EES 20 ANS DU CENTRE CULTUREL 4974 - 1976: le Cercle Francophone de Kelowna Qui aurait cri qu’une réunion de 6 personnes aurait engendré la grosse machine du Centre Culturel telle He qu’on la connait aujourd’hui? | En mars 1974, ce groupe de 6 francophones forment le “Cercle Francophone de Kelowna”. Il y avait - # Bernadette Bertrand, Paulette Fumey, Cécile Lapierre, Rose Martel, Julie Wambeke et Marie (Warzecha)\¢ Woolridge. Au départ, l’objectif principal était d’entrer en contact avec les autres francophones de la région § et, éventuellement, d’organiser des activités au gout de chacun. Le Cercle Francophone avait puisé son inspiration dans le Cercle Sainte-Cécile, un groupe de rencontre pour les femmes francophones de la paroisse Immaculée-Conception, sur la rue Sutherland. Le succés a été rapide. Un an aprés sa formation, le Cercle comptait 86 membres et avait bati une liste d’envoi de 250 noms. Les activités ont été nombreuses pendant cette premiere année: présentation de 4 films, des cours de francais deux fois par semaine, une collection de 280 livres pour une bibliothéque, deux soirées sociales et, l’époque oblige, une requéte au Clergé de Kelowna pour autoriser des messes en frangais. Marie Woolridge faisait partie du groupe original et se rappelle de l’effervescence des premiéres années. “Le vrai départ du Cercle Francophone s’est passé durant l’été de 1974. Nous voulions organiser un pique-nique et faire venir un groupe d’artistes de Vancouver. Michel et Rose Martel nous ont offert d’utiliser leur terrain, a Glenmore, et de publiciser l’événement a la radio. A notre grande surprise, plus de 70 personnes sont venues. Vous pouvez imaginer que plusieurs cartes de membre ont été signées ce jour-la!”. Marie savait alléger l’atmosphére des activités. Les rapports de réunion qu’elle préparait se terminait souvent par une courte blague, comme celle ou le bébé lapin veut savoir comment il est arrivé au monde. “Je te l’ai dit vingt fois, répond maman lapin, tu es sorti d’un chapeau de magicien. Maintenant arréte de me déranger”. = Plusieurs personnes travaillaient aux activités du Cercle Francophone. A l’assemblée générale de mai 1975, a laquelle 45 personnes ont participé, les personnes suivantes ont été élues au comité exécutif: Bernadette Bertrand, Gérald Racicot, Julie Wambeke, Cécile Lapierre, Angelo De Simone, Alan John et Germaine Charest. L’année suivante, les noms de Lucienne Houle, Clovis Beaudry, Yvette Barette et Yolande Daniel s’ajoutaient a la liste. Les activités du Cercle Francophone ont stimulé la formation d’autres organisations dans la région. Entre autres, il y avait la chorale des “Choeurs de Okanagan”, le groupe “Entre-Amis” de Vernon et le “Rendez-vous Francais” 4 Summerland. r Parmi les activités du Cercle Francophone, une des réalisations les plus marquantes a été la formation du “Centre Culturel Francais de l’Okanagan”, en décembre 1974. Ce centre devait étre le bureau central pour el les différents groupes francophones de la vallée et la route d’accés aux subventions gouvemementales. En 1974 et 1975, des subventions du projet PIL (Projet d’Initiatjve Locale du gouvernement fédéral) Nn ont permis d’engager Marie (Warzecha) Woolridge comme animatrice et d’ouvrir un bureau, d’abord sur la rue C Water, puis au 1823 Harvey, bureau qui devait rester ouvert jusqu’au déménagement sur Beard en 1984. Les activités du Cercle Francophone se mélaient a celles du Centre Culturel et les directeurs / directrices O étaient souvent les mémes. Vers la fin de 1976, la décision a été prise de dissoudre le Cercle Francophone en faveur du Centre Culturel et préparer I’ incorporation officielle pour 1978. p L’histoire suivante vient du procés-verbal du 10 septembre 1976. La scéne se passe a bord d’un autobus. Le conducteur a une violente prise de bec avec une passagére, qui lui dit d’aller au diable. “Va au diable toi-méme” de répondre le conducteur. Un passager, témoin de l’argument, adresse une question au h conducteur. “Pourriez-vous, avant d’aller chez le diable, avoir Vobligeance de me débarquer au terminus d’autobus?”. Préparé par Mario Lanthier. istoir