> wv < VOL.2 NO.23 canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Vendredi 17 Mars 1978 Les Arrivants... habitants d’un nouveau monde Le prochain épisode de la sé- rie historique les Arrivants... habitants -d'un nouveau monde s'intitule 1740. |l a été écrit par Guy Fournier et sera présenté aux téléspectateurs des Beaux Dimanches le 19 mars @ 20 h 30. En vedette dans le réle du sol- dat Nicolas de Lugny: Michel Cété. Il est entouré de Donald Pilon (Cotenoir), Yvon Barrette (Pinot), J. Léo Gagnon (le pére Boissard) , Vincent Fournier (Pier- Michel Cété et Donald Pilon re Gagnon), Louise Lambert (Ca- therine Gagnon), Paul Buisson- neau (Nolan), Jean Gascon (l’in- tendant Hocquart) et Gilbert Si- cotte (le secrétaire). L'action commence au. prin- temps de 1740 pour se poursui- vre durant I'hiver de 1741 et se terminer au printemps de la mé- me année. Quant aux décors, ils sont surtout faits des splendi- des paysages du Québec, sur les rives du Saint-Laurent, Place Royale a Québec ou alors dans les intérieurs des belles mai- sons de bois construites par les colons sous le régime frangais. L’intrigue? Une tranche de vie, celle du jeune militaire Nicolas de Lugny, parti de France ou il a laissé pére et mére, un frére ainé et une soeur pour venir fai- re fortune au Canada. Imbu des préjugés de sa clas- se, Nicolas de Lugny a bien du mal & se soumettre aux us et coutumes de la colonie. Sim- he A ple soldat, il aspire au statut d'officier mais pour gagner ses ' galons, il doit se soumettre a des corvées qui lui répugnent et il comprend mal le mépris des subalternes envers les haut gradés. Nicolas écrit 4 son pére, en France: «Les malandrins ne manquent pas dans’ ce pays ou chacun voudrait faire’ sa loi comme il l’entend. Malgré nos vaillants efforts, les Canadiens montrent a l’égard de: l'autorité la plus condamnable insoumis- sion et un grand nombre se livre a la contrebande... Ne vous faites pas de souci pour moi, cher pére. Je quitte Qué- bec en la compagnie d'un mili- cien qui connait la contrée mieux que Pater. et Ave et les habitants qui-ne respectent pas grand-chose ont encore, Dieu merci, quelques égards pour l'uniforme que porte votre fils avec tant de fierté.» La premiére mission de Nico- las de Lugny risque fort de lui couter la vie. Chargé de rame- ner a Québec deux coureurs des bois accusés d’avoir maltraité une sauvagesse, Nicolas est je- té a l'eau par les brutes et res- capé de justesse par une jeune fille qui, de la rive, a assisté a la scéne. ieee Chez les Gagnon ow il a é choué, Nicolas de Lugny _ ap- -prend, si l’on veut, la vie cana- dienne. La belle Catherine lui plait infiniment et pour elle, il supporte volontiers le caractére emporté du pére Gagnon. Dans une autre lettre a son pére, Ni- colas écrit: «Je vis depuis deux jours chez un gros habitant de Neuville dont la parenté est de Normandie... Ce rustre qui n’a de complaisances pour person- ne, encore moins pour moi et notre cher pays, aspire a un ti- tre de seigneur. Les seigneurs d'ici ne jouissent pas des mé- mes droits que chez nous et ne sont en fait que des fonctionnai- res de |'Etat que Monsieur |'in- tendant garde bien a I’oeil.» (Suite p. 4) Un million de chémeurs Tenter d’analyser le probleme du chémage a travers le Canada n'est pas chose facile. Afin d’é- tre en mesure de refléter la situation qui existe dans chacu- ne des régions et pour tracer un portrait réel des chémeurs qui y vivent, |’équipe de Tel Quel s'est rendue au Nouveau- Brunswick, en Ontario et a Loui- seville. Au cours de l'émission, les “commentaires des spécialistes * invités, les témoignages de plu- sieurs chdmeurs et l'analyste des statistiques et des graphi- ques qui les illustrent permet- tront aux téléspectateurs de mieux comprendre les causes de ce probléme et d’en voir la complexité. il faut remonter jusqu’a la deuxiéme guerre mondiale pour comprendre les causes de |’ex- plosion démographique et ses conséquences. Par ailleurs le Canada ne saurait se détacher des autres pays du monde oc- cidental et il ne fait aucun dou- te que la situation financiére de ee ee ee en eee ae ces pays nous affecte dans un sens ou dans I'autre. On verra comment la crois- sance démographique et la croissance de l'emploi sont re- liés a la montée du chdémage. On pourra ainsi comparer la main d'oeuvre actuelle a celle des années soixante. On sait que cette main d'oeuvre s’‘est accrue mais dans quelle propor- tion l'a-t-elle fait? Si les em- plois & temps partiel ont triplé depuis. 25 ans, c'est» que les: jeunes forment aujourd'hui 50% des chémeurs et les femmes en représentent le quart. Une étude de la situation qui existe dans chacune des ré- gions nous aidera & compren- dre pourquoi le taux de chéma- ge est si élevé au Québec. Con- trairement a ce que plusieurs pensent, ce ne sont pas tou- jours les mémes qui subissent les inconvénients du chémage. On verra que, d'une part, les tra- vailleurs changent d’emploi, se retirent du marché du travail ou subissent le chémage dans une f : ‘ ~ ¢ -e ‘ 7 ae , ee proportion de 40%. D’autre part le surplus de main d’oeuvre qui commence a se faire sentir en 1968 survient au moment ou l'on constate une turbulence de l'économie mondiale. Or on sait que |’augmentation de la main d'oeuvre a été plus grande au Canada que dans la*plupart des pays occidentaux. Tel. Quel tentera donc de ré- pondre a un certain nombre de questions et on apprendra pour- quoi le taux de chémage est d'un tiers plus élevé au Québec que le taux de chOmage moyen au. Canada. Les économistes in- vités a |'émission donneront un apercu des raisons qui expli- quent la situation actuelle. Tou- - tes ces explications aménent cependant & poser d'autres questions et on peut se deman- der quel devrait étre le rdle de "Etat dans les années a venir. Peut-on imaginer des politiques nationales qui tiennent compte des différences régionales? A ce propos les spécialistes ten- whit (Suite p. 4) “tx anignst ..comme David courent, Une féte de famille | qui finit mal Un nouveau Scénario prendra V'affiche & la chaine francaise de télévision de Radio-Canada, le lundi 20 mars a 20 h 30, et cela pour quatre semaines con- sécutives. Intitulé Puzzle, ce texte de Pierre Goulet nous plonge dans une famille appa- remment trés heureuse, comme il en existe des centaines d'ex- Louise Laparé : a F =. : = P< § 4 Xs. d A 4 Y. P t * y oe = emplaires au Québec et un peu partout a travers notre monde dit civilisé ou «tout le monde parle pour ne rien dire»... ot «tout le monde fait semblant». Réalisé par André Bousquet, assisté de Louise Smith, Puzzle aura comme interprétes Johan- ne Seymour (Julie Brisson), Marcel Gauthier (Normand St- Gelais), Claude Michaud (Paul Charland), Louise Laparé (Mado Brisson-Charland), Laurent Im- bault (le photographe),. Marc Messier (Claude Brisson), Su- zanne Langlois (Blanche Caron- Brisson), Jean-Pierre Masson (Armand Brisson), Jean-René Ouellet (Richard Brisson), Mi- chelle Léger (Louison Maheu- Brisson} et Pierre Di Pasquale (l'accordéoniste). C'est dans |’ambiance d'une féte de famille que nous nous retrouvons des les premiéres séquences de Puzzle. On céle- bre le trentigme anniversaire de mariage de M. et Mme Ar- mand Brisson. Lui (54 ans) est comptable pour le gouverne- ment; elle (52 ans) est ména- gére et mére de quatre enfants: Mado, Richard, Claude et Julie. Cette derniére, célibataire (elle n'a que vingt ans), comme son frére Claude qui a_vingt-cing ans mais a des raisons pour rester célibataire. Les deux au- tres enfants sont mariés. Mado, celle qui recoit la famille, est Mme Paul Charland. Richard est marié 4 Louison; ils ont tous les deux vingt-sépt ans et sont ma- riés depuis quatre ans. — (Suite p. 4) «Les mensonges que mon pére me contait» C’est un film canadien qui se- ra a l’afifche des Grands Films, le jeudi 23 mars 4 20 h 30. Les Mensonges que mon pére me contait (Lies my Father Told Me) est une peinture de moeurs réalisée par Jan Kadar et qui met en vedette Yossi Yadin, Jef- -frey Lynas, Len Birman et Ma- rilyn Lightstone. L’annuaire du cinéma _ cana- dien ‘de |'Institut canadien du film décrit ainsi le film de Jan Kadar: «Le quartier juif de Montréal en 1925, c'est un ré- seau de ruelles sur lesquelles donnent des arriére-cours avec leurs immeubles reliés entre eux par des balcons munis d’es- caliers ou les femmes étendent leur linge et s'interpellent en- tre elles, tandis que les enfants crient, se disputent et que mille arti- sans. travaillent. aux ouvrages les plus variés. Au tailleur qui brandit Marx, le grand-pére de David oppose Ja Thorah, sa seu- le et unique lecture quotidien- ne; aux ambitions: industrielles de son gendre, il préfére’ ses profits petits mais stirs, d’hon- néte chiffonnier, aux explica- tions scientifiques, ses propres interprétations, qui lui font dire, lorsqu’'il pleut, que la terre avait soif et qu'elle a demandé a Dieu de lui envoyer de l'eau. Et puis voici, placé au milieu de ce monde, comme un signe de_ contradition, Ferdelah, le cheval qui-chaque dimanche ti- re la charrette emmenant grand- pére et petit-fils par les rues de Montréal, avant qu'on ne ga- gne les. pentes fleuries du mont Royal.» Les Mensonges que mon pére me contait