b iad ar i aera 7 "47 stories» de Morris Panych: En direct d’Ottawa Le ministre d’Etat a la Jeunesse, a la Condition physique et au Sport ama- teur, Jean Charest, a procédé au lancement national du programme «Embauchez des étudiants» de 1989. Selon les Statistiques du ministére, plus de 400,000 étudiants ont trouvé un emploi d’été en 1988 grace aux services fournis par plus de 400 Centres d'emploi du Canada pour étudiants au pays. Le Conseil de la_ vie francaise en Amérique remet- trale 20 mai prochain |’Ordre de la Fidélité francaise au pere Franco-Américain Wil- frid Dufault. C’est son action en éducation francaise dans la région de Worchester en Nouvelle-Angleterre, qui a velu un tel honneur au pére Dufault. Le député de Beauséjour au Nouveau-Brunswick, et por- te-parole de |l’Opposition officielle pour les Péches et — Oceans. Fernand Robichaud, ~ | Qualifie le dernier budget Wilson «d'attaque sauvage contre les citoyens des provinces de |’Atlantique». La fermeture de la base militaire €@ Moncton, la diminution des activités dela base de Chatham, et la diminution des activités de Via Rail sont quelques unes des «attaques sauvages» décriées par le député. sept vies croisées au détour de Pescalier d’un immeuble, une satire du comportement citadin & P«Arts Club»... Le Sommet de la Francophonie a Dakar Les francophones hors Qué- bec souhaitent enfin prendre toute la place qui leur revient lors du 3iéme Sommet de la Francophonie qui débute le 23 mal ‘prochain a Dakar au Sénégal. Par Yves Lusignan Pour la Fédération des francophones hors Québec et son président, Guy Matte, les deux précédents Sommets de Paris et Québec n'ont eu que peu de retombées directes pour les francophones hors Québec. Laprésence de M. Matte a Dakar au sein de la délégation canadienne, a justement pour but de représenter les intéréts des francophones hors Québec, et de s’assurer que le gouvernement canadien va tenir compte dans ses décisions des attentes des francophones au pays. Il est aussi important, poursuit M. Matte, que la présence des _ francophones hors Québec se fasse sentir au sein du Comité international du suivi, qui assurera la mise en oeuvre des recommandations de Dakar. «Présentement, on n’existe méme pas dans la téte de beaucoup de personnes», dira M. Matte lors de I’entrevue téléphonique. Dans |'immédiat, le projet de création d’un Institut interna- tional de droit comparé est le premier projet qui, selon M. Matte, devrait avoir un impact positif au sein des communau- tés francophones hors Québec. Du cété dela Société nationale des Acadiens, on affirme avoir passé beaucoup plus.de temps a négocier la présence et la Participation de la SNA au Sommet de Dakar, qu’éa se pencher sur le contenu de cette réunion internationale. Le réle des organismes francophones dans la dynamique des Som- mets sera d’ailleurs discuté a Dakar par les chefs d’Etat et de Gouvernement ayant en com- mun l’usage du frangais. Néanmoins, le secrétaire général Jean-Marie Nadeau a fait savoir que la question de la libre circulation des biens culturels, les communications, et la participation des peuples sans Etat aux futurs Sommets de la Francophonie, sont les principaux sujets de préoccupa- tion de l’organisme. Pour le président dela Société des Acadiens et des Acadiennes Rey ‘Les acrobates du thédtre Hellongjiang ont ouvert, en deux compte- rendu de Marie-Louise Bussié- pirouettes et trols tours de force, le Festival pour Enfants de ‘Vancouver, lundi 15 mal... voir en page 17. res en page 13. du Nouveau-Brunswick (SAANB), Me Michel Doucet, le gouvernement du Nouveau- Brunswick doit cette fois-ci prendre la place qui lui revient ‘au sein de la francophonie internationale. Selon Me Dou- cet, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a pris beaucoup plus au sérieux sa participation au Sommet de Dakar. A Québec, la présence du Nouveau-Brunswick’ était . davantage symbolique que réelle estime le président de la SAANB. «On aurait aimé que l'Acadie prenne sa place au Sommet de Québec» ajoute Me Doucet avec un certain regret dans la voix. Pour les Acadiens, le Sommet de Dakar pourrait é6tre un tournant pour le Nouveau- Brunswick. Me Doucet, qui sera de la délégation néo-brunswic- koise, entend bien évidemment faire connaitre la communauté acadienne lors de son séjour en Afrique. La ministre des Affaires intergouvernementa- les, Aldéa Landry, et le premier ministre Frank McKenna pilote- Suite page 2 DIO RGIS! Hebdomadaire: Courrier 2éme. classe Second Ciass Mail ‘no. 0046 VOL. 22, NO. 3 VENDREDI, 19 MAI 1969 Les coupures a Radio-Canada OTTAWA (APF): Le ministre des Communications, Marcel Masse, n’a pas I'intention de dire aux dirigeants de la Société Radio-Canada comment gérer leur budget, ni d’intervenir de quelque facon que ce soit si des coupures affectent les franco- phones hors. Québec ou les régions éloignées du pays. M. Masse a soutenu devant le comité parlementaire sur les Communications qu’il ne vou- lait pas s’ingérer dans la gestion de la Société d’Etat, et que c’était aux administrateurs de Radio-Canada de décider quoi faire avec leur budget. Le député libéral de Saint- Boniface au Manitoba, Ronald Duhamel, atentéde sensibiliser le ministre au danger que pouvait représenter des coupu- res a la Société Radio-Canada pour les communautés franco- phones hors Québec, évoquant méme au passage le spectre de ‘assimilation galopante. M. Masse a dit comprendre les préoccupations du député, mais a rejeté jusqu’a |’'idée de «faire des suggestions» au conseil d’administration de la SRC, affirmant que cela pourrait 6tre pergu comme de |’ingéren- ce gouvernementale. M. Masse arépété aplusieurs reprises que la Loi sur la radiodiffusion de 1968 ne lui donnait pas le Suite page 2 De passage a Stuttgart, «le jardin des juments» nous disent les traducteurs, Jean-Claude Boyer rencontre musiciens de rues et symboles la prospérité allemande... Lire en page 13. a