ms, } , 4 e Le vendredi 24 octobre 1997 7 Vers la mise en place d’un projet éducatif national Cela se passait 4 Ottawa, les 17 et 18 octobre 1997. Les 150 personnes présentes au symposium national intitulé Vers les résultats débataient d’un des sujets essentiels pour l’avenir de leur communauté, a savoir I’&ducation de leurs enfants. Les participants ont donné, a Ia Commission nationale des parents francophones (CNPEF), le mandat de mettre sur pied un « Projet éducatif national pour Venseignement en frangais en milieu minoritatre >. Asllsisan=c-e canadienne des responsables et des ensei- gnantes et enseignants en francais, la CNPF, le Centre canadien des droits — lin- guistiques, la Fédération de la jeunesse canadienne-frangaise et la Fédération nationale des conseilléres et conseillers sco- laires francophones sont partis de « assimilation et de l’érosion de la clientéle scolaire » dans la communauté francophone pour conclure & la nécessité d’avoir, dans les plus brefs délais, une nouvelle approche-en matiére ~ de gestion scolaire. L’érosion scolaire — qui inquiéte tant les Francophones est le résultat d’une étude menée par deux chercheurs de l'Institut d’études pédagogiques de Ontario, Normand Frenette et Saeed Quazi. « S’il existe une mesure du succés des écoles en milieu minoritaire, explique Normand Frenette, c’est bien 3 leur capacité 4 retenir les éléves qui leur sont confiés au départ. » L’étude montre que le taux de rétention varie selon les provinces. La palme d’or revient au Nouveau-Brunswick et & POntario, qui disposent « d’un systeme d’écoles de langue francaise & peu prés complet depuis plus d’une génération » Les écoles de ces deux provinces retiennent le plus grand nombre d’éléves initialement inscrits en premiére année. La Saskatchewan et la Colombie- Britannique, avec des taux de rétention respectifs de 17,3 % et de 23,3 % en douziéme année, ont encore beaucoup de progrés & faire. Elles partagent les derniéres places avec Terre- Neuve qui se retrouve avec un taux de rétention nul en douziéme année. L’analyse des résultats de cette recherche indique que, dans la plupart des cas, les éléves sortent du systéme scolaire francophone lorsqu’ils passent de l’élémentaire au secondaire et du secondaire au ___post- secondaire. Selon les auteurs de Pétude, Vérosion est essen- tiellement due a labsence d’établissements scolaires de palier langue frangaise au supérieur. La CNPF considére que, pour remédier & ce grave probléme et mettre en place une gestion scolaire digne de ce nom, les minorités devraient bénéficier de ressources adéquates et d’un contréle sur le financement. « Nous souhaitons, explique Dolorése Nolette, présidente de la CNPF, que les fonds fédéraux destinés A l’enseignement des langues officielles soient versés directement aux conseils scolaires de la minorité, et non aux provinces... > Etude sur les conditions ’emploi du groupe de femmes travaillant dans le secteur sans but lucratif ne fois de plus, VAssociation francophone — de Campbell — River lance une étude de grande importance dans sa com- munauté et auprés du réseau associatif francophone de la Colombie-Britannique. Grace d= la collaboration de Condition {éminine Canada, Association conduira une étude approfondie auprés du groupe de femmes employées dans le secteur sans but lucrauf, L’étude, qui sera menée aussi bien en frangais qu’en anglais, couvrira les quelque 200 organismes sans but lucratif qui se trouvent dans la région de Campbell River. Ceux qui ont employé du personnel féminin au cours de la derniére année seront étudiés de plus prés ; ceci par des entrevues avec ledit personnel. Cette étude veut répondre & des questions pressantes du secteur sans but lucratif, soit ’équité salariale et la sécurité d’emploi, les emplois & temps plein et les emplois par contrat ou a temps partiel, ainsi que *éternel = dilemme des subventions. Les 36 membres du réseau associatif franco- phone de la Colombie- Britannique prendront part a cette étude. Annabelle — Tully-Barr, chercheuse responsable, travaille avec la collaboration @un comité de direction formé d’administrateurs et de membres du _ conseil. d’ad- ministration des organismes sans but lucratif dont Johanne Dufour, Association francophone de Cambell River ; ‘Mary Ashley, Community — Institute —_; Shannon Marshall, Hospital foundation ; et Audry Wilson, Laichwiltach Family Life Society. Le rdle de ce comité est didentifier les problémes les plus communs au sein de ce secteur et d’émettre des recommandations et des solutions Cette étude comprend un ques- tionnaire des — entrevues individuelles avec des femmes travaillant dans le secteur sans but lucratif, des réunions et des forums avec des groupes intéressés dont un forum électronique __ via Internet. concrétes. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Annabelle Tully-Barr au 923-8379, par courriel & franco@oberon.ark.com ou visitez le site Web de PAFCR http://oberon.ark.com/~franco/ ASSOCIATION FRANCOPHONE DE CAMPBELL RIVER pied un projet éducatif national est une premiére au Canada. Les beaucoup sur ce projet pour La tentative de mettre sur mettre un terme & I’érosion progressive des effectifs des écoles de langue frangaise. parents francophones comptent LipassE NIANG Comptabilité, gestion, impdts Pour les petites ef moyennes entreprises. 325-1130, rue Pender eS. is ae CB V6E 4h4 Tél.: (604) 688-9903 Fax. : 688-9961 Cellulaire : 240-5810 Le Conseil scolaire francophone (CSF) de la Colombie-Britannique recherche des: pour les écoles du Le Conseil scolaire francophone élabore une banque de noms de personnes compétentes et intéressées pour assumer la suppléance dans les écoles du Programme francophone de son territoire (Vallée du Fraser, Grand Vancouver, Sud de I’ile de Vancouver). Les noms recueillis seront proposés aux onze districts scolaires du territoire du CSF afin de combler le manque de personnel suppléant francophone . Ce projet s’inscrit dans la vision du CSF afin d’ offrir aux apprenantes et apprenants francophones de la Colombie-Britannique une éducation en francais reconnue pour sa qualité et son excellence. QUALIFICATIONS REQUISES : * étre membre du «B.C. College of Teachers» ou étre éligible ; = détenir un Baccalauréat en Education ou I’ équivalent ; ® maitriser la langue francaise et posséder une bonne connaissance de |’ anglais ; = une expérience concréte en enseignement serait un atout. La préférence sera accordée aux candidates et candidats qui possédent : = une bonne connaissance des buts et objectifs des programmes d’éducation francophone ; = une connaissance approfondie de la culture francophone en milieu minoritaire ; = un grand degré de mobilité a l’intérieur du territoire du CSF. Si vous possédez les qualifications requises pour relever ce défi, veuillez transmettre votre curriculum-vitae au plus tard le vendredi 14 novembre 1997, al’ attention de: M. Raymond Ouimet, Directeur des services administratifs et pédagogiques Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique 280 — 10991 Shellbridge Way, Richmond (C.-B.) V6X 3C6 2 Téléphone : (604) 214-2600 Télécopie : (604) 214-9881