Fy Tea Ma VF were We or WT RN ¢ we ar gt 4 Rayon-Jeunesse, octobre 1991 Aventures au Mexique Aprés un autre passage de nuit, nous jetons |’ancre dans la baie de Isla Isabella, une fle a 85 milles a l’ouest de Mazatlan. Il fait beau et chaud et je ne peux m’empécher d’aller nager! Il y a des oiseaux partout - au fait, Isla Isabella est un sanctuaire de «boobies» aux pieds bleus - et la nature est tellement riche comparé a Baja California. C’est comme une petite jungle avec des champs et foréts verdoyants. Sur la rive, se dresse un mini village de pécheurs de requins. Les Mexicains sont si gentils. Ils nous offrent souvent d'aller faire du surf derriére leurs pangas (barque tirée par un - hors bord). Avec nous se trouve Cassiopea, le bateau de nos amis de l’Espagne, Eva 18 ans, Federico 15 ans et leurs parents. Une amitié s’est créée immédiatement. Eva, Federico, Jean-Francois et moi passons beaucoup de temps 4 faire du surf, une planche tirée derriére notre Zodiak, oubliant qu’il y a peut-étre quelques requins affamés qui r6dent autour de nous! nous invite a venir faire le tour de 1’fle. Le lendemain, on se retrouve sur la rive, un groupe d’enfants et un groupe de «touristes» venant de plusieurs voiliers. Nos guides nous Isabelle s'amuse 4 faire du surf! conduisent sur un sentier qui con- tourne des champs de palmiers, de cocotiers, bananiers, cannes 4 sucre, des plantes d’ananas et bien sir au- dessus de nos tétes des milliers d’oi- seaux... Sébastian nous dit qu’il y a deux sortes de «boobies»: ceux qui Visite de I'ile ont les pieds bleus et ceux avec les Un jeune garcon appelé Sébastian pieds verts. Ces oiseaux sont a la fois BIOSP Grue blanche d’Amérique On estime qu’il se trouvait moins de 1 300 grues blanches d’Amérique, vers 1850 : Voiseau était déja rare. La grue blanche d’Amérique est un magnifique échassier de plus de 1,5 m de hauteur, d’un blanc immaculé, mais avec le bout des ailes et les pattes noirs, et une calotte rouge. Cette grue nichait autrefois dans les milieux humides des: prairies du centre de |’Amérique du Nord. Mais avec Vexpansion de l’agriculture et une chasse non réglementée, elle a presque totalement disparu : en 1941, on ne recensait que 23 oiseaux. Une concertation internationale a permis de sauver l’espéce, semble-t-il, puisque l’on compte aujourd’hui quelque 214 oiseaux. La plupart se reproduisent dans le Parc national Wood Buffalo (Alberta et Territoires du Nord-Ouest). Comme la grue blanche d’Amérique passe l’hiver dans le refuge d’Aransas aux Etats-Unis (Texas), la migration représente un danger potentiel pour elle : les lignes électriques de haute tension, par exemple, peuvent €tre un piége mortel. Mais l’accroissement régulier de la population est une source d’espoir et de satisfaction pour ceux qui s’en occupent. Aujourd’hui, la Fédération canadienne de la faune et d’autres organismes voués a la conservation de la nature, au Canada et aux Etats-Unis, oeuvrent activement, afin que la grue blanche d’ Amérique soit définitivement sauvée de 1’extinction. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la grue blanche d’Amérique et des mesures prises par la FCF pour lui venir en aide, communiquer avec : BIOSPHERE : édération canadienne de la faune 2740, promenade Queensview Ottawa K2B 1A2 sauvages et apprivoisés, car on peut souvent les toucher sans qu’ils ne s’effarouchent. Durant les cing jours a Isla Isabella, Eva, Federico, Jean-Frangois et moi avons fait beau- coup de devoirs. On a joué au monopoly, et nous avons fait de la plongée sous-marine juste autour de la pointe de 1’ile dans ces eaux couleur d’éme- raude... De retour sur la céte, a San Blas, nous partons en excursion sur la riviére (dont l’eau est moitié salée, moitié fraiche) qui va tout au long d’une jungle épaisse ov 1’on apercoit des tortues et oiseaux tropicaux. Appa- remment, selon le guide, il y aurait des crocodiles... Je n’en ai pas vu, mais la couleur de l’eau me donne l’impression que cela serait possible. Joyeux anniversaire! Je célébre mes 17 ans dans une anse merveilleuse, nommée Chacala, qui encadre un coin de réve: la plage est bordée de palmiers, les palapas, abritant de petits restaurants, sont plantés en rangée sur le sable, et derriére, il y a un petit village ac- cueillant et discret ot les Mexicains vivent une vie simple, avec les enfants et la basse-cour sous le méme toit. Les palapas, situés pour qu’on puisse admirer les couchers de soleil sur la mer, nous offrent un choix de viandes ou de poissons frais, cuits selon les talents du chef, habituellement la mére entourée de sa famille. Cassiopea et nous avons attendu au moins une heure, car le chef a envoyé ses pé- cheurs nous chercher du poisson frais! On ne peut avoir plus frais que ¢a! Isabelle Gelderblom labd VOUS AUSSI,LES AMIS, VOUS AVEZUN EN- DROIT OU VOUS REVEZ D’ALLER N'oubliez pas de participer en GRAND nombre au concours du nouveau logo de Rayon-Jeunesse