4, Le Soleil de Vancouver, 12 juin 1970 C‘est un geste de désespoir voué a léchec, dit Bourassa ** C*est un geste de déses— poir ”, a déclaré hier M. Bou— rassa au sujet des attaques 4 la bombe qui ont secoué West— mount dans la nuit de samedi a Dimanche, *€ C%est probablement l’oeu— vre d*’une infime minorité dont le seul but est de détruire le cli— mat de confiance en voie de ré— tablissement au Québec. Mais c*est une entreprise vouée 4 1’6— chec car cette minorité ne pour— ra réussir & créer le chaos au moment ot l*immense majorité des Québécois veut la stabili— te’? a dit le premier ministre, Rejoint 4 sa résidence d’été de Sainte—Anne—de—‘Sorel, M, Bourassa a donné l’assurance que son gouvernement fera preu— ve de ** fermeté et de calme* devant cette nouvelle flambée de violence, Il s*est dit convaincu que les coupables ne parvien— dront pas 4 détourner le peu— ple du Québec de la recherche des objectifs de justice et de prospérité; objectifs qu’il comp— te réaliser par des voies démo— cratiques, Le premier ministre a d’autre part indiqué que tous les ser— vices de police sont ** bien é— quipés ® pour accomplir leur travail, S4%l y a lieu, a—t—il dit, d’autres moyens seront mis 4 leur disposition, De son cdoté, Me JérOme Cho— quette, vivement préoccupé par les événements du week—end, s’est dit optimiste cependant Quant aux progrés des enquétes de la police. Il a fait obser— ver que la Streté de Montréal, avec le concours de la Sitreté du Québec, a appréhendé déja quatre présumés terroristes qui buraient effectué une trentaine de vols de banque, I] a dit que la police est en possession d’in— dices sérieux qui lui permet— traient de remonter rapide— ment aux auteurs des attaques ala bombe. Pompidou réaffirme la politique de De Gaulle Le président POMPIDOU PARIS; — Les entretiens fran— co—soviétiques ont débuté 4 Pa— ris sous le signe de la conti— nuité; le président Georges Pom— pidou, a en effet réaffirmé la . fidélité de la France a la poli— tique du général de Gaulle dans le toast qu*il a prononcé au cours du déjeuner offert a l*Elysée en Vhonneur de M, André Gro— myko, Le président de la Républi— que a ainsi rassuré ceux qui en U.R.S.S. craignaient un chan— gement de la politique francaise et un certain retour 4 ]’atlantis— me. M, Pompidou a exprimé le sou— hait, non seulement de donner ** un nouvel et bien nécessaire elan aux relations bilaté— rales franco—sovietiques**, mais a souligné la nécessité de pour— suivre la consultation entre les deux gouvernements sur les grands problemes du monde qui s*est instaurée depuis le voya— ge du général de Gaulle en URSS’ en 1966, Il ena profité pour ex— posé les conceptions frangaises de la paix et de la detente. Faisant allusion sans les citer a la guerre d’Indochine et au con— Vacherie Entre Lincoln et le général McClellan, dont les succés mi- litaires étaient médiocres, il ne régnait qu’une sympathie rela- tive. Le Président exigeait qu’on lui remette de nombreux: rapports et le général s’en amu-. sait. Il envoya un jour un télé-: gramme: “Président Abraham’ Lincoln, Washington. Nous ve- nons de capturer six vaches. Que faut-il en faire? George flit israélo—arabe, M. Pompidou a déclaré que les conflits qui hors d’Europe s’aggravent et menacgent la paix mondiale, doi— vent @tre réglés dans des con— ditions conformes ** 4 l*indé— pendance, a l*intégrité et A la sécurité de toutes les nations” Ces principes sont en effet,ceux du général de Gaulle & Phnom Pehn en ce qui concerne 1’In— dochine et & ceux de la réso— lution du 2? novembre 1967 du Conseil de sécurité sur le Pro— ‘ché Orient qui ont toujours gui— dé la politique francaise, ’ D’autre part,le président de la république a situé le proble— me allemand dans le cadre du probléme plus général de la dé— tente en Europe et souhaité le succés des conversations en cours entre Moscou.et Bonn, Sans jamais mentionner le mot de * blocs’*® M, Pompidou en a implicitement souhaité la dis— parition; la détente doit permet— tre, en effet ** d’effacer la di— vision absurde entre l’Est et 1*Quest®? et mener & des ‘rela— tions ** équilibrées*? fondées sur le respect de tous les peuples et de tous les Etats, c*’est—a— dire excluant subordination des petits Etats a l*hégémonie des grands. Toujours au 10¢e rang des buveurs La consommation mondiale de la biere a atteint en 1968 un record de 11,994,000 gallons, soit 204,000 de plus qu’en 1967, Le Canada se classe toujours au 10e rang avec 14,8 gallons par t@te par année, derriére la Tché— coslovaquie (29.2), gallons, la Belgique (27.3 gallons), L’Aus— tralie (26.4 gallons), la Nouvel— le—Zélande (24.3 gallons), L?Au— triche (21,6 gallons), la Suisse (18 gallons), L?Autriche et le Canada ont accusé une baisse de consommation par rapport 4 1967, Peut—é@tre est—ce 1’Expo 67 qui avait fait couler 4 flot la biére canadienne et augmenté la consommation, Encouragez France service militaire d'un an PARIS: — La durée du service militaire en France, qui était de 18 mois, est ramené 4 un an, Un projet de loi a été adopté en ce sens par le conseil des ministres. Ce projet devra @— tre approuve par le parlement. Aux termes de ce projet, les jeunes gens effectueront leur service militaire entre 18 et 21 ans et pourront choisir lage qui leur convient le mieux, L?0c— troi des sursis sera désormais trés limité (études médicales, service de la coopération et af— fectation 4 des recherches scien— tifiques ), Dans ces derniers cas le service militaire sera porté de 12 4 16 mois, En ramenant ainsi le service militaire obligatoire 4 un an, le gouvernement frangais a intro— duit une véritable petite révolu— tion dans les habitudes du ci— toyen frangais. Avec le servi— ce de seize mois, en effet, 1742— ge d’appel sous les drapeaux était relativement élevé: il se situait autour de vingt ans. Dé— sormais de tres jeunes gens pourront faire leur service puis— qu’ils peuvent demander a @tre incorporés dés 18 ans. Des leur service terminé, et méme s’ils n’ont pas les 21 ans légalement prévus, ils recevront leur car— te d’électeur. Par ces mesures, le ministre de la défense nationale, M. Mi— chel Debré, a surtout voulu ra— jeunir ‘* J?armée populaire’’, Pour y parvenir complétement il propose de rendre exception— nels les sursis, en imposant a la majorité des jeunes gens (vy compris les futurs étudiants gé— néralement sursitaires jusqu’a 25 ans) d’accomplir leur service avant d’entreprendre des études supérievres de longue durée, Cette mesure, dans son esprit, permettra ainsi un meilleur brassage social des jeunes Fran— gais. Autre innovation; le projet pré— voit qu*une jeune fille, a condi— tion qu’elle soit volontaire, pour — ra, @tre incorporée au titre du contingent d*appelés et non, comme maintenant, en tant que personnel de carritre) comme son freresee.. mais elle ne sera pas affectée A des taches mi— litaires, On lui confiera des emplois scientifiques, ou educa— tifs, ou encore sanitaires, so— “de fleurs & Moscou L’astronaute Neil Armstrong, premier homme a mettre le pied sur la lune,a déposé une gerbe au pied du monument élevé a la mé— moire de son homologue sovie— Suite de la page 3. TAHITI Aussi, il n’est pas étonnant de f voir danser une vieille tahitien— ne de soixante ans. Notre gui— de, le militaire francais, imbu}, du plus pur esprit des valeurs occidentales, s’en amuse, De méme qu’il fait la gorge chau— | de devant la présence, cote 4! cote, aussi bien de filles de! joie :ue d’homosexuels, Mais ces étiquettes me semblent tra— © duire davantage le scheme de ‘| valeurs de notre civilisation que la réalité culturelle de ce peu— ple. Malheureusement je ne con— nais pas beaucoup I’histoire et | la civilisation de Tahiti et je ; me .sens mal 2 Iaise d’utiliser | de tels qualificatifs, Mais com— ment exprimer mes interroga— ‘, tions 4 notre bon ami? Nous rentrons 4 l’hétel en— j. chanté de notre soirée sans sa— tique Vladimir Komaroy, qui a peri dans l*écrasement de son vaisseau spatial en 1967, Ar— mstrong est présentement en vi— site en Union soviétique, voir qu’il nous sera donné de || Il vous serait impossible, quel- - vivre les plus beaux jours de '}que soit la saison, de faire wm notre étape tahitienne sur l’tle | meilleur achat que nos nouveaw de. Moorea, la terre bénie par ||costumes SHIFFER—HILLMAN le Bon Dieu’, |faits entiérement 4 la main—~ Leur style parfait vous placera au sommet de 1’élégance mascu— |: line. De $130 4 $225 leurs prix de— meurent cependant raisonnables, | OLYMPIA CUSTOM} _ TAILORS ta. 2425 rue Hasting,est. (prés de la rue Nanaimo) Tél:253-1310. vancouver B. McClellan.” Et la réponse. arriva trés promptement : ‘‘Gé- néral George McClellan, armée Potomac. Les traire. A. Lin- coln.” Nos ciaux, etc. Le projet envisa— ge d’attribuer 4 ces jeunes fil— les le bénéfice de bonifications dans les services publics. annonceurs RESTAURANT la creperie --- CREPES BRETONNES _ déjeuner et diner Fean-Claude Ramond: mattre d’hétel Réservations: 681-7020 INTERNATIONAL MOTORIST COOPERATIVE ~~ ASSOCIATION Tél. 733-4636 3820 rue OAK Vancouver,9 Nouvel avantage - Conseil légal en Covr pour cas méritoires sous le “Motor vehicle act". 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