BOTTERATURG Elle a trouvé son partenaire donc, laisse tout tomber par terre, n'admet jugement téméraire ni craint bonheur éphémére. Confiante de son affaire n'écoute aucune conseillére. Elle fait tout que pour lui plaire veut se dévouer tout entiére refait méme son caractére maitrise sa volonté fiére domine parfois sa colére et se soumet pour lui complaire. Elle aime d'un amour sincére. Recherche son vocabulaire, des mots doux, tout un inventaire, les lui murmure, méme en vers. Ses qualités ne peut pas taire, tous les talents les lui confére, il est parfait, aucun travers. Un soupgon? Langue de vipére. Sa virilité, quoi? Chimére? Hé! va au diable vauvert. Quel bon choix elle a su faire, Mais, son absence ne tolére ne voulant que palper sa chair, son visage, ses cheveux clairs, se réjouit quand il s'avére, ‘ se miroite dans ses yeux verts. _Elle pjaint son célibataire, tous les défauts de ses confréres et leur amitié trop précaire. Montre une aptitude fonciére: deviendra bonne cuisiniére, des points a4 l'endroit, 4 l'envers, tricotte, sera couturiére, impérative ménagére. Exhibe son beau solitaire, sa famille n'existe guére, la maison tournée a l'envers, les emplettes, tout est en l'air. Certains moments, a4 bout de nerfs, enfin les noces, quelle affaire! Elle abandonne sa carriére, échangera le nom du pére en acceptant un annulaire. Son chez-soi sera le repére que du bonheur, elle‘ le flaire et son foyer des plus prospéres. Aspire 4 son réle de mére, son bébé sera le plus cher, dans sa -layette en jaune et vert, dormira dans son petit ber, il aura le menton du pére. Puis? Pas question qu'on la libére. Poéme écrit par madame Thérése P.C. — membre de la Société Francophone de Victoria,