ES — ———— ee 7 ation, lenenshapeaetine eee, 10—Le Soleil de Colombie, vendredi 10 mai 1985: Tourisme : Petite chronique - mexicaine Par Roger Dufrane Jeudi 14 mars “Ma soeur la pluie, La belle et tiéde plute d’été Doucement vole, doucement fut..." Par la fenétre du salon, haute comme une vitrine, je contemple la pluie qui pose sur le paysage un voile de mousse- line. Les ondées sur Xalapa, que les gens du cru nomment chipi-chépi, enchantent _ les yeux comme une féerie. “Tu réves, dit mon héte. Viens, je vais te traduire le journal”. Et je retombe sur terre. C'est comme si je lisais, dans le “Diario Xalapa”, la suite du roman de l’année derniére. L'ancien chef de Police: du Mexique, qui avait levé le pied avec une fortune illicite, crou- pit dans une prison de Los Angeles. La femme, qui avait été admise au Canada, en a été expulsée pour taxes fraudu- leuses. L’épouse de l’ancien président a changé d’identité, et vient d’ouvrir a Paris un luxueux salon de “prét-a-por- ter” sous le nom de Anja Lopez. Voila ou passe l’argent du peuple mexicain. Tout cela traduit du journal, comme ce qui suit: “Au Nicaragua, des corps-francs, les “Contrado- ras”, incendient des villages, et massacrent tout ce qui bouge. Des populations terrorisées s'infiltrent au Mexique, oa on les déporte vers le Nord. La-bas, des miséreux tentent la traversée a la nage du Rio-Grande, ot les garde- frontiéres leur tirent dessus.” La page suivante est moins cancannieére et moins sombre. A la féte nationale, dans quelques jours, les enfants des écoles chanteront dans le Parc Juarez. Les fanfares joueront des marches patriotiques. Les politiciens feront mille pro- messes. Ils parleront de la révolution, une révolution en paroles heureusement qui vi- bre dans les coeurs depuis cinquante ans, et qui se chante dans toute l’Amérique latine par le truchement du sédui- sant chanteur cubain Pablo Milanes, “El Guerrero”, qui chante la guerre comme s'il chantait l’amour. Or, le soleil brille et m’ap- pelle. D’ailleurs, invisibles sous la brume ramée, les oiseaux n'ont pas cessé de chanter. Maintenant, sur le gazon du jardin, ils s’ébrouent et lissent leurs plumes. Onze heures du matin. Le bas de la chaussée. La ven- deuse du tortiflas. Le mar- chand de vin. Le boucher qui suspend jambons et saucisses a comptoir ouvert. Puis la mon- tée vers le centre. La foule et le trafic. : La lecture du journal con- frontée a la vue des passants paisibles, c'est l’inquiétude et Yinsouciance, les nuages et le soleil, les extrémes de l’4me mexicaine. Que pense ce bonhomme, qui dans le bas de la rue, me salue chaque matin dun grand coup de chapeau? Il est fier comme Don Quichotte. Et l’agent de police qui siffle comme un merle et m’ouvre la voie d’un geste royal, et cet avocat a mallette de diplomate qu’on me présen- te et qui me tape sur l’épaule? Ce sont 1a gens paisibles, qui élévent une famille suivent leur bonhomme de chemin en pleurant parfois en riant sou- a a i i ti tee Mondanités Je crois qu’on ne peut mieux vivre qu’en cherchant a de- venir meilleur, ni plus agréa- blement qu’en ayant la pleine conscience de son amé- ‘lioration. . Socrate vent en bataillant pour se défendre, en jouant pour s’amuser. A mesure que j’avance dans larédaction de mon journal de voyage, je pense a la vocation des écrivains. Peut-étre écri- vons-nous pour essayer de fixer le temps qui court. Or, je me demande ce que fait le lecteur de ma page d’écriture. Je la’ veux fidéle, mais, mouvante comme tout ce qui vit, elle se’ change un peu en sortant de ma plume, et peut-étre davan- tage dans l’esprit du lecteur. Pourtant, je rédige a téte reposée. Je ne cours pas, le brassard au bras, parmi les “guerilleros” d’Amérique cen- trale, tel ce correspondant de guerre latino-américain qui envoie, a prix d’or, ses repor- tages al’Oncle Sam qui y taille a grands coups de ciseaux. La lecture du “Diario Xalapa” m’a enseigné une grande véri- t€: c'est qu'il y a plusieurs vérités selon nos intéréts et le pays ot nous vivons. L’habitant de Veracruz ne s'abreuve pas des mémes nou- velles que celui de ]’Arizona. Et cela me parait vrai pour tous les pays. Comment dés lors peut-on s’entendre entre peuples? Pays différents, lan- gues et propos différens. De retour au Canada, jouvrirai la radio. Et j’entendrai des his-. toires dont je perds déja le fil: “carcasses de caribous, pluies acides, polutions, guerre des étoiles (expression qui donne a réver!) le tout li€é par des “au niveau de...” et autres queues de cerfs-volants. Asuivre CNRAIL Avis de vente Les offres cachetées dans une enveloppe portant la notification soumissions de vente no. 4150-85-019(S), seront recues jusqu’a midi, le 24 mail985, par M. A. Stevenson, directeur ré- gional - achats et maté- riaux, Chemins de fer du Canadien national, étage 26, 10004 - 104@me Ave- nue, Edmonton, Alberta, T5J OK2, pour l’achat et Yenlévement au site des chemins de fer. Une grue de chemin de fer de seulement 100 tonnes auto-propulsée, unité CN no. 50104 complétée avec camions, chassis et fiéche. Moteur Caterpillar Diésel D883. Poids approximatif 199,500. La grue est située a Yards Calder, Edmonton, Alberta. On peut inspecter la grue ci-dessus en contactant: M. J.R. Fraser _ Directeur, Complexe de réparations mécaniques Calder 11800 Yellowhead Trail Edmonton, Alberta Téléphone: 408 421-5250 Les conditions de la vente seront “tel quel” F.O.T. Edmonton, Alberta. L’en- chérisseur devra effectuer le paiement global de la marchandise aussitét aprés s’étre porté acheteur de Yoffre et il sera prié d’éva- cuer la grue dans les dix (10) jours suivant la date de Yachat. - Aucun dépét sur l’offre n'est exigé. La plus haute ou n’importe quelle autre offre ne sera pas néces- sairement acceptée. Le nom de I'enchérisseur, son adresse et son numéro de téléphone doivent apparat- tre clairement sur la sou- mission. A. Stevenson - Directeur région Vente et matériaux Umbrella sur I’tle Granville. Le mercredi 15 mai a 19h30, M. de France, donnera une conféren diplomate” a I’Alliance francaise. Né a Paris, M. Ollivier a effectué des études de droit a la Sorbonne avant de devenir officier de la Marine nationale. Des le 24 juin 1940, il rejoint les Forces francaises libres et Participe a de nombreuses opérations. En 1946, il rentre dans les Affaires étrangéres et entame une. carriére qui le méneraa Londres, Paris, Bruxelles et Panama, au Paraguay, au Pérou, a Madrid, Alger et Edmonton, en Sierra Léone, 4 Winnipeg et Melbourne. I] est depuis 1982 Consul général de France a Vancouver. Vancouver (suite) «La vie d'un diplomate»» Marcel Ollivier, consul général ice sur le théme de “La vie d’un Prématernelle dans I'est La pré-maternelle en immersion francaise de l’est de la ville de Vancouver se prépare pour la rentrée de septembre; et a cette occasion |’école organise un concours pour se trouver un nom. Chaque parent qui inscrit son enfant avant le ler juin peut donner autant de suggestions qu'il veut.Etlegagnant rempertera_ un cours d’art gratuit pour son petit, court donné par Arts Si vous étes intéressé a inscrire votre enfant dans la classe des trois ans (il reste quelques places dans celle des quatre ans) appelez Margaret Davidson au 254-8053. de l’école y sont invités: Ukrainian Centre. 876-7211. L'école invite Le trentiéme anniversaire de l’école St-Sacrement se féte les 11 et 12 mai prochains. Tous les anciens et les anciennes - Samedi 11 mai: diner-dansant a 19h00 au St-Mary’s. Les billets sont disponibles au - Dimanche 12 mai: Messe 4 10h00 a l’église St-Sacrement 3050 rue Heather suivie de la visite de l’école. Venez nombreux avec vos amis et votre famille. L’acceptation universelle des cartes de crédit a créé un nouveau type de criminel qui _ obtient des biens et des services en utilisant les cartes de crédits appartenant a d'autres indivi- dus. On les appelle les crimi- nels “Plastiques”’. Le type le plus commun est le “Solitaire”. Il (ou elle) trouve, vole, ou achéte une carte de crédit et l’utilise 4 son profit pour obtenir des biens qui seront gardés ou vendus a des amis ou 4 d'autres engagés dans des activités criminelles. Ily a aussi des petits groupes, plus ou moins biens organisés qui sont impliqués dans ces vols de cartes de crédit. Ils les obtiennent généralement des boites aux lettres,des voitures, des portefeuilles et des sacs a main. Ces cartes sont utilisées rapidement pour acheter de la marchandise qui sera distri- buée a travers un réseau organisé. Finalement il y a le criminel professionnel. Celui- ci conduira une entreprise illégale 4 grande échelle et il investira de l’argent pour faire de l’argent. Il peut se permet- tre de payer delargesmontants d’argent pour corrompre des employés de banques, de car- tes de crédit, ou de services postaux pour l’aider 4 obtenir des cartes illégalement. Les criminels “Plastiques” obtien- nent les cartes de crédit par la négligence de ceux qui les possédent. Ces fraudes sont aussi le sous-produit d’autres crimes tels que des vols 4 main armée, vols par effraction, vols de voitures, vols de boites aux lettres, etc... Si vous possédez une carte de crédit vous pouvez jouer un réle important dans la préven- tion des fraudes. En prenant en note les noms, numéros de comptes, et numéros de télé- phone des compagnies de Cartes de crédit, attention ! cartes de crédit. Ceci facilitera et accélérera une action effica- ce si une carte est perdue ou volée. Si vous avez des cartes inutiles ou expirées, détruisez- les et avisez la compagnie en question que vous ne désirez plus de cartes de crédit supplé- mentaires. - Assurez-vous que Vos cartes sont signées dés que vous les recevez. - Gardez vos cartes dans un _ portefeuille d'une telle facon que vous remarquez si une est man- quante, et ne les laissez jamais dans un véhicule. - Ala maison placez vos cartes de crédit hors de vue, dans un endroit sécuritaire. - Gardez vos copies de transaction et assurez vous que votre carte vous est retournée. - Si votre carte est perdue ou volée avisez la compagnie propriétaire de cette derniére. Grace aux miracles de la technologie moderne les utili- sateurs de cartes de crédit peuvent s’en servir pour ac- complir des opérations ban- caires a partir d’ordinateurs installés dans des endroits publics .-- Lorsque vous rece- vez votre preuve de transaction détruisez-la ou gardez-la mais ne la laissez jamais sur le comptoir car elle con- tient des informations impor- tantes. Il y a votre numéro de carte de crédit, la transaction accomplie et des informations sur votre compte de banque. Certaines cartes de crédit offrent un crédit illimité; si vous pensiez 4 vos cartes de crédit comme de l’argent comptant, comment vous sen- tiriez-vous avec cette fortune dans votre main.... Gend. Jacques Lavoie G.R.C. Détachement de Burnaby Suite de la page 3 La réunion est ouverte aux membres de la Troupe mais il sera également possible de devenir membre en payant sa cotisation le soir dela réunion. Le cout est de 15$ pour les individus, 20$ pour la carte familiale et de 5$ pour les étudiants. Pour de plus amples renseignements, appelez le 682-2628. Décés de Jean Labbé see se Une bien dure épreuve vient d’affliger la famille Dominique Labbé, de la Paroisse Saint-Sacrement, avec le décés subit d’un fils unique, Jean, survenu le 22 avril dernier, des suites d’une hémorragie cérébrale, alors qu’il était en visite chez sa mére, Mme Céleste Labbé. Ce fut pour son épouse, Sheilagh, sa mére et les trés nombreux amis de la famille un terrible choc, d’autant plus que Jean jouissait apparement d’une excellente santé. Malgré une existence humaine relativement courte (il n’avait que 38 ans) , Jean nous laisse l’exemple d’un dévouement et d’une fidélité a toute épreuve, qui restera une inspiration pour sa famille et tous ceux qui ont eu le privilége de le connattre ou de travailler avec lui dans le domaine de l'éducation primaire ou pré-universitaire. Parmi les qualités qu'il nous faut signaler chez Jean, il y a sa franche ouverture a l’amitié, sa chaleur humaine et son intérét pour toutes les bonnes causes. Il était sans recherche et cela le rendait d’autant plus attachant. Aussi, ce ne fut une surprise pour personne que de voir, a ses funérailles, une trés nombreuse — assistance, comprenant, outre sa parenté immédiate, plusieurs de ses anciens compagnons ou compagnes d’études ou d'oeuvres dans lesquelles il s’est dévoué, des représentants de 1’U.B.C., des - professeurs de l’Ecole Killarney et du Collége Langara, ainsi que des éléves de ces institutions. De plus, l’Ecole St-Sacrement, que Jean a fréquentée dans les années ’50, était représentée aux funérailles par les éléves de deux calsses et leurs professeurs. L’église était donc absolument remplie, comme]’étaient, la veille pour la vigile de priére les salles de la chapelle funéraire Kearney. Les funérailles de Jean furent célébrées, jeudi le 25 avril a 10h, parle P. Jean-Louis Lemire, s.s.s., vicaire 4 St-Sacrement, assisté du Pére Curé, Robert Godard, s.s.s. Le chant fut assuré par des membres de la chorale paroissiale, sous la direction de Mme Alma McDougall. Les deux premiéres lectures de la messe furent faites respectivement par Mme Louise Mercier, cousine du défunt, et Mile Marie-Thérése Rioual, professeur, une grande amie de la famille Labbé. L'inhumation eut lieu au Cimetiére Ocean View, de Burnaby, et fut suivie d’un luncheon, offert a toute la parenté et aux amis de la famille, dans la salle paroissiale Saint-Sacrement. Quelques notes biographiques du défunt: - Jean Labbé naquit a Vancouver le 31 décembre 1946 et fut baptisé a la Cathédrale du St-Rosaire de la ville; - Au début de son cours primaire, il fréquenta l’Ecole de Guardian Angels, située non loin de la résidence de ses parents, qui se trouvait alors sur l’avenue Beach, dans le West-End. - A partir de 1955, Jean fut éléve de l’Ecole St-Sacrement, aprés que ses parents déménagérent a 527 ouest 16e Avenue, non loin de 1I’Ecole. Il y termina son cours primaire. - Jean fréquenta ensuite le Collége Vancouver pendant deux ans, au début des années ’60, puis on le retrouve a l’Ecole supérieure Eric Hamber jusqu’a sa 12e année inclusivement; aprés quoi il s'inscrit a 1’U.B.C., ov il obtint sa mattrise en éducation. - Ses deux premiéres années comme professeur se passérent a l’Ecole Killarney, de Vancouver, puis en 1975 il devint professeur de francais et d’espagnol au Collége Langara oii il a toujours enseigné jusqu’a son décés. C'est le 22 mars 1974 que Jean épousa, a Vancouver, Sheilagh Clucas, elle aussi professeur de francais et d’espagnol. Ils ont quatre enfants, deux filles et deux garcons. Par la voix du “Soleil de Colombie”, Mme Sheilagh et Céleste Labbé réitérent leur gratitude a tous ceux et celles qui, d'une facon ou d’une autre, leur ont apporté réconfort et espérance, dans l’attente du revoir éternel de Jean dans 1’Au-dela. J. -Ls Lemire _ Bulletin de la paroisse St-Sacrement Résultat des élections annuelles au comité paroissial. Comme il n’y a pas eu de candidats autres que ceux proposés par le comité d’élections, sont déclarés élus, pour un terme de deux ans, Salvator Orlando et Mme Bérengére Pandya. Merci aux deux membres sortant de charge, Alban Martin et Mme Lucienne Hinton, pour leur grand dévouement. On demande des volontaires a la résidence Youville. Pour tenir compagnie le jour aux personnes Agées qui y résident ou les assister. Appeler Lillian, 261-9371. Ideal Painting Decoration DEVIS GRATUITS ' Pose de papiers peints et de linoléum Commerce - Résidence ANDRE LAUZON 109 - 1848 3e Ave. Ouest, Vancouver, C.B. V6J 1K8 732-8547