F a 2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 24 avril 1987 Rencontre Deux jours pour former la reléve Suite de la premiére page apporter tout au long de l’année en nous rendant sur place, dans tous les districts scolaires. Mais nous allons profiter de ces deux journées d’assemblée générale pour former les nouveaux parents. C'est pourquoi nous avons intitulé notre forum La main dans la main. LS: Combien de parents seront présents? MGB: Dix-sept ou dix-huit districts scolaires seront représen- tés, sur vingt-et-un qui disposent du programme-cadre. En tout, nous réunirons trente a trente- cing parents, représentant toute la province. Nous aurons, en plus, une trentaine d’invités qui seront 14 comme observateurs. Geoff Mills et Jacques Vinet pour le ministére, Roger Fréchette pour le commissariat aux Langues officielles, etc. LS: Vous annonctez récem- ment que l’APPCF allait rendre public un Livre blanc sur UVéducation ménoritaire en Colombte-Britannique. De quoi Sagit-z? MGB: Crest un document présentant nos prises de position sur le programme-cadre en CB, qui est actuellement entre les mains d’Anthony Brummett, ministre de |’Education. LS: Comment en est-on arrivé a ce document? MGB: En 1979, lors de la création du programme-cadre, il ' existait une p Blithe provinciale ’ cadre pet cn Geix ans, le ministére I’a laissée s’éteindre. Et depuis six ans, il n’existe plus aucune politique provinciale. En fait, ily a autant de politique que de districts scolaires! En décembre 1986, lorsque nous avons rencontré M. Brummett, il nous a remis un Document de travail, qui était lébauche d’une nouvelle politi- que. Notre Livre blanc, c'est une sorte de contre-document, qui regroupe nos réactions aux projets du ministére. Nous l'avons remis au ministére a la mi-février, et M. Brummett, qui étudie actuellement ce qui est possible du point de vue de la loi, des finances et du curriculum, nous a promis qu'il nous ferait connaitre sa position avant la fin de ce mois. Alors, nous verrons si ces projets nous conviennent, et nous déciderons, le cas échéant, de nous rasseoir 4 la table des négociations. LS: Les relations semblent donc étre bonnes avec le ministére... MGB: Elles sont trés bonnes. La rencontre du 11 décembre avec le ministre et la remise de ce document d’étude étaient une premiére. C’est un geste positif que nous apprécions. LS: Comment expliquez-vous ces bonnes relations? MGB: Dans sept provinces, les associations de parents franco- phones sont présentement en cour, pour obtenir les droits qui leur sont reconnus dans I’article 23 de la Charte des droits et libertés. Ilya un an, nous avons fait faire une étude légale qui a montré qu'il y avait, dans plusieurs districts scolaires, des cas urgents qui nous le mandat que s’est fixé le gouvernement Vander Zalm. LS: Cété provincial, le dialogue est donc a l'ordre du jour. Comment se passent les relations avec le gouvernement fédéral? MGB: Nous nous sentons isolés, et on nous fait sentir que nous ne sommes pas prioritaires. Le gouvernement fédéral a décidé de mettre l’accent sur le multiculturalisme plus que sur le bilinguisme. Notre budget n’a pas augmenté depuis deux ans, alors que notre mandat augmen- tait de 100%. Cela veut dire en clair que notre travail a doublé, que Marie Bourgeois-Truman, vice-présidente, et moi-méme avons fait beaucoup de travail qui aurait dai étre fait par un employé. Si, comme cela semble étre le cas, notre budget n’augmente toujours pas cette année, nous serons obligés d’aller chercher des fonds ailleurs, auprés de _ fondations, ou directement auprés du ministére de 1’Education. Une chose est sire, c'est que nous sommes obligés de couper dans des dépenses prioritaires, telles que les déplacements pour rencontrer et former les comités de parents dans la province. LS: Vous étes pessimiste? MGB: Non. Je vois tous ces parents qui vont arriver a notre assemblée générale _assoiffés d'information. Et je n’ai qu’un uissions leur | Svs ete quicemous- - regret: que nous ne pr permettent toujours - d’aller en cour. Je remarque que c’est 4 peu prés depuis ce moment-la que les choses ont commencé 4 se débloquer. Les derniéres élections provin- ciales ont aussi fait évoluer la situation: aller négocier avec toutes les parties prenantes, c’est offrir que deux jours de formation, alors qu'il leur faudrait une semaine compléte d’entrainement pour avoir toutes les ressources dont ils auront besoin quand ils rentreront travailler chez eux! Propos recueillis par Charles-Henri Buffet de la Fédération des financer ses 500 000 $ pour la FFC et la Seiziéme Pat Carney, députée de Vancouver-Centre et ministre du Commerce international, a annoncé récemment au nom du secrétaire d’Etat, David Crombie, que la Fédération des Franco-Colombiens recevra 486 875 $ pour lannée financiére 1987-1988. Pat Carnepacsenk fédéral de la somme de 63 000 $ a inscrire au Seiziéme. Sur la photo, Hite cibtemiien rep Franco-Colombiens, et activités au cours de également annoncé l’allocation par le gouvernement de fonctionnement de la troupe La e de 215 500 $ au Directeur général Courrier des lecteurs «A» comme... hockey! Moi j'ai toujours entendu: go H go, quand fallais au forum de Montréal. Je mai jamais enten- du: “Go habs go”, comme popu- lation et médias anglophones le croient. Habs est en effet une abréviation de habitant... 1a- dessus je ne veux rien enlever des mots écrits dans l'article de M. Charles-Henri Buffet dans 1’édi- tion du 13 mars dernier du Soleil de Colombie. Ce qui est faux, c’est que le mot “habitant” n’a jamais été employé par le club de hockey Les Canadiens et pas plus par leurs fans francophones. Ces derniers ont plutét adapté le mot “glorieux” pour désigner leurs champions. Les dirigeants ont quant a eux opté pour le mot “dynastie” en parlant de leur équipe. En fait, le “H” (que les gens associent avec- habitant) a l'intérieur du “C” sur le logo “C.H.” du chandail des Cana- diens signifie le mot “hockey” tandis que le “C” signifie le mot “club” et non le mot “Canadien” comme les gens le croient (1). Louis G. Paquette White Rock (1) - Source: Les Canadiens, une dynastie, auteur: Claude Mouton. avant le 15 ju 5 juillet 19 1986. Vous voulez devenir journaliste? Vous pouvez peut-étre obtenir une bourse d'études de la FONDATION DONATIEN FREMONT. Depuis 1981, la FONDATION offre des bourses afin d’aider des francophones vivant en milieu minoritaire au Canada a poursuivre des études post-secondaires. La priorité est accordée aux étudiants dans un domaine relié aux communications. Les deman- des de bourses pour 1986-87 doivent étre soumises Renseignez-vous, nous ‘outone vous aider ! LA FONDATION DONATIEN FREMONT a-s Le Soleil de Colombie 3283 rue Main Vancouver, C.B. Nous voulons vous aider ! V5V 3M6 Le programme de bourses de la FONDATION DONATIEN FREMONT est financé par les journaux de !’ASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE HORS QUEBEC et par: LE FONDS frat ae MUNICATEURS mace) Mh le i fi $1MILLION et julipa: fareaphaaea SrinoHeares Le seuljournal en francais = dela Colombie-Britannique Fondateur: André Piolat Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant : Charles-Henri Buffet Photocomposttion: Anita Charland Administration: Héléne Adl APF ire Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 Abonnement 1 an: Canada, 15$ - Etranger, 20$ Courrier de 2éme classe Numéro d’enregistrement : 0046 Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. 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