2, Le Soleil de Colombie, 7 février 1975 o0"0e-070"0-07 rererere. 22 "e°e'e'ae eee LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration; A.Piolat J.Baillaut N.Therrien REREERE REE ERE EE EER KEE Directeur: André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Rédaction: Serge Fréchette Pierre Archambault PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 i i: i LES HEBDOS DU CANADA Metall atatat alata atatatete, -, : setetgtatgtetatate a eratonetetdheetatetetetataeaaetet PERSPECTIVES AGRICOLES POUR 1975 par Eugene Whelan Ministre de I’ Agriculture Vous paierez les aliments plus cher en 1975 et vous méri- tez de savoir pourquoi. L’explication commence 4 la ferme méme. Statistique Canada a fourni des chiffres révélateurs: il en cotitera plus aux agriculteurs pour produire des aliments cette année. Les prix des carburants ont monté. Il en est de méme pour ceux des machines agricoles, des engrais, de ]’électricité et de la_plupart des facteurs de production d’usage courant. A elle seule, la facture des carburants est énorme, soit d’environ $370 millions par année. Il faut 2/5 de gallon impérial d’essence pour produire un boisseau de blé, et cela ne comprend pas les carbu- tants utilisés pour la fabrication des engrais ni pour le séchage et le transport de cette céréale. La plupart des agriculteurs ont ‘beaucoup plus que $100,000 investis en terres, en matériel et en bestiaux. Au taux actuel d’intérét, les agriculteurs doivent faire des pieds et des mains simplement pour acquitter les frais de leurs dettes. En 1974, les dépenses a ce seul poste furent d’envi- ron un demi-milliard de dollars. De fait, nos producteurs sont tellement efficaces que non seulement ils approvisionnent nos marchés mais ils sont aussi de gros exportateurs. Un dollar sur trois que touchent nos agricul- teurs pour leurs produits vient de l’étranger. En outre, la forte productivité de notre agriculture permet au Canada de faire plus que sa juste part pour aider 4 alimenter le monde affamé. Au cours de chacune des trois prochaines années, le Canada fournira au moins un million de tonnes de céréales aux programmes d’aide alimentaire; c’est 10 pour cent de ce que les fonctionnai- res des Nations Unies croient nécessaire pour nourrir les peuples souffrant de famine. : Cette année ne s’annonce pas tellement bonne pour les cultivateurs. Statistique Canada prétend que le coitt de la pro- duction en agriculture fera un bond de 11 pour cent. Cette aug- mentation est tellement forte en fait que, malgré un accroisse- ment prévu de 4 pour cent des revenus bruts en agriculture, le revenu agricole net subira un recul de 12 pour cent. En langage clair, cela veut dire que l’inflation rognera une grosse part du revenu agricole cette année. L’agriculteur ne regoit que 40 pour cent du dollar que vous consacrez a votre alimentation. Les frais de transformation et de commercialisation représentent le reste. Les cofits mon- tent aussi dans ces deux secteurs. Les syndicats ouvriers récla- ment des salaires plus élevés. Les frais de transport, d’emballage et de publicité augmentent. : Ov cela ménera-t-il les consommateurs? Loin! Les méil- leurs économistes spécialisés en alimentation estiment que les Canadiens paieront 15 pour cent de plus pour les aliments durant le premier semestre de 1975 que durant la méme période de l’an dernier, - Voila la situation! Mais redressons les perspectives: en 1973, les Canadiens ont dépensé en moyenne 18.2 pour cent de leur revenu disponible pour l’achat d’aliments, soit moins que tout autre pays au monde excepté les Etats-Unis. Dans cette course, nous nous trouvons nez-a-nez avec les E.-U. Les Canadiens ont-ils raison de chicaner parce qu’ils ont a payer aujourd’hui quelques cents de plus pour une pinte de lait ou une livre de carottes, quand ils sont assurés de disponibilités abondantes d’aliments de haute qualité et 4 prix raisonnables dans les rayons de leurs supermarchés? La facon dont les Cana- diens répondront 4 cette question décidera si oui ou non nous continuerons a jouir d’une économie agricole saine. “Unissons-nous CONSCIENCE (suite de la premiére page) locaux et régionaux de cd- té. Oublier momentané- ment nos principes et no- tre perception personnelle de la vie. Il faut 6treov.vert 4 son voisin. Etre capable, dans un but supérieur, de vouloir son bien; donc, de rechercher une solution 4 ces problémes. Cette ‘‘mise en condition’’ étant atteinte, c’est sans complexes ni préjugés d’ aucune sorte que les parti- cipants ont analysé en pro- fondeur chacune des réali- tés avec lesquelles la mi- norité francophone vit cha- que jour. LE PHENOMENE FRANCO- PHONE. Ils ont défini d’abord1’in- dividu d’expression fran- aise, dans l’Ouest. Quel- €s sont ses positions ré- elles sur le plan profes- sionnel. social, éducatif, familial, religieux, politi- que et culturel. Une analyse objective de la situation a été ensuite entreprise au niveau des associations provinciales, du ‘‘leadership’’, du pou- voir de la minorité franco- phone et de la maniére dont celle-ci est pergue par la majorite. Enfin, une étude détaillée des mythes, des légendes, des déformations de la ré- alité, des politiques gou- vernementales, a été a- bordée. Cette «derniére partie ne fut pas la_ plus courte. Une premiére constata- tion s’imposait: malgré la perpétuelle impression d’étre considérés ‘*A part’? de ne pas étre acceptés, de ne pas se sentir ‘‘chez nous’’, comme n’importe quel citoyen, nous sommes toujours 1a. Si plus de 200 ans d’inégalité, d’incon- fort, de pressions et de mythes n’ont pas suffi A . nous assimiler, c’est par- ce que les ‘‘Canayens”’ sont des durs-a-cuire. C’est qu? ils croient 4 la valeur de leur langue et de leur cul- ture. Consciemment ou inconsciemment. Et qu’ils le veuillent ou non! UNF DIRECTION ‘‘D’ES- PRIT’? UNIQUE. Les participants ont en- suite admis que leur de- voir n’était pas tant de créer de bonnes raisons pour défendre la cause francophone, ni de moti- ver la population 4 Dieu sait quelles idées toutes faites. Leur devoir fondamental “est de lui fournir 1’occa- sion de profiter de la for- ce qu’elle posséde en la personne de chacun d’en- tre nous; de rechercher la meilleure facgon d’utiliser ce potentiel. Leur t&che est de coordonner de ma- niére systématique les actions de chaque franco- phone.; de l’aider A con- centrer ses efforts sur un but 4 la fois. Ces res- ponsables ne devrai- ert Jouc plus @6tre quali- fiés d’Animateurs, mais de coordoniateurs au niveau de la populacion. Les &nergies dispersées provogie ri la déroute, mais i’union fait la forse. Le rdje de ces responsa- bles d’animation est avani tout. .de doiier exemple. C’est ce qu’ils oni com- mec? & faire au cours de ces 5 jours de formation. Ce n’est pas par hasard que d2 mul iples enrentes ver~ bai2s ou écrites on: été cone ies. : La bas? de ces change- mens d’atcitude a 828 cons- truite 4 coups de vérités et d’accepiations. Mainte- nant, le somme: repose sur dés résoiutions conerétes de par acigarw ialdect i. boration. Cha2unaeul’oc-- casion des’exprimer de ‘*se raconter’’? et de cons- tater. qu’en fait, son. disin pensait comme lui.. Dés lors, t2 dernier pas a été rapidement fraicni. Cha- cun @iai. d’accord pou: affirmer qie la distance qui les sépavraiz de leur but avait grandemeni dimiquc@ = Que tout ce qu’ils avaien cru dais 12 pass4 alétaic pas toujours ei sapooct a- vec ia réalité. Et qu’il y avait, effectivemen:, a portée des francophones de 1?Ovesii. 112 porie de sortie pour s’aifirmer et changer déiiniiivement la direction du courant actuel, LES MOYENS Ce ne sons pas seulement les manuels et les grandes discussions qui nous don- neroni une solution’ toute faite et efficace A chazun | de nos probiémes. Larai- . son en est facile 4 .com- prenadrs; tout le monde i- ci-bas 4 sa personnallré propre. Que 2 soit par son éducation familiale ou scolaire, par ses amis, par son métier ou sa religion, chacun évolue 4 un rythme et dans un monde qui lui sont personnels. Chacun a des expériences spécifi- ques et y réagit A sa fa- gon. Ecrire des méthodes adaptables aux problémes de chacun en particulier, représenterait donc une oeuvre utopique et irréali- sable. Le moyen véritable, onl’a tous entre nos mains. Mais comme tout ce quiest é- vident, on ne le voit pas. Nous avons les éléments qui nous permettent de construire une francopho- nie dynamique. Il dépend de nous, et de nous seuls, de marcher doré- navant a grandes e jambées dans la_ franco* phonie. Les associations de |’ Ouest sont maintenant pré- tes a aller de l’avant. Elles le veulent vraiment et sont décidées 4 y arriver. Et vous? AVEZ - VOUS VERIFIE LA DATE D*’ECHEANCE DESVOLIRE == ABONNEMENT ? co dés maintenant. NO Ms Veuillez trouver ci-joint la somme de $ ( )renouvellement -au Soleil de Colombie. J’inclus aussi la somme de $....... pour donen aide au journal., UPON D’ABONNEMENT SOLEIL de ee Seulement $7.00 Remplissez la formule ci-dessous et postez-nous ld avec votre chéque +++ «eee. pour ( ) abonnement,, ADRESSE: Vt Ba PPR: O: VaEe NCBA tour 1 an: Canada et U. S. A, ZONE: DATE: $7.00 - Autres pays $10.00 r Aas Le SN Re et 1