, Cons- — tructions Services, 739 Quest, rue Hastings,- Van- couver, ©.B. V6C 1A2 et en obtenir des exemplaires moyennant dépdt d’un ché- que bancaire visé de $25.00. 4 l’ordre du Receveur Géné- ral du Canada. Les plans et les spécifi- cations seront également ex- posés au Amalgamated Construction Association of B.G. =, 2675 rue’ Oak, A Vancouver et au Industrial Construction Centre Ltd. | 2430 avenue Wellington, 4 Burnaby, B.C. : J-A. Lenahan Administrateur régional, — Région du pacifique. Se Administration canadienne _ des SH SS aériens. Teles seo eae ; Weed