4, TELE-SOLEIL, Vendredi 18 Novembre 1977 Femme d’aujourd ‘hui Le lundi 21 novembre a 13 h 35, Femme d’aujourd’hui répond aux questions des téléspecta- trices qui se demandent «Com- ment devenir propriétaire de son propre commerce?» Invitees: Mmes Francoise Charland, ex- pharmacienne, propriétaire du golf Trout River; Berne Sénéchal, de Saint-Jean-de-Matha, ex-infir- miére, fleuriste, et Louise Ro- berge, ex-secrétaire, présidente de la compagnie Mendes, Que- bec, fabricant de quilles. Anim.: Aline Desjardins; rech.: Solange Guilbert. Réal.: Lucile Paradis. «La Femme et son nom» ain- si que le théatre seront au pro- gramme le mardi 22 novembre. Renée Hudon, animatrice a-Que- bec, rencontre Me _ Christine Tourigny, avocate, et discute du nom que doit adopter la femme lorsqu’elle prend mari. Renée Hudon s’entretient en- suite avec M. Yvan Chevalier, agent culturel, section theatre, au ministére des Affaires cul- turelles du Québec. M. Cheva- lier est accompagné des mem- bres de la troupe les Produc- tions pour enfants du Québec. Parmi les gens de théatre invi- tés a cette émission, les télé- spectateurs verront Renée Des- roches, administrateur de la Compagnie des Neuf, entourée des membres de ce _ groupe- ment. Recherche: Louise Ma- randa-Samson. Réalisation: Reé- jean Chayer. Le mercredi 23, multiplex en- tre Montréal, Québec, Ottawa et Toronto sur le théme. suivant: «Comment |'adolescent d’aujour- d'hui se voit-il quand il fera par- tie du monde adulte?» Dans chacune: des villes participant au multiplex, un garcon et une fille répondent a des questions sur le genre de société qu’ils veulent, le style d’éducation, etc. Réal.: Georges Francon. : Le jeudi 24, |l’émission sera consacrée au «Congrés de |'U- nion régionale de Montréal des Caisses populaires Desjardins». L'Union tient trois congrés pen- dant lesquels- elle demande a. ses membres de se prononcer sur cing grands themes écono- miques: la consommation ali- mentaire, |’habitation, la trans- formation industrielle ainsi que l'agriculture et les foréts. 75% des employés des Caisses po- pulaires Desjardins étant des femmes, une équipe de Femme d’aujourd’hui s'est rendue a I’un des trois congrés pour -se ren- seigner sur le travail et l'influ- ence des Québécoises dans la grande organisation des 1200 Caisses populaires du Quebec. France Nadeau interviewe M. Guy Bernier, président de |'U- nion régionale° de Montréal; Mile Denise Boutin, du Service des communications, ainsi que Mmes Francoise L. Bonin, Rita Boudreau, Marie-A. Graham et Elodie Gagné, bénévoles. Réali- sation: Fernand Ippersiel. Le vendredi 25 novembre, fé- te des Catherinettes, Femme d’aujourd’hui trouve l'occasion révée de présenter un reporta- ge sur les célibataires. Il est certain que depuis le milieu de notre siécle, la perception du célibat a changé. Aujourd’hui, la femme célibataire est mieux acceptée, surtout celle qui sait se débrouiller toute seule, qui a parfois un enfant et a choisi de demeurer célibataire. Voila le sujet du reportage de France Nadeau sur« le nouveau célibat». A la méme émission, France Nadeau interviewe la doyenne des Catherinettes: Mile Rosean- ne Lefebvre qui aura 104 ans le 25 novembre 1977. Toujours Co- quette et pleine d’énergie, Mile Lefebvre a eu son baptéme de l'air a 100 ans; elle se léve tous les matins 4 6 heures pour al- ler a la premiere messe et elle suit. la mode. Pour terminer cette emission: un documentaire sur le «Festival des citrouilles» qui aura lieu les 29 et 30 novembre prochains a la Place Bonaventure. C'est le salon annuel d'exposition des travaux des handicapés physi- ques et mentaux. Femme d’au- jourd’hui visite le salon et cau- se avec les responsables, avec un psychologue et avec quel- ques-uns des exposants. Re- cherche et interview: Arlette Couture. Animatrice: Louise Ar- cand. Réal.: Yves Dumoulin. Rencontres Selon Georges Suffert, tout journaliste est d’abord,; essen- tiellement, un contestataire. Et nous avons vu que Ceux qui constituent ce qu'il est conve- nu d'appeler le 4e pouvoir peu- vent défaire un régime (Nixon). Mais le journaliste, malgré ce- la, se sent un peu frustré parce qu'il se situe mal dans la hieé- rarchie des professions et qu'il nest pas toujours str de faire partie de |'intelligentsia. Georges Suffert, journaliste lui-méme a L’Express avant d’é- tre nommé directeur-adjoint de la revue Le Point, parle en con- naissance de cause; et d’aucuns le considérent comme l'un des meilleurs observateurs de la scéne politique francaise. Invité a l'émission Rencon- tres du mardi 22 novembre a 23 h10, Georges Suffert viendra alors nous démontrer que les journalistes sont bien, comme l'aurait déclaré Valéry Giscard d‘Estaing, «l’anti-pouvoir». Auteur de livres percutants comme Le cadavre de Dieu bou- ge encore ou /a Peste blanche (avec Pierre Chaunu), une en-— quéte sur la tentation suicidaire — de |’'Occident, Georges Suffert demeure persuadé que nous vi- vons actuellement «l'une des crises les plus spectaculaires que le monde ait jamais con- nues». Il commence par poser le probléme de la déontologie de la profession journalistique et il.se demande avec Beuve-Méry si le journaliste, en conscience, a le droit d’empécher |’exécution d'u- ne décision politique... Georges Suffert, qui se décrit comme un paysan optimiste et grand adorateur de la vie, a une horreur instinctive des décaden- ces. Ce chrétien a la «foi naive et enfantine» se déclare volon- tariste; mais il ne cache pas que l'inquiéte néanmoins la crise ac- ~tuelle de la civilisation. Celle-ci prend son origine dans |‘homme méme parce que ce dernier re- fuse tout systeme de valeur et ne croit plus qu’en un perpétuel raffinement de l’égoisme. A travers ses ouvrages, com-- me tout au long de ses analyses socio-€conomiques, Georges Suffert est a la recherche d'un Marcel Brisebois espoir, d'un sens a la vie. Ce- pendant, il demeure convaincu que rien de vraiment durable ne pourra étre accompli sur le plan humain si on ne réussit d’abord a sauver la démocratie, a redres- ser la courbe démographique et a inciter les vrais détenteurs du pouvoir a l'exercer réellement. Ennemi de la mélancolie, de la «sinistrose», Georges Suffert accorde grand crédit a la res- ponsabilité ddment assumée des croyants. Sa logique le conduit donc a dénoncer les demi- croyants, le christianisme so- phistiqué et l'indifférence a la démission occidentale. Il va mé- me jusqu’a souhaiter la venue de nouveaux «barbares» qui vi- vraient vraiment la générosité ' Réalisateur: du coeur. Ce pourraient étre les savants... Les téléspectateurs se sou- viendront, & ce propos, que lors d'une émission antérieure de Rencontres, le professeur Ray- mond Ruyer avait fait l'éloge de ceux quil appelait «les nou- veaux gnostiques». Interviewer: Marcel Brisebo's. Raymond — Beau- grand-Champagne. R.H. Concert populaire Pour le plaisir des méloma- nes de Radio-Canada, Con- cert populaire vient proposer, une fois par mois le vendredi a 20 h 30, les pages les plus po- pulaires du répertoire classique. Cette saison, la formule de- meure la méme que par les an- nées passées, c'est-a-dire: exé- cution d'oeuvres symphoniques pour orchestre seul alternant a- Pierre Duval vec des artistes en solos ac- . compagnés de grand orchestre. Mais cette fois, le cadre de Concert populaire a été élargi. En effet, on cherchera a donner une image plus compléte de \!activité musicale du pays tout entier en faisant connaitre les meilleurs orchestres symphoni- ques d'outre-province. Le vendredi 25 novembre a 20 * h 30, on entendra un concert donné en juillet dernier a la sal- le Louis-Fréchette du Grand Théatre de Québec. Au program- me: tout d’abord |'Ouverture Carnaval, opus 92 de Dvorak, suivie par l’air «1 mio tesoro», Les Sports A l'émission Sporthéque, té- lévisée le samedi 19 novembre a 20h 30 4 la chaine francai- se de Radio-Canada, le reporter sportif: Richard Garneau nous présentera les compétitions o- lympiques de. water-polo des Jeux de la XXle Olympiade. Le commentateur Jean-Luc Dion a- nalysera le style et les perfor- mances des athletes qui ont remporté les médailles des Jeux de Montréal. Cette émission se- ra réalisée par Jacques Berube. Nous vous invitons a regarder 'émission Bol d’or, qui sera té- lévisée en direct du Stade Olym- pique de Montréal, le samedi 19 novembre a 11 heures. A cette occasion, les reporters sportifs Richard Garneau et Claude Quenneville nous décriront le match qui opposera les équipes qui participeront au champion- nat du football collégial catégo- rie 2A. Ces deux équipes se- ront les vainqueurs des matchs disputés entre les joueurs de Trois-Riviéres et de Vanier, ain- si que de Lennoxville et de John Abbott. Jacques Décarie sera le commentateur de |’émis- sion Bol -d’or réalisée par Jac- ques Viau. A |'émission la Soirée du hoc- key, télévisée le samedi 19 no- vembre a 17 heures, les repor- ters sportifs René Lecavalier,. Gilles Tremblay, Richard Gar- neau et Lionel Duval décriront la partie entre les Bruins de Boston et les Maple Leafs de Toronto. Ce match sera télévisé en direct du Maple Leaf Garden de Toronto et réalisé par Michel Quidoz et Jacques Primeau. La finale de !’Ouest de la Li- gue canadienne de football sera télévisée en direct le dimanche 20 novembre a 13 heures. Le tricentenaire de la . paroisse Saint-Jean- Port-Joly Le dimanche 20 novembre a 11 heures, la télévision francai- se de Radio-Canada proposera, dans le cadre de Second re- gard, une émission consacrée a la fois au tricentenaire de la paroisse Saint-Jean-Port-Joiy et au pére Bernard Joinet, mission- naire en Tanzanie. On présentera donc tout d’a- bord aux téléspectateurs un re- portage sur l'une des plus jolies et plus importantes paroisses du Bas-du-fleuve qui, cette an- née, célébre le tricentenaire de sa fondation. A cette occasion on est allé interviewer M. Gé- rard Ouellette, historien qui a écrit plusieurs ouvrages sur la vie qu’on menait a Saint-Jean- Port-Joly au temps de Philippe Aubert de Gaspé. II établira a ce propos un paralléle entre le passé et le présent. Ensuite, M. le curé Jules Ber-. nier viendra nous parler de son église (un véritable monument historique) et il nous entretien- dra de ses paroissiens du 2e acte du Don Juan de Mo- zart et la fin du ter acte de Sérénade du prince de Rom- berg, interprétés par le ténor Pierre Duval. Viendra ensuite, exécuté par l’orchestre, le 2e mouvement (Valse) de la Séré- nade pour cordes, opus 48 de Tchaikovski. Puis le pianiste Claude Savard interprétera le Concerto en sol majeur (1931) de Ravel. L’orchestre terminera le concert avec Valses slaves de Dvorak, la premiére en mi mi- neur, opus 72, et la deuxieéme en sol mineur, opus 46 no 8. Chef d'orchestre: Pierre Mo- rin. Cinéma «Elvira Madigan» Si vous aimez les paysages qui s'accordent avec délicatesse aux états d’ame, regardez Elvira Madigan qui sera présenté a Cinéma, le mardi 22 novembre a 24h 10, a Radio-Canada. Ce drame psychologique écrit et réalisé-par Bo Wideberg, avec Pia Dagermerk, Thommy Berg- gren et Lennart Malmen, est un film suédois Vers la fin du XIXe siécle, un jeune officier suédois déserte l'‘armée, sa femme et ses en- fants pour suivre une artiste de cirque. Tous deux s’enfuient au Danemark ot ils s’abandon- nent, insouciants,’a leur amour. lls €puisent vite, toutefois, le © peu d'argent qu'ils possédent et en sont peu a peu réduits a vi- vre d’expédients. Ils se rendent bient6t compte qu’ils .ne “peu: vent continuer a vivre ainsi; pourtant, ils ne peuvent renon- cer l'un a l'autre. Basée sur un fait authentique passé par la suite a la légende, cette histoire romantique d'un ~ amour impossible est ici racon- tée de main de maitre dans un style élégiaque d'une grande douceur et des images d'une exceptionnelle beauté. Et que dire de la musique de Mozart. «Vivre pour vivre» Si vous avez aimé le style brillant de Claude Lelouch dans le film Un homme et une fem- me, vous allez apprécier Vivre pour vivre présenté a |’émission Cinéma le vendredi 25 novembre 23h 10 Ce drame psychologique qui met en vedette Yves Montand, Annie Girardot et Candice Ber- gen offre un flot d'images ma-~ gnifiques qui enveloppe une in- trigue en soi assez banale mais présentée avec une sympathie communicative. Le meétier de reporter conféré par l’auteur a son -héros lui permet quelques scénes documentaires gratuites; il reste que Annie Girardot ar- rive elle a conférer a son per- sonnage une présence émou- vante. Voici le sujet de Vivre pour vivre: Robert Colomb, reporter a la télévision, se permet des aventures extra-conjugales que sa femme, Catherine, feint d’i- -gnorer. Il fait un jour la con- naissance d'une jeune Améri- caine, Candice, qui se montre plus exigeante. Elle rejoint Ro- bert alors qu'il se trouve en voyage a Amsterdam avec Ca- therine et le force a avouer la vérité a sa femme. La sépara- tion conclue, Robert s’installe avec Candice, mais ne peut ou- blier Catherine. Aprés une a- venture dangereuse au Viet- nam, il s’emploie a reconqué- rir sa femme. re a