MOT DE LA PRESIDENTE DE LA F.F.C.} -(tiré du dernier numéro
du "Trait d'Union")

Le 15 juin demier, nous avons vécu un moment impor-
tant dans Vhistoire des franco-colombiens et des franco-
colombiennes. En méme temps que certaines forces au
pays se massaient contre l’Accord du Lac Meech, en la
eau d’environ 250 leaders des divers groupes
rancophones au Canada, des représentants et des
représentantes des quatre paliers de gouvernements
participant financi¢rement, de distingués(es) invités(es)
et d’amis(es) francophones et francophiles, nous fétions
‘ouverture officielle de La Maison de la Francophonie.
La fierté et la confiance régnaient. Les francophones de
la Colombie-Britannique s’étaient taillés une place dans
la troisiéme ville en importance du pays.

Les jours qui suivaient virent la tenue des assemblées
générales annuelles de la Fédération des  Franco-
Colombiens et de la Fédération des Francophones Hors
Québec, I’échec de l’Accord du Lac Meech, le congrés a
la chéferie du Parti Libéral et la célébration de la Saint-
Jean. Il n’est guére surprenant que nous nous sentions
quelque peu essoufflés(es)! Rarement avons-nous connu
une période qui risquait d’avoir des effets aussi mar-
quants sur notre communauté.

Dans les mois qui viennent, nous devrons adresser des
questions fondamentales 4 notre survie en tant que
communauté. Il faudra assurer que les francophones
prennent part aux débats qui s’annoncent en Colombie-
Britannique, que leurs préoccupations figurent parmi les
politiques des partis au pouvoir et a l’opposition. Le
comité de stratégie ape ee formé lors de l’Assem-
blée générale annuelle, aura de grandes responsabilités.
Il nous incombe a tous et a toutes de les soutenir dans
leurs efforts.

D’ici 1a, un certain recul s‘impose. Offrons-nous un
repos bien mérité. Aux nouveaux membres du Bureau
de direction, j‘offre mes félicitations et mes remerce-
ments d’avoir accepté de relever le défi, aux membres
sortants, ma profonde appréciation pour leur participa-
tion si importante dans le passé et mes meilleurs voeux
de succés dans leurs press futurs. A nous tous, je
souhaite un bel été, rempli, comme le dirait mon jeune
fils de sept ans, de soleil dans le cceur.

Marie Bourgeois