Information

L’enseignement du theatre dans les écoles du programme-cadre

Renforcer Il’education en francais

L’enseignement de l'art dramatique a débuté la semaine
derniére dans les écoles du programme-cadre de Ia pro-
vince. Cinq animateurs, engagés parle théatre La Seiziéme,
sont répartis sur le territoire de la province pour diriger
desateliers de théatre en francais. Le Soleila suivi Gilbert
Charette a l’école André Piolat de North Vancouver.

es enfants participent

beaucoup mais le grand
probléme, c’est l’attention” .
Gilbert Charette, animateur
d’ateliers de théatre dans les Ecoles
du programme-cadre, fait un
premier point aprés quelques
séances a l’école André Piolat de
North Vancouver. Il est l’un des
cing animateurs du Bureau
d’ Animation Théatral (BAT) de
La Seiziéme qui ont débuté cette
semaine l’enseignement de l’art
dramatique dans les écoles de la
province. Ce projet s’inscrit dans
le cadre du “Consortium en
éducation”, formé |’automne
dernier par quatre associations
francophones - le théatre La
Seiziéme, Educacentre, le Conseil
Jeunesse et |’Association des
parents d’éléves de la Colombie-
Britannique - pourintervenirdans

le. domaine de i’éducation
francophone.

“L’enseignement de l’art
dramatique permet aux enfants de
vivre leur vocabulaire et leurs
émotions en francais”, explique
Paulette Bouffard, coordonnatrice
du projet. “Les activités
culturelles prennent une place
croissante dans les écoles
francophones”, ajoute-t-elle.
Grace a une subvention de 70 000
dollars accordée par le Ministére
de l’éducation de la province, 300
ateliers d’art dramatique ont pu
étre mis en place.

Un feutre sur le chef, une
loupededeétectivea la main, Gilbert
Charette fait son entrée parmi les
éléves de premiére année del’ école
André Piolat. “Je suis l’inspecteur
Indice et je cherche des amis pour
m’aider”, explique-t-il aux

enfants. Trés
vite, le contact
s’établit entre
Vanimateur et
les éléves qui
participent de
bon coeur aux
jeux  péda-
gogiques orga-
nisés sous le
regard bien-
veillant mais
vigilant du
professeur,
Thérése Guité.

SSIses
éléves que je
préféerent, ce
sont les
expressifs, ceux
qui remuent”,
explique Gilbert
Charette.
“Mes critéres

ne sont pas forcément les mémes
que ceux des enseignants”,
plaisante-t-il. Les objectifs de la
premiére séance sont la confiance
en soi, la coopération et le
sentiment d’appartenance au
groupe. Aprés quelques séances

universitaires.

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d’une heure de “déblocage”, les
ateliers suivants sont davantage
tournés vers le théatre. Les cycles
comprennent de 5 a 10 s€ances, a
raison, la plupart du temps, d’une
par semaine. Un des points forts
du projet est de permettre une

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Vancouver 666-4325

Victoria
Nanaimo

wad iré Piolat = ‘Charett “ae milieu a fiesee de

du temps
partiel pas
rdinaire

couverture des régions plus isolées
de Colombie-Bnitannique grace a
la présence d’animateurs dans
toute la province, comme par
exemple a Prince-George.

Frédéric Lenoir

Paul, universitaire a temps plein, officier dans
la Réserve des Communications, a temps partiel.

Nouvelle stratégie d’emploi
et de formation pour les autochtones

C’est dans un climat empreint de traditions et de
reconnaissance que la ministre d’Etatal’Emploieta I’ Immigration,
Mme Pauline Browes, et le co-président de la Commission
nationale de gestion autochtone, le grand chef Joe Miskokomon,
langaient une nouvelle initiative d’emploi et de formation des
autochtoues en signant, le 9 février dernier, 4 Vancouver, le
modéle d’accord unifié. De fait, cette entente permet la création
de sociétés de formation autochtones locales, lesquelles seront
chargées de la formation, de la gestion, de l’exécution et de
Yorganisation des programmes et des services d’emploi et de
formation a la clientéle autochtone. Queique 21 millions de dollars
seront consacrés par le gouvernement canadien pour mettre sur
pied, dans les 18 prochains mois, quatre projets-pilotes de
sociétés sur les territoires suivant - Skeena (Prince Rupert) et
Vancouver/Sunshine Coast, en Coloibie-Britannique, Six-Nations
et Seven Bands, en Ontario. Enfin, cette initiative permet une |
augmentation du pouvoir des autochtones en matiére de gestion
de leurs programmes et services, compte tenu de leurs propres
besoins et particularités.

Eric Cété

Vendredi 19 février 1993

Le Soleil de Colombie