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Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 24 mars 1995 = 2

No pets, no pets...

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Pour beaucoup de
Vancouvérois, Vancouver estla plus
belle ville dumonde. Je ne pense pas
que nos amis les bétes soient de cet
avis... Il est impossible ou presque,
de trouver un appartement ov les
animaux soient admis. Les raisons
invoquées par les propriétaires ; «On
ne veut pas de dégits», «On ne veut
pas créer de précédent, «On aime
pas les bétes». Ces arguments ne
tiennent pas la distance, surtout
quand on voit 1l’état des
appartements, en général. La plupart
de ceux que j’ai visité étaient
tellement sales que j’aurais eu peur
que mon chat y attrape des
infections... Il me semble que vu le
prix des loyers, on pourrait au moins

avoir le droit de vivre avec son ou
ses animaux de compagnie. Une des
solutions pour rassurer les
propriétaires ennemis des bétes
serait peut-étre que les locataires
s’engagent a payer une caution qui
servirait de garantie en cas de dégat
causé par un animal. J’ai lu dans
votre article sur la SPCA que les
choses allaient peut étre bouger. Je
lespére. J’ai habité dans plusieurs
endroits dans le monde, et c’est la
premiére fois que je me trouve
confrontée 4 un phénoméne aussi
absurde et incompréhensible. En tout
cas, pour |’instant, plus je connais
les propriétaires vancouvérois, plus
j almemon animal!

Amy Swartz, Vancouver

Epaulard ov baleine tueuse

ABI

APPARTIENT

Premieres impressions

J’avais rencontré a deux
reprises dans la rue, une fois a
Edmonton, |’autre 4 Vancouver, une
jeune femme québécoise qui
proposait contre donation des livres
étranges. C’était une disciple d’Hare
Krisna. Leplus surprenant, pour moi,
avait été de constater combien cette
personne m’était apparue joyeuse
et vive d’esprit. Cela ne
correspondait pas a tout ce que
javais jusque 1a entendu au sujet
d’Hare Krishna: secte, lavage de
cerveau, etc. Elle ne ressemblait en
rien 4 un zombi ou a une illuminée.
J appréciais méme sesremarquables
qualités de vendeuse. J’ai donc
sollicité une invitation 4 passer une
journée au temple parmi les siens.
Jai demandé a une amie
photographe, Karen, de
m’accompagner autant pour lui

malicieusement, je me suis dit que
ses prises de photos attireraient plus

Nous sommes donc partis de
bon matin pour rencontrer en leur

_ templelacommunauté Hare Krishna. .

J’avais pour bagages beaucoup de
préjugés et une grande curiosité.
Vaisnavi devi dasi, la jeune
femme québécoise, vient gentiment
nous chercher en voiture 4 la station
de Skytrain. On entre au temple pour
assister 4 une cérémonie religieuse
qui réunit de 100 a 150 personnes.
L’assemblée se compose de
disciples, dont la vie se consacre au
Dieu Krishna et de fidéles venant de
temps en temps au temple. On y
trouve une large proportion
d’Indiens (d’Inde) et bien sfir, des
Canadiens. Dans le temple, les
hommes se placent d’un cété, les
femmes et les enfants de ]’autre. On
chante des mantras en se balangant
d’un pied sur l’autre accompagné

par les membres de la communauté.
La nourriture abondante ,variée,

végétarienne, il y a assurément
beaucoup 4 apprendre en ce lieu. Le
temple m’est apparu comme un lieu
de joie , de partage, de discussion,
de fratemité, de participation, depaix
et de reconnaissance de |’utilité
sociale de chacun.

Le concours terminé,
Vaisnavi devi dasi nous convie a
découvrir son intimité. Elle partage
avec deux autres femmes un des
appartements de l'immeuble od
réside un petit groupe de quarante
membres. On voyage beaucoup
lorsqu’on nous montre avec fierté
des vidéos sur les temples et les
activités d’Hare Krishna dans le
monde. On parle de |’actualité, on
blague, onrit. Enfin, je consulteK aren
des yeux et on tombe d’accord pour
partir. On nous offre 4 chacun un
gros livre saint qu’on refuse

paysages, je songe a cette humanité
qui ne demandait qu’une rencontre

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Soleil de Colombie, 1645, 5éme avenue Ouest,
Vancouver, V6J 1N5, tél.: (604) 730-9575

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Commentaires concer- _ diquer qu'il y a des bonnes balei- donner l’occasion de prendre des du rythme des tambourins. poliment. Tout le monde semble |
nant I'édition du 10 mars: arti- nes implique qu'il y en a des mau- photos que pour me rassurer) J’ai LL’ intensité de la procession s’en va enchanté des moments passés
cle d'Edith Huish en page 6. - vaises. C'est une question d'inter- aussi calculé que deux témoignages croissant , puis cesse. ensemble.

Je crois qu'il serait préfé- _ prétation. valaient mieux qu’un et que nous Choix heureux du jour, car Vaisnavi devi dasi nous
rabled'utiliser épaulard plutét que Daniel J.G. Bidal pourrions par la suite confronternos ensuite débute un concours des_reconduit au Skytrain. Dans le
baleine tueuse. Aussi, le fait d'in- Vancouver-Nord points de vue. Un peu plus meilleurs plats et desserts cuisinés wagon qui roule et fait défiler les

UUF ‘ jb ibs | By f SINE | dattention que moi et qu’ainsi, colorée et savoureuse me séduit, et _ pour étre effleurée.
@ 25$ pour 1 an 3 45S pour 2 ans jaurais une plus grande latitude le nectar de mangue m’adoucit la
: d’ observation. bouche. Pour la _ cuisine Jean-Claude Lemonnier

LFS = 7 a = —
oe ae Clin d’oeil
PECHEURS ESPAGNOLS

| Le Soleil a besoin

de votre talent!

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