notre ville

De tout en ville... !

par Edmond Girault

Le saviez-vous : que Noél
est plus prés que vous ne
le pensez !

Le saviez-vous que si
nous ne le voyons pas sou-
vent, le soleil est bien tou-
jours 14, au-dessus des nua-
ges ! (d’aprés un pilote d’a- |
vion !).

Le saviez-vous : que sivous |
avez eu froid cette semaine, |
ce n’est pas par hasard !
Le saviez-vous que ce
n’est pas toujours par ha-
sard que nous battons tous |
les records de froid et de |
pluie pour un mois de juin.
C’est une mauvaise blague |
de notre messie Premier |
Ministre gouvernant notre |
terre promise colombienne |
pour repousser les assauts |
de ces jeunes impurs vou- |
lant souiller notre terre sa-
crée !

Le saviez-vous que si |
vous attendez encore une se- |
maine, vous n’aurez pas 8 |
couper votre herbe, mais 4 |
faucher vos foins !!! |

|

Oui ! Oui ! M. le maire!

Tom Campbell, vous avez
gagné votre ensemble ‘‘ Four
Seasons’? par deéfaut. Que
presque 52 % des électeurs
aient voté contre vous et
pour l’achat du terrain ne
semble pas vous géner. Du
moment qu’ils n’atteignaient
pas 60 %, n’est-ce pas?
Avec tous ces appartements
et hdtel bloquant l’entrée
du Parc Stanley, le reste
des Vancouverois va pou-
voir se chercher un autre
parc. Comme cet ensem-
ble s’appelle ‘‘Four Sea-
sons’’, je propose que le
Parc Stanley soit renommé
‘Parc Privé Four Seasons’”’
pour ne plus confondre les
gens.

Les futurs locataires des
appartements et hdtel vont
étre des chanceux. Ce n’est

| pas donné A tout le monde

d’avoir une arriére-cour de
1000 acres.

L’émission Vancouver 17
du 24 juin était presque par-
faite. Lise et Jacques, nos
charmants hdtes, nous ont

enfin offert un échantillo
des chansonniers québécois,
4a l’occasion de la féte de 1
St Jean-Baptiste.

J’espére qu’ils ne vont pas
s’arréter 14 et qu’ils conti-]|
nueront de nous présente
des artistes canadiens-fran-
¢ais avec le méme genre de
commentaires que ceux du
24 juin.

Mon salut de la semaine ;
4 M. Bourassa, premier mi-
nistre du Québec. Tel le ca-

pitaine d’un navire, ila agi |

avec fermeté, malgré les
pressions de la tempéte. La
question n’est pas de savoir
s’il avait un bon bateau ou unf
excellent €quipage, mais
celle de savoir qu’il assuma
seul la responsabilité de la
décision prise.

Les
funérailles

L’eglise de N.D. de Lourdes
était pleine quand je suis ar-
rivée ; heureusement, une
amie me vit et m’invita 4 |
m’asseoir avec elle. Un si- |
lence profond pesait sur les
épaules de tous. A gauche,
les membres de la Légion,
4 la file indienne, entrérent.
A droite, la chorale défila.
Dans des bancs réservés,
de nombreux prétres vin-

rent prendre place, une cin- |

quantaine, j’oserais dire...
Un long cortége de servants
et de prétres avanga dans
l’allée centrale, ... l’orgue
jouait ‘* J’étais dans la
joie...”’, la foule se méla
4 la chorale, le silence était

rompu et le dernier hom-
mage terrestre, dans 1’of-
frande du mystére Divin de
la messe, était rendu 4 cet
Homme, qui savait donner
tant de solennité a tous les
exercices religieux qu’il cé-
lébrait.

A l’autel, messe co-célé-

brée dans les deux langues
par les Rév. Péres John

Calvin ofm, Guy Michaud

omi, Mgr Nichols représen- |

tant Mgr Carney, archevé-
que, le Rév. Pére Surette,
curé de N.D. de Lourdes,
et messieurs les abbés Nes-
tor Therrien, Joseph Fou-
quette, et Lester Roberge,
fils de la paroisse. Une ho-

melie en anglais fut pro-
noncée par le Rév. Pére
John Calvin, ofm., en fran-

¢ais par le Rev. Pére La-§.

joie, ofm., respectivement
supérieur général A Winni-
peg et curé 4 Port-Alberni.

En anglais seulement, nous
fames invités 4 aller prendre
le café et des sandwiches
au sous-sol de 1’église afin
de rencontrer les membres
de sa famille qui étaient pre-
sents.

Silencieusement... tous se
dispersérent. Mais je m’en
voudrais de ne pas féliciter
la chorale pour les hymnes
et cantiques rendus d’une
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