4 : s ie - +2 n x ir A n : \- 4 ; z il 2 n %. e © S % e 3 rs 7 = & \- ¥ , ‘ e if e e 3, Fs \- Z ir : ) * lu hE S- IS le = & a] A t A ; p *: Programme de formation de la FCCF UNE PROGRESSION HEUREUSE Les représentants officiels, délégués par. neuf(9) associa- tions culturelles provinciales indentifiaient, 4 une session qui a mené, en juillet 1977, a la création de la Fédération culturelle des Canadiens frangais, une centaine de dos- siers nécessitant une coordination nationale, tous dans le _ domaine de développement culture! communautaire. Un service de formation en développement culturel est retenu parmi les quatre(4) grandes priorités. La Fédération a vite fait d’obtenir les ressources hu- maines, techniques et financiéres pour “opérationnaliser” un stage de formation au plan national. Dés novembre 1978, une quarantaine de participants, venus de tous les coins du pays, s‘inscrivent 4 Winnipeg, au premier stage de formation préparé par la Fédération nationale. Quatre (4) ateliers s'y déroulent parallélement. - Direction par objectif - Publicité et relations publiques - Histoire et sociologie de la minorité canadienne fran- Gaise - Organisation de spectacles et de tournées. Le grand favori Concernant les résultats 4 court terme, deux (2) élé- ments sont Petenus: ‘ 1, Voccasion d’échanger sur différents plans avec des collégues, tous orientés plus ou moins sérieusement vers le développement communautaire, se révéle trés profi- table. 2. Vatelier Direction par objectif rencontre la faveur des participants. Les résultats de l’évaluation générale mon- trent que 65% des participants ont trouvé le stage forma- teur. Concernant les résultats a moyen terme sur l'organisme culturel concerné ou la communauté tou- -chée, l’impact reste assez difficile 4 évaluer. Toutefois, les réprésentants d’associations culturelles provinciales manifestent le désir de “professionnaliser” le stage national en rehaussant, d’une part la qualité des ateliers et, d‘autre part en offrant des stages qui proposeraient une formation de base en développement communautaire. .. Les lacunes Les associations culturelles provinciales recrutent donc . ~ pour le second stage de novembre 1979, quarante-trois . (43) participants dont quelques-uns intéressés au dévelop- ~ pement communautaire et dautres inscrits par intérét _personnel. Tous participent a l'un ou l'autre des ateliers qu’animent des consultants du Centre de formation et de consultation du Québec: - Direction par objectif | - Direction par objectif Il - Gestion de la participation - Leadership en animation L’évaluation générale montre cette fois que 73% des participants ont trouvé le stage formateur, comparative- ment aux 65% de l'année précédente. Par contre, cette formation selon les commentaires . ultérieurs des participants, ne semble pas toujours amé- liorer la qualité du développement communautaire ou la performance au travail. - : ll semblerait que certains participants recommandés par l'association culturelle provinciale ne transférent pas, de I'atelier au travail, les connaissances acquises OU ne sont pas directement concernés par I’'action de l’associa- tion provinciale, ayant participé au stage par intérét personnel seulement. Pour remédier a ce probléme, il fallait donc s‘attaquer directement a la clientéle du stage national. CANADIENS-FRANCAIS eee a it LA FEDERATION CUITURELIE DES C'est un départ! C'est dans cette optique que la FCCF organise en jan- vier 1981, un stage dont les champs de perfectionnement sont basés sur les besoins de formation de personnes! directement intéressées au développement des arts com- _ munautaires comme animateur, administrateur ou béné- vole Trois ateliers s'y déroulent: - Animation communautaire (pour les animateurs culturels); - Planification 4 moyen et long terme (pour directeurs ou employés principaux d’un orga- nisme culturel); - Participation communautaire (pour les membres de conseil d’administration d’as- sociations culturelles) Une analyse des évaluations indique que le stage 1981 connait un succés sans précédent. 75% des trente-deux (32) participants ayant répondu au questionnaire, ont trouvé ce stage formateur. Stage janvier 1981 UN PROLONGEMENT SOUHAITE Quel serait le succés véritable d’un stage si les partici- pants oublient dans la soute 4 bagages, idées fraiches et perception nouvelle nées de quatre jours intensément vécus? Un stage national de conscientisation et de perfection- nement mérite une suite plus glorieuse. Et cela, les parti- cipants au stage de formation organisé par la FCCF l’ont compris! Plusieurs ont exprimé, dans le questionnaire d’évalua- tion, lespoir d’une meilleure collaboration au sein d’une méme €quipe; certains se sont promis 4 eux-mémes de faire bénéficier d’autres organismes de l'expérience acquise; plus d’un(e) se proposent de “remacher” I'infor- mation recue et de l'adapter aux besoins respectifs de leurs régions. Car il est bien certain qu'un remue-méninges national n’apporte pas de solutions magiques aux situations pro- blématiques d‘un organisme régional, si culturel soit-il. Le brassage d'idées national n’est que le premier pas vers une compréhension meilleure des individus entre eux et du milieu de travail en soi. : Des participant(e)s de l’Alberta: Raymond Deslauriers entouré de Isabelle Bérubé et Marie-Claire McNeil. Appréciation générale du stage Les répondants au questionnaire estiment que les consultant(e)s et les participant(e)s ont grandement fa- vorisé la réussite du stage. “ D'une part, la compétence, la flexibilité et le dyna- misme des consultant(e)s en animation ont été loués una- nimement; d’autre part, l'age moyen, la maturité et l'ou- verture d’esprit des participant(e)s ont suscité les échan- ges fructueux. | apparait que ce genre de stage stimule certains parti- cipants qui regrettent limmensité d’un pays ne favorisant point les contacts interprovinciaux soutenus. Toujours selon les commentaires, il semblerait que plusieurs aient été sensibles a l'efficacité de l’organisa- trice technique du stage de la FCCF. Les points faibles du stage A la question, Qu’est-ce que vous avez aimé le moins?, les opinions sont partagées. Maints participants ont re- gretté le manque d’information dispensée avant le stage, sur le contenu et l’orientation des ateliers et la clientéle visée, occasionnant ainsi des répétitions inutiles. De plus, la situation de travail et le vécu différents des participant(e)s rendaient parfois difficiles la compréhen- sion de la réalité d’autrui. La communication en souffrait forcément! Certains ont déploré la biéveté du stage et ses effets secondaires tels survol des thémes exploités, heures quo- tidiennes trop longues et pléniaire expéditive. Objectifs atteints | Malgré ces quelques points faibles, il appert que les objectifs du stage aient été atteints pour deux raisons: une mise a jour des lacunes sur le plan travail et (stage oblige!) des outils concrets pour le retour au travail! Afin de maximiser les chances du succés durable de ce dernier stage de la Fédération culturelle des Canadiens francais. celle-ci entend retenir les services des consul- tant(e)s pour faire une étude de |évaluation du stage et suggérer un processus, genre “follow-up” (prolongement), afin de s‘assurer le transfert de l'étude en atelier 4 la mise en pratique dans les communautés, en utilisant les outils obtenus au stage. FCCF Casier Postal 26 Succursale Norwood Grove Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4 Téléphone: (204) 247-4780 Se Etoiles et télescopes par Roger Gagnon Conférencier au Planétarium Dow Le L’EQUINOXE DU PRINTEMPS ’ [S.0.P.] - Cette année c’est le 20 mars, a4 midi et trois minutes, que le soleil passe de I‘hémi- spére sud a |l’hémisphére ‘nord de la Terre. La fongueur du jour devient égale a celle de /a nuit, c’est le début du prin- temps, I’équinoxe [du latin equi-nox = égal ala nuit}. Lorsque je parle du mouvement du soleil, il s’agit évidemment du mouvement appa- ‘rent. En réalité, c’est la Terre qui est inclinée - sur son orbite [d’un angle de 23,4 degrés|,. ce qui fait que le. soleil éclaire tour a tour I‘hémisphére sud, puis. I’hémisphére nord, au cours de I’année. La transition se fait au. moment ou le soleil est vis-a-vis |’équateur. /! peut sembler curieux que le printemps_ arrive le 20 mars,’ et non le 21. C’est que les saisons n’ont pas 89,6 jours. - du — printemps toutes la méme _ lon- gueur. En hiver, la Terre est un peu plus prés du soleil et elle voyage un peu plus rapidement sur son orbite. Elle atteint donc plus rapide- ment le point ou Ie soleil semble revenir a |’équa- teur, le point d‘équi- noxe. Les saisons ont les longueurs suivantes: hiver, 89 jours; prin- temps, 92,9 jours; 6té, 97,7 jours; | automne, Le début arrive ——_—_—<——-— le 20 mars... sauf a la veille d’une année bissextile! L ‘année com- porte, en réalité, 365 jours et quart. L’équi- noxe se produit donc 6 heures plus _ tard l’‘année suivante, et ce pendant 3 années de suite, pour reculer de 18 heures la 4e année. Et ainsi de suite. Pour compliquer les choses encore davan- tage, certains disent que _l’6quinoxe, c‘est lorsque “tes: le jour est plus long gue la nuit a4 tous les endroits du globe! Non pas égal a la nuit, mais plus long. C’est que |‘atmosphére terres- tre joue le réle d’un prisme et nous permet de voir le © soleil quelques minutes de plus lorsqu‘il se leve ou lorsqu’il se couche. Le jour se trouve donc allongé de 5 ou 6 minu- On appelle cela la réfraction atmosphé- rique; elle vaut un demi- degré au voisinage de l’horizon. Et c’est lors des équinoxes que ce phénoméne est iden- tique pour’ tous les endroits du globe. // existe un autre équinoxe dans I‘année: celui d’automne. Mais !6quinoxe du’ printemps a toujours été considéré comme le plus impor- — tant. Autrefois, I’année débutait ce jour-la. La constellation. dans la- quelle se trouve le soleil au début du printemps est celle des Poissons et c'est pour cela qu’on dit que nous sommes dans I’ére des Poissons. Dans un siécle ou deux, cependant, ce point d’équinoxe [ou point “‘vernal’) sera situé ~ dans le _ Verseau_ et l’humanité entrera vrai- ment dans TI’ére du Verseau. Elle n’y est pas encore, contrairement a ce que certains astrolo- gues veulent bien nous faire croire.