LE SOLEIL de colombie Enregistrement de 2@me classe 0046 Vol. 6 No. 48 LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRIS@ NIQUE et le supplément LA GAZETTE DES ARTS vendredi 5 avril 1974 20¢ Au cours d’une réception donnée par la SOCIETE NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANCAIS a 1’Hotel Vancouver, 4 Vancouver, on remarquait: gauche 4 droite) M- A. MENARD, Directeur des Relations Publiques du Cnnadian National, Vancouver; M. Jacques BLUMSTEIN; M. J. MEINKER, Représentant de la S.N.C.F. au Canada; Mme. le CONSUL GENERAL de FRANCE LAT, Directeur du Soleil de la Colombie Britannique, Vancouver et M.. STEIN, Représentant Général de la §.C.F.' en Amérique du Nord. a Vancouver; M. André PiO- J.C. BLUM- LA LOI SUR LES LANGUES OFFICIELLES EST DECLAREE VALIDE OTTAWA - La Cour Supré- me du Canada arejeté mardi dernier, les prétentions du Maire de Moncton, selon les- quelles la loi fédérale des Langues officielles violerait V’article 133 de la Consti- tution canadienne. Le Tri- bunal déclare que cet arti- cle ne pose que les con- traintes minimales et que rien n’empceche le Gouver- nement fédéral d’ajouter 4 ces dispositions dans les li- mites de sa comp;tence. Le pivot de cette cause était larticle 133 de la Constitu- tion qui décréte que les dé~ bats pourront se faire en francais ou en anglais, a Québec ou 4 Ottawa, de mé- me que les plaidoiries et les procédures pourront se dé- rouler en frangais ou en an-- ‘perasse des glais devant les tribunaux relevant d’Ottawa ou du’ Québec, excepté que la pa- deux Parle- ments d’Ottawa devra étre publiée dans les deux langues c’est-a-dire les textes de loi, les procés-verbaux, les journaux des débats, etc.... Pour le Maire Jones, cela signifiait que l’on ne pou- vait plus aller au-dela de ces dispositions, autrement dit, que cet article 133 était le maximum alloué. La Cour Supréme a répondu ex- actement le contraire; cet article signifie que l’on ne peut faire moins que cela. C’ est un minimum: mais il n’ empéche absolument pas de faire plus et d’ajouter au traitement qui est fait aux deux langues. Autrement dit on peut changer ces disposi- tions mais, pour tout leres- te, il n’empéche pas le Fé- déral de prendre toutes les initiatives qu’il voudra dans son domaine, par conséquen- ce la loi sur les Langues of- ficielles est valide. Ce juge- jugement clot le débat sur les Langues officielles a Ot- tawa, mais, en mémetemps, il jette une lumiére inté- ressante sur l’autre débat qui s’est ouvert au Québec, car, d’aprés la jurispruden- ce qui est établie, on peut en déduire que le Québec peut décréter le francais comme langue officielle et ce sera parfaitement valide dans la mesure od il res- pectera les exigences mi- nimales de cet article. Nouvelle gare au CN VANCOUVER - ‘‘Les_ dis- cours les plus courts sont toujours les meilleurs’’, tel était le théme 4 1’occasion de l’ouverture de la nouvel- le gare Express du C.N. jeu- di dernier. Prés de 150 personnes, re- présentant les principaux clients du ‘‘CN Express’’ a Vancouver et la hiérarchie du C.N. assistaient a cette LA FRA DEVIL PARIS - Le Président de la République frangaise, M. Georges Pompidou, est |lait de grippe, de rechute, de lassitude; il y a quel- | ques semaines 4 peine, les décédé le 2 avril a 21h. dans images de Russie montrai- sa résidence du Quai de Bé-jent le |bords de la Mer Noire, mar- |chant de fagon hésitante, 4 thune, 4 Paris. C’est A la Radio et 4 la Té-| lévision que les Frangais ont appris la mort du Chef de l’Etat, A l’Age de 63 ans. | Il avait été élu en 1969, a-| vec plus de 10 millions de voix, contre A peine 8 mil- lions pour son adversaire, M. Alain Poher. Depuis plu- Président sur les pas comptés. Récemment, des voyages inscrits au ca- lendrier furent décomman- |dés, particuliérement. celui idu Japon. Le der officiel | offert au Corps diplomatique se déroula en son absence, présidé seulement par Mme | Pompidou. sieurs mois, des signes in-| quiétants laissaient 4 penser | que la santé de M. Pompi- dou était déficiente: on par- C’est M. Alain Poher, Pré- }sident du Sénat, qui devient le |Président par intérim. M. Pompidou avec le Président MAO au cours de sa visi- te en Chine du 10 au 16 septembre 1973. Le “Rapport” Spicer par Serge Frechette Keith Spicer, commissaire aux langues officielles cérémonie qui, sous la di- rection de M. A. Ménard, chef: des relations publiques du C.N. 4 Vancouver, marcha rondement. Les présentations furent bréves et précises et les dis- cours de méme; le plus ver- beux fut celui du représen- tant syndical qui fit l’éloge des relations existantes en- tre le-C.N. et ses employés, et, aprés un tour guidé des installations, tout le monde se rendit dans les salons de l’Hotel Vancouver of ra- frafchissements et hors-d’ oeuvre étayérent les conver- sations. Cette nouvelle gare, ultra- moderne, avecses 53 portes, est située sur l’avenue In- dustrial, au sud de l’ancien- -ne. Elle a été construite au coat de $1,150,000, a une superficie de 46,684 pieds carrés (327 pds. x 80 pds) & laquelle s’ajoute un pont recouvert de chargement de 200 pds x 40 pds et deux au- tres de 44 pds x 12 pds. La capacité de manutentionest de 410,000 lbs par jour, qui devrait. suffire jusque vers les années 1980. La manuten- tion actuelle, est de 325,000 lbs. Par le rapport de M. Keith Spicer, le Commissaire Fé- déral aux langues officiel- les, nous savons que les pro- jets et les efforts du Gou- vernement fédéral , en vue de réaliser l’égalité linguis- tique et d’instaurer le fran- ¢ais comme langue de tra- vail et langue de service au sein des ministéres, socié- tés de la Couronne et au- tres institutions du Canada, sont insuffisants et ineffi- caces. ‘*Le Secrétariat s’est mon- tré, dans le passé, inutile- ment lent et circonspect pour assumer ses responsabilités et jouer dans les conditions voulues son rOle de guide et d’agent actif dans la mise en application de la Loi’’ affirme en effet le Commis- saire Spicer dans le volu- mineux rapport annuel de- 550 pages qu’il a présenté au Parlement, pour l’année 1972-73. ‘*Le Conseil du Trésor’’, poursuit M. Spicer, ‘‘a eu également tendance A con- sidérer la mise en oeuvre du bilinguisme dans la Voir ‘‘SPICER’’ page 6 a