Le Trait dunion Fearon CULTUREL Bulletin mensuel UNE POLITIQUE CULTURELLE ... POUR QUI? POUR QUOI? c) elles alloueront au moins dix pour cent (10%) de leur budget au développement culturel de leur communauté. On ne peut s’attendre a ce que cette politique soit mise de l’avant d’un seul coup. Nous osons croire cependant que les associations attein- dront cette objectif d’ici peu. Est-il nécessaire de répéter que la communauté francophone de la Colombie-Britannique, par l’entremise de son conseil des présidents et des présidentes, s’est dotée d’une politique de développement culturel, au printemps dernier? Dans cette série de trois articles qui paraitront dans le Trait d’union culturel, je voudrais expliquer comment les francophones de notre province profiteront de cette politique. Et finalement, la recommandation qui nous semble la plus impor- tante et la plus pertinente pour atteindre l’objectif de la politique, c’est-a-dire maintenir une vie culturelle active: La politique culturelle, c’estd’abord un plan d’actions quis’échelon- nera sur plusieurs années. Elle impliquera les associations franco- phones et le milieu artistique. Cependant, c’est un plan d’actions qui est appelé a évoluer, 4 changer, a se transformer au fur et 4 mesure que nous mettrons en oeuvre les principales recommandations proposées. d) les associations ouvriront leurs portes et appuieront tout groupe francophone de leur communauté qui voudrait pren- drel’initiative d’organiser une activité de loisir culturel telles que des spectacles d’amateurs, de théatre, une chorale, une troupe de danse, un club de lecture, etc. L’objectif de la politique est de «favoriser un sentiment d’appar- tenance et de fierté en maintenant une vie culturelle active». Cela suppose qu’il y a, dans la communauté, des gens intéressés & faire du théatre ou de la danse folklorique ou moderne, a chanter dans une chorale, etc. Les associations devraient prendre le leadership afin de favoriser 1’émergence de ces groupes au sein de leur communauté; elles pourraient offrir leurs services pour faire du recrutement, leur local pour les répétitions, assumer la publicité, méme offrir un appui financier pour aider au démarrage de ces groupes communautaires. Les gens intéressés 4 organiser une troupe de thé4tre ou de danse ou une chorale auraient la responsabilité de faire fonctionner leur troupe et ses activités. r nsabili iations communautair Les associations communautaires sont les premiéres responsables du développement culturel. Elles doivent assumer le leadership dans ce domaine et trouver les mécanismes qui permettront aux membres de leur communauté de participer a une vie culturelle active. Parmi les recommandations qui ont été acceptées par les associations, voici, en résumé, celles qui les touchent directement: a) les associations rejoindront le plus grand nombre de franco- | Les produits culturels phones; Lesassociations fontdes efforts louables, compte-tenu des difficultés d’approvisionnement, pour donner, a leur communauté, l’accés aux livres, 4 la musique et a la vidéo de langue francaise. Plusieurs centres communautaires possédent une bibliothéque. D’autre part, depuis quelques mois, nous avons assisté a l’apparition de plusieurs ciné-clubs et vidéoth¢ques. Certains se sont dotés d’un écran géant et présentent réguligrement un ciné-club. Voila une belle initiative b) elles feront la distinction, dans leur programmation, entre les activités culturelles et les activités sociales. Dans lecontexte de la politique culturelle, la définition de la culture se limite a l’ex- pression artistique telle que le théatre, la musique, la danse, les arts visuels, la littérature, ainsi de suite, et le patrimoine (les arts traditionnels, l’histoire et les traditions populaires); La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique 1575, 7 Avenue Ouest, Vancouver, Colombie-Britannique, V6J 151, téléphone: (604) 732-1420, télécopieur: (604) 732-3236