| f ; } } 4-Le Soleil de Colombie, vendredi 12 février 1988 ACTUALITE Commission nationale des parents francophones Autonomie, reconnaissance et gestion des écoles francaises Pour la deuxiéme année consécutive, plus. de cent parents francophones prove- nant de tous les coins du pays [a lexception du Québec] se sont réunis 4 Montréal les 13, 14 et 15 novembre dernier. Par Annie Granger Organisé par la commission nationale des parents francopho- nes, ce colloque avait pour buts: d'abord de réunir les différents délégués des neuf provinces et deux territoires pour faire le point et élaborer une structure dorganismes provinciaux et national; et ensuite, puisqu’on était dans la métropole québécoi- se, de sensibiliser les québécois a la réalité des systémes éducatifs hors Québec par le truchement des médias. : A cet effet, justement, la Commission nationale des pa- rents francophones (la CNPF) avait convié, a une conférence de presse, tout ce que l’on peut compter comme médias dans cette grande ville québécoise. D’ailleurs, le titre du colloque, «l'éducation des francophones hors Québec, le _— scandale national, méme 1a ot le nombre le justifie..» ne pouvait qu’attirer les journalistes. Le scandale décrié par les parents étant justement de dénoncer I’attitude des gouvernements provinciaux ’ Brunswick venait qui, a l’exception du Nouveau- Brunswick, causent aux parents francophones d’énormes frustra- tions, et cela malgré leur signature de la Charte canadien- ne des droits et libertés et de Varticle 23. Trois e v3 personnalités . e 4 2 invitees «C’est aujourd’huz, plus que jamais que nous avons besoin du support des leaders qui ont travaillé et travaillent toujours a la reconnaissance de nos droits» a expliqué M. Raymond Poirier. D/ailleurs trois personnalités bien connues ont répondu 4 l’invita- tion de M. Poirier. Gérard Pelletier, ancien ambassadeur et aujourd’hui chroniqueur dans un quotidien montréalais, a rappelé Vhistorique de cette loi, citant entre autres des souvenirs émouvants de pionniers de léducation en francais dans les provinces canadiennes. Le second invité était le commissaire aux Langues offi- cielles M. D’Iberville Fortier. Et enfin le troisiéme, le Sénateur Jean-Maurice Simard, l’un des parrains de la loi qui reconnait Pégalité des deux communautés linguistiques au Nouveau- As titre de # Public Works. Travaux publics Canada Canada tts cal tt i APPEL D’OFFRES Des SOUMISSIONS CACHETEES portant sur le projet ci-dessous et adressées au Chef, Politique et Administration des marchés, Travaux publics Canada, Bureau 200, 9925 - 109e Rue, Edmonton (Alberta) T5K 2J8, téléphone (403) 420-3213, seront recues jusqu’a 14h00, HNR, a la date indiquée. On peut se procurer les documents de soumission aux bureaux du Ministére indiqués ci-dessous, sur versement du dépét exigé. PROJET No. 621059 pour Energie Mines et Ressources Canada, Resolute Bay [T.N.-O.], Etude du plateau continental polaire, Logemen des travailleurs. : Date limite: le 17 mars 1988 Dépét: 250$ On peut se procurer les documents de soumission aux endroits suivants: Bureau 200, 9925, 109e rue, Edmonton (Alberta); Bureau 632, Edifice Harry Hays, 220, 4e Avenue S.-E., Calgary (Alberta); 1166, rue Alberni, Vancouver (C.-B.); 1100 Edifice . Motherwell, 1901, avenue Victoria, Régina (Saskatchewan); 2221, Hanselman Court, Saskatoon (Saskatchewan); 201, Edifice Fédéral, 269, rue Main, Winnipeg (Manitoba); 12e étage, 4900, rue Younge, Willowdale (Ontario); aux bureaux de Travaux publics Canada a Yellowknife, Fort Smith, Hay River, et Inuvik (T.N.-O.).. Les documents de soumission peuvent également &tre consultés aux bureaux de ]’Association des constructeurs 4 Edmonton et a. Calgary (Alberta); 4 Régina et 4 Saskatoon (Saskatchewan); a Winnipeg (Manitoba); 4 Willowdale, (Ontario) et 4 Yellowknife (T.N.-O.). Pour plus de renseignements, communiquer avec:. M. A. Berman . Chargé de projet adjoint Téléphone: (403) 420-3152 INSTRUCTIONS Le dév — afférent aux plans et devis doit étre établi 4 l’ordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur remise des documents en bon état dans le mois suivant l’ouverture des soumissions. Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse, ni aucune des soumissions. - Canada porte-parole du gouvernement Mulroney. Ce dernier a proposé qu'il serait opportun que le Secrétariat d’Etat consacre au moins 2% du budget annuel de son programme des _ langues officielles pour aider les parents a revendiquer leurs droits auprés des gouvernements provinciaux. Une somme ridicule Hormis le Nouveau-Brunswick, province ow les parents franco- phones ont obtenu le finance- ment de leurs écoles, ov ils élisent leurs propres conseillers scolaires et ou ils sont les seuls 4 avoir accés a l’enseignement du frangais sans souci du nombre qui le justifie, les comités_ et doivent sans cesse se battre, la plupart du temps avec les moyens du bord. Un simple exemple: la Commission nationale, qui cha- peaute environ 435 comités et associations de parents a travers le Canada, recoit du Secrétariat d’Etat 32.000 dollars par an, alors que le nerf de la francophonie léducation en francais. «Cette somme est ridicule», réflexion entendue plus d’une fois lors de cette fin de semaine de congrés. Devant la carte plus que pessimiste de l'éducation en francais dans les provinces et territoires, les parents réunis ne se laissent pas abattre, méme si souvent ils doivent remplacer leurs effectifs (des parents bénévoles) qui se «brilent» a la tache. Alors pendant ces deux jours, des stratégies ont été mises sur pied. D’aprés M. Poirier, grace a une vision plus globale, les parents dans chaque province pourront présenter le 31 mars prochain, une demande budgé- taire plus substantielle et plus réaliste. Ce colloque a obtenu le consensus de la centaine de parents sur la structure 4 donner a leur organisme provincial avec: des programmes d’animation, de récupération, d'information, organisations’ canadienne est . Etaient présents a la conférence de presse, debout au centre, ieorteident de la CNPF. M Ra d’animation politique et commu- nautaire. D’ailleurs le Commis- saire aux Langues officielles, M. D'Iberville Fortier, 4 qui on avait demandé de donner dans son discours des solutions, prenait comme exemple le succés de l’immersion en frangais et de son association, Canadian Parents For French. Il vous faut un mouvement de parents fort et bien rodé, une organisation solide. (..) Parmi les nombreuses résolutions prises au cours de cette fin de semaine, l’une d’entre elles concernait le siége social de la Commission. Il a _ été recommandé d’établir le siége social, actuellement au Mani- Gérard Pelletier. ymond Poirier. A sa droite, Gilbert Savard, président de la conférence, Florence Hardy [I-du-P.I.], Jean-Guy Labbé [Terre-Neuve et Labrador]. A sa gauche Murielle Comeau de la Nouvelle-Ecosse. toba, a Ottawa. Pour M. Poirier, le compte a rebours est commencé, il ne tait - d’ailleurs pas son opinion, parce que dans dix ans les enfants de la minorité francophone qu’on n’aura pas eus dans des classes frangaises sortiront de |’école et seront perdus 4 jamais pour la communauté francophone. Pesaro cn /Y minim€TRIQUE La pression normale des pneus est d’environ 190 kPa (kilopascals) 100-43 NC