LAlberta et la Colombie... par Ronald Lanthicr La situation en Alberta est différente de la Co- lombie: la plupart des francophones actifs vi- vent encore pour le mo- ment dans des villages €- tablis depuis longtemps ; l’on sait-ot ils sont, on les a identifiés, comme on dit, on.a leur adresse’’. Il y a Bonnyville, Falher, St-Paul, Morinville, Cla- mondon, etc. .-; aussi, lors de la réunion provinciale de l’Association, y avait-il beaucoup de representants de ces endroits-la- Mais lorsqu’on vient 4 parler des groupes francophones de Calgary ou d’Edmonton la situation est moins clai- re, pour ne pas dire péni- ble. En effet, les franco- phones ne sont pas trés bien organises en ville, ce n’est pas un fail nouveau, c’est surtout un fait in- quiétant car, on le sait, les jeunes s’en, vont en ville et lacommunaute fran cophone desvillages s’af- faiblit, ces villages franco- phones deviennent bilin- gues, sinon anglophones. En ville, c’est encore pi- re, par exemple le Colle- ge St-Jean quiavait, depuis longtemps forme la soi- disant ‘‘élite’’ francopho- ne, n’a plus qu’environ 200 étudiants et des salles en- tiéres sont a peu prés inu- tilisées.- I] semble main- tenant assuré (cen’est plus qu’une question de modali- tés) que ce seul college francais de 1’Alberta sera vendu a l’Université d’Al- berta pour qu’elle y donne ses cours de frangais. Nous perdons du terrain ct il ne semble pas que ce soit fini. Jeanne Sauvé, Ministre fédéral, alancé un discours enflammé devant les Con- gressistes, reunis au Cha- teau Lacombe; ses propos venaient du fond du coeur, j’en suis sQr mais, mal- heureusement, lorsqu’on survole seulement les communautés, l’impres - sion que l’on cn retire est souvent superficielle. Par exemple, elle était éblouie de voir 150 jeunes’ réunis dans la salle, ‘‘oui, il y a- vait une reléve’’! Malheu- reusement, dans les dor- toirs, entre amis, on ne parlait 4 peuprés qu’en anglais. Si, il y a 30 ans, on avait organise un voyage tous frais payés, pour les parents de ces jeunes, il est certain qu’ils auraient d’abord parle le frangais. Il faut s’encourager, c’est sdr, mais il faut aussi voir les faits tels qu’ils sont; le contraire, la temérité, peut, comme on dit, ‘‘nous achever’’... D’aprés le discours du Ministre Sauve, les franco- phones de Colomhbie scront Surpris.d’apprendre qu’ils sont introuvables; en effet, Mme Sauveée a lancé: ‘‘je viens de Colombie et je n’ai pas trouvé un seul franco- phone’’. C’est qu’en Colombic, la situation est fotalement differente des autres pro- vinces: la population en gé- néral est nouvelle, jeune ct Citadinc. Ce fait est trés important et fondamental; que Mme Sauveé ne soit pas au courant, c’est compre- hensible mais que la Fedé- ration des Franco-Colom - biens essaie de se regrou- per sur le modéle des asso- ciations provinciales d’Al- berta ou d’ailleurs, ne l’est pas. Nous ne pouvons pas nous organiser dans les villages ou les paroisses,_ elles n’existent pas. Nous aurons, par la force des choses, 4 inventer une nouvelle forme d’organi- sation et, en passant, di- sons que les autres provin- ces de l’Ouest et méme cel- les de l’Fst, aurons de plus en plus 4a faire face 4 cet- te situation ‘*d’urbanisa- tion de la francophonie’’ et ce sera 4 elles (si elles le désirent) d’examiner no- tre expérience et non I|’in- verse car, en Colombie, (que cela soit bon ou non), nous pouvons dire, en quelque sorte, que la fran- cophonie est deja dans les années ‘‘80’’. Le Congrés de la Fedéra- tion aura bientdt lieu et nous verrons alors si nous pouvons prendre, comme on dit: ‘‘le taureau par les cornes’’. ancouver ALAIN GIROND Ouvert: est Moto. SERVICE MECANIQUE COMPLET VOLKSWAGEN -DATSUN - TOYOTA- MAZDA Sur semaine: de 7h30 4 17h30 Lessamedis: de 7h30 4 midi Ltd. 1241 SEYMOUR STREET VANCOUVER 2,B.C. ¢ 683-0813 coegrty aT as Caisse Populaire de Colombie L’ACCENT SUR LA PARTICIPATION AU SERVICE DE TOUS LES FRANCO-COLOMBIENS Tous les DEPOTS et EMPRUNTS sont assurés avec l’Assurance-Vie Desjardins TEL: 463-8214 41971-224erue HANEY,C.B. L’Association canadienne d'éducation de langue francaise, Service de diffusion de la documentation, 980, CHEMIN Saint-Louis, Sillery, Québec G1S 1C7 Regarder pour mieux connaitre L’Ontario Le 9 avril 1975 Dans ce film on retrouve des groupes de francophones dans le sud de |'Ontario, la région la plus peuplée, la plus fertile et la plus industrialisée de la province. Cette région a été choisie surtout pour refléter une image fidéle «de la provin- ce économiquement la plus développée au Canada» Les Pravinces de !’Atlantique Le 10 avmil 1975 La mer, les barques de péche figées dans les glaces, les grands espaces blancs et brumeux des anses maritimes mélés a l’activité des lourdes machines de I’industrie du bois A travers tout ce décor, des enfants que I’hiver n’a pas réussi a engourdir Le Québec Le 11 avril 1975 La discipline de la ville de Québec «berceau du fait francais en Amérique» et de sa campagne authentique et proche de I'lle d'Orléans: Mais la Vieille Capitale est aussi un port de mer a quelques minutes des Laurentides Les Prairies Le 16 avril 1975 A travers l'immensité du paysage et I’horizontalite des champs, on retrouve un peu d'histoire dans |’apport des Canadiens francais a la coloni- sation des Prairies et dans quelques interviews avec les écoliers des provinces de l'Ouest La Colombie-Britannique Le 17 avril 1975 Vancouver, ville multiculturelle dont le centre d’activiteé est le Les Territoires du Yukon Le 18 avril 1975 Sette dé erte est réce puisqu’elle dépend directement de |'avion, trait d'union entre le Nord canadien et les villes du Sud Ces émissions ont ete préparées sous les auspices du Conseil des Ministres de l’Education, Canada, en collaboration avec la Societe Radio-Canada Distribution Ces films ont été realises par Les Films Gilbert Gratton inc Pour obtenir une copie de ces films vous adresser a Les Films Gilbert Gratton Inc 1454, De la Montagne suite 300 Z Montréal H3G 124 (514) 845-2175 Horaire Ces émissions seront difft a la chaine francaise de t vision de Radio-Canada les 9-10-11-16-17-18 avril 1975 de9h15a9h 45 pour le Québec, |’Ontario le Manitoba et |’Alberta de i0h 15a10h 45 pour les Maritimes SOCIETE RADIO-CANADA Le Soleil de Colombie, 4 Avril 1975, 1]