Ww IR a me cae agate a Png EO RR gee - ~ 7 . " am sternscnenstaaphunps aioe par Alexandre SPAGNOLO LE DERNIER CHAPITRE DES VOYAGES DU CAPI- TAINE COOK LE DRAME DE SA MORT Le Pacifique, qui a sou- vent aimé a détruire ceux qui ont voulu pénétrer ses secrets, s’est acharné a ga- gner une autre victime, cel- le-ci, en la personne d’un grand et valeureux naviga- teur, d’un éminent explora- teur, qui a fixé sur des cartes des iles, d'immenses terres encore inconnues de ses prédécesseurs: nous avons nommé le Capitaine James Cook. L’histoire de sa mort, écrivait Walter Besant, en 1890, est la plus remarquable de toute l’his- toire des désastres des océ- ans. James King, Samwell et bien d’autres qui ont été témoins oculaires du drame, ne l’ont pas bien compris. La réelle explication de la tra- gédie aurait été obtenue des indigénes de la Baie de Kea- lakekua, eux-mémes. Ila été trouvé dans L’HISTOIRE __DE-HAWAI, du Consul Gé- néral Mauley Hopkins, en 1823, que le missionnaire Ellis avait. pu toucher plus tard des chefs qui avaient été témoins du drame surve- nu le 14 février 1779, drame bien confus dans son dérou- lement et ses motifs origi- nels. Le fait est, que lorsque James Cook fit l’'ancre de ses navires dans la Baie de Kea- lakekua, le Roi de Hawai venait de remporter une Président du Cercle éciatante victoire sur les chefs des fles adjacentes de Varchipel. Toute la zone fut déclarée “tabou”, seulement le Roi et les Grands-Pré- tres, tous descendants des dieux, pouvaient circuler. Curieusement, le Capitaine Cook fut recu dans un pro- fond silence comme un “Lo- no (dieu)”, on lui rendit des honneurs et signes de res- pect, ses officiers considéré- rent ce rituel inattendu com- me un signe d’amitié. Le peuple sidéré de voir le dieu Lono (Cook) si honoré, se ruérent par dizaines de mil- le, dont la majorité dans plus: de 3000 canoés dans la baie. Cook fut pris dans un sanc- tuaire, contraint de baiser les idoles. Cook accepta tous ces honneurs avec la seule intention de donner un suc- cés a sa troisiéme expédi- tion. La suite a démontré qu'il aurait mieux fait de refuser ou d’éviter de telles effusions honorifiques, ses officiers soulevérent des cri- tiques. Les manifestations conti- nuérent, mais deux ou trois incidents, jamais éclaircis, éclatérent, un marin fut tué, enterré avec cérémonie, il eut été préférable, a-t’on dit, de lui donner la mer comme sépulture... puis un autre incident au sujet de la palis- sade entourant le sanctuai- re, qui fut demandée, rien moins... que de servir de combustible: rien ne pou- vait étre refusé 4 Lono (Cook), elle fut prise 4 bord avec des idoles attachées. I] Francais de Coquitlam semble que le Capitaine Cook voulut prouver aux indigénes que leurs idoles étaient dépourvues de divi- nité. L’historien Walter Besant, en 1890, écrivait: Que dira-t-on si des Protes- tants puissants auraient exi- gé de détruire les statues, les images d’une cathédrale romaine? Ensuite, il y eut une querelle au-sujet d’un gouvernail pris 4 terre pour des réparations, des pierres furent lancées, bref, la popu- lation montra des signes d’animosité bien manifeste, a telle enseigne qu’elle sou- haita le départ des navires, la depuis deux semaines: il eut lieu presque immédia- tement, le 4 février 1779. En marge du bi-centenaire du Capitaine James Cook | Un apercu général sur sa vie et ses explorations Une semaine aprés, les navi- res revinrent, le Resolution _eut son mat démoli a la suite d'une tornade. Ii n’y eut pas de signes de bienvenue, des querelles surgirent au sujet de l’ap- provisionnement en eau dou- ce, des vols eurent lieu a bord des navires. Cook, excédé, utilisa les grands moyens; croyant encore a sa puissance de “Lono”, il son- gea a prendre a son bord le Roi a titre d’otage afin de récupérer les objets volés, ceci provoqua une mélée indescriptible, Kanona, I'é- pouse du Roi y prit part et défia le Capitaine Cook de mettre a exécution son pro- jet de prise d’otage. Un indigéne cria: guerre, ces étrangers ont tiré sur nos canoés, tué un chef... “La population devint enragée, s’arma de pierres et de lances, les grands- prétres craignirent pour la vie de leur Roi. Cook, devant cette levée de bou- cliers, abandonna son projet et fit demi-tour se dirigeant vers son navire, lorsqu’un fanatique l'attaqua avec sa lance, il put éviter l'agres- sion, se retourna brusque- ment et tua son assaillant d'un coup de son fusil 4 deux canons. La foule ne put étre calmée malgré les exhorta- tions du capitaine: désirant limiter les dégits, elle conti- nua a jeter des pierres, lorsqu’un autre fanatique le poignarda dans le dos et transperga son corps d’un Un de nos parcs nationaux... . Le parc national Kouchibouguac au Nouveau- Brunswick a été créé en 1969. Comme la plupart des parcs de la région des Maritimes, il a pour attrait indéniable de longer la mer. II s’étend sur 25 kilométres le long de la sec- tion nord du détroit de Northumberland. Faune Parmi les mammiféres qui habitent la région du parc, on retrouve notamment l’orignal, le cerf de Virginie et Yours noir. Les eaux du parc fourmillent de vie et on peut y prati- quer la péche. L’océan offre évidemment une quantité ap- préciable de crustacés et de mollusques. On peut donc s’amuser a la cueillette des palourdes. Activités Les randonnées constituent l’un des meilleurs moyens de connaitre et d’apprécier Kouchibouguac. - ‘De juin a septembre, des activités quotidiennes sont animées par un naturaliste. Celles-ci permettent d’en con- naitre davantage sur la faune et les divers habitats. La natation, les bains de soleil et les pique-niques a la plage Kelly figurent parmi les activités les plus populaires. En hiver, on peut faire de la marche en raquettes et du ski de randonnée...__ Logement . Deux terrains de camping sont aménagés dans le parc: l’un a la plage Callander et l’autre 4 Kouchibouguac ou se trouve l’administration. Il y a également des motels et terrains de camping dans la région immediate. C‘est la’ ofoe Le Soleil de Colombie, Vendredi 10 Mars 1978 15 coup de lance, il tomba dans l'eau sans dire mot. C’était le 14 février 1779. La fin tragique d’un glorieux et valeureux explorateur de tous les temps. On se demande si Cook n’a pas commis une faute monumen- tale, de galvauder les idoles et de menacer le Roi en voulant saisir sa personne comme otage. Plusieurs témoins, hom- mes du Capitaine Cook, don- nérent diverses versions a ce drame, signalant que le Roi et les grands dignitaires s’apergurent que Cook n’é- tait pas leur “Lono” (dieu) et eurent honte de leur naive crédulité. Si, un certain calme a Suivi les horribles événements du 14 février les jours suivants furent marqués par des atta- ques sporadiques de la part de la population; une tréve proposée échoua. Des indi- génes arboraient quelques piéces du vétement du Capi- taine, des piéces de son fusil désarticulé. De nuit, des indigénes fidéles aux visi- teurs apportérent la téte et les deux mains, ainsi que des morceaux de chair du défunt navigateur, assurant que le corps n’avait pas été brilé, mais ou était-il? La téte était méconnaissable, la main droite fut reconnue par une ancienne cicatrice.... Rien de plus n’a pu étre obtenu. Ces derniers détails figurent dans une narration intitulée: The Gilbert’s Sto- ry. Joseph Gilbert était “Master” sur le navire Reso- lution avec James Cook, capitaine, et le jeune Geor- ges Vancouver petit marin débutant, cela en 1772. Les navires Resolution et Discovery, dont les équipa- ges étaient plongés dans la plus profonde consternation, il y a de quoi... ne quittérent pas la Baie si rapidement, ils séjournérent jusqu’au 22 fé- vrier 1779, non sans subir des attaques répétées, des avanies sans nombre, il fal- lut attendre l’achévement des travaux de réparation du mat, s’occuper du ravi- taillement et d’autres contin- gences, le tout dans un milieu désormais hostile. Afin d’achever cette troi- siéme expédition, qui a don- né pas mal de piétres résul- tats, le lieutenant Charles Clerke prit le commande- ment et ordonna de mettre le cap vers la péninsule voleanique de la Sibérie, entre les mers de Behring et d’Okhotsk, appelée Kam- tchatka, ot Clerke mourut de tuberculose. Le lieute- nant John Gore prit, a son tour, le commandement des navires les dirigeant vers le Japon, puis Macao (posses- sion portugaise depuis 1557), puis il confia le commande- ment du Discovery au Lieu- tenant James King. A Macao, par ordre de l’Amirauté, toutes les car- tes, les relevés hydrographi- ques, les rapports, les étu- des et tous les autres docu- ments 4 bord furent saisis, les marins fouillés, de crain- te que des publications farfe- lues soient faites, comme cela était arrivé aprés d’au- tres expéditions. Retour le 7 octobre 1780. Le passage océan a océan ne fut découvert que 80 années apres. Découvert, il fut jugé sans utilité pratique. Un réve vieux de 300 années, évanoui, mais un éminent navigateur de tous les temps assassiné. ‘Nos petites annonces sont lues... Voies d’accés On peut se rendre au parc national de Kouchibouguac par la route 11. Il est situé 4 environ 60 kilométres au sud de Chatham et a environ 95 kilométres au nord de Moncton. Restaurants Ce parc est assez récent et on n’y a pas encore aménagé de restaurants, mais dans les localités environnantes les restaurateurs servent des repas légers. Renseignements On peut écrire a: Parc national Kouchibouguac, Comté de Kent, Nouveau-Brunswick, E0A 2A0; ou téléphoner a: (506) 876-2443. Permis “véhicule péche PB ss an tee Fe $10 Sane nt rater a ase $4 PIONS of AR $ 2 camping ie et) ne a ee $1 Tjournée .... 0.4 $3 3 $6 dans la plupart des parcs Parcs Canada, Division de information 400 ouest, avenue Laurier, Ottawa KIAOH4 ~