qu’a ma descente de soucoupe, j’ai été accueilli par le chef de la planéte sur laquelle je venais de poser le pied. - Comment a été l’accueil? - Trés chaleureux. - Qu’avez-vous fait durant votre séjour? - On m’a fait visiter la planéte. - Est-elle comme la nétre? Ici, devant mes questions insidieuses, Vorhillon commence a se troubler. II change rapidement de sujet et passe a un entretien qu’il a eu avec le chef ( a noter que Vorhillon, dans son récit, ne parlera que de chef. Cela laisse supposer que la fameuse planéte était fort peu peuplée). - Savez-vous que je me suis hasardé a demander au chef la posi- tion de sa planéte. - Que vous a t-il repondu? - Que j’étais trop curieux! « Nous ne voulons pas étre dérangés, ma t-il dit. » Ceci est en contradiction avec un passage d’un des livres de Claude Vorhillon. Dans ce passage, il dit que le chef, soulignant qu’ayant des milliers années de retard, les Terriens ne disposaient pas de la technologie permettant les voyages intersidéraux. - Et... vous 6tes revenu sur la Terre? - Oui, aprés avoir passé des jours inoubliables. La veille de mon départ, les habitants avaient organisé une grande féte en mon honneur. Ce que je vais vous confier, maintenant, va vous paraitre incroyable. Aprés le banquet, on m’a conduit devant un grand bati- ment. Le chef, aprés m’avoir donné l’accolade, m’en a remis la clef (ceci est bizarre, car dans une société hautement avancée, la confiance totale devrait étre de mise. Pourquoi avoir besoin de clef?) « C’est une surprise, m’a dit ce dernier, avant que je n’ouvre la porte. » La surprise était de taille. J’avais devant moi une suc- cession de machines dont le mode de fonctionnement était expli- qué sur des panneaux (Vorhillon n’a pas précisé dans quelle lan- gue). Je pouvais, grace a ces machines, fabriquer (sic) des fem- mes vierges, plus belles les unes que les autres. - En avez-vous profité, au moins? - Oui, car j'ai réeussi a produire six créatures d’une beauté excep- tionnelle dont une Eurasienne (sic), qui était un mélange de blan- che (re-sic) et de Suédoise. J’ai passé une nuit inoubliable, 15