Le directeur exécutif du Conseil économique du Nouveau-Brunswick, Jean Nadeau, brosse un portrait de sa vision de la petite et moyenne entreprise au Nouveau-Brunswick J’aimerais, M. Nadeau, que vous me décriviez la petite histoire du Conseil économique du Nouveau- Brunswick. Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick a été fondé en 1979 par Gilbert Finn. A |’époque, il y avait 49 personnes qui souhaitaient la création de ce genre d’organisme au Nouveau- Brunswick. La raison pour laquelle les gens désiraient obtenir pareil organisme c’était parce que d’une part, il n’y avait pas de porte-parole d’affaires francophones. Quand ils voulaient passer un message ou faire part de leurs préoccupations aux politiciens, a différents groupes ou a la population, ils n’avaient pas de véhicule. Les entrepreneurs francophones devaient passer par les chambres de commerce, monopolisées par la communauté anglophone. D’autre part, les Acadiens, trés revendicateurs a _ 1’époque, voulaient avoir un groupe qui allait éveiller l’esprit des gens pour amener le discours économique dans le jargon ou le vocabulaire de la communauté acadienne. Il existait différentes associations qui véhiculaient tous ce discours, mais le domaine économique n’était pas pris en considération. C’était les arguments a la base de la création du Conseil économique du Nouveau-Brunswick. Par ailleurs, le Conseil s’est toujours intéressé a la petite et moyenne entreprise. Quelles ont été les difficultés rencontrées, au moment de la fondation de votre organisme, lorsqu’on songe qu’il oeuvre dans un environnement anglophone? Il fallait, d’une part, convaincre les gens de toutes les régions. Avec un mandat provincial, on devait cerner les caractéristiques de l’économie francophone du Nouveau- Brunswick. Le but n’était pas d’avoir un conseil économique qui représente seulement une région de la province. Au Nouveau- Brunswick, il existe trois piliers de l’économie, le nord-ouest, le sud- est et le nord-est. L’ objectif était de faire embarquer les “leaders” Jean Nadeau d’ opinion du monde des affaires. Je crois que c’était le défi au départ. Quel est le _ statut de V’entrepreneur francophone du Nouveau-Brunswick, comment > | 938-2483 ) 632-2483 Partout au Canada, nous avons besoin de communicateurs francophones pour animer les médias de nos communautés. La Fondation Donatien Frémont offre des bourses d’études pour aider ceux qui veulent en devenir. Fondation Donatien Frémont 900-325, rue Dalhousie, Ottawa (Ontario) KiN 7G2 Tél.: (613) 237-1017 Fondation PDonatien Fremont, Onc. Président d'honneur : Henri Bergeron L’oeuvre des journaux de I’Association de la presse francophone peut-on qualifier son style de gestion comparativement aux anglophones? Il n’y a pas beaucoup de différences entre le style de gestion anglophone et francophone. Toutefois, la différence est peut- étre au niveau culturel; c’est-a-dire que la plupart des francophones ne viennent pas de_ familles d’ entrepreneurs. Ils ne jouissent pas d’une expérience familiale. Ils apprennent au fur et 4 mesure. Etant la premiére génération d’entrepreneurs acadiens, ils apprennent tout de suite la bonne facon de faire des affaires. Un autre facteur positif pour les entrepreneurs acadiens est le fait qu’il n’y ait pas “d’establishment”. Dans la communauté anglophone il y a beaucoup de traditions mais cette notion tend a s’estomper. De grandes familles se sont écrasées financiérement dans les années 80. je dirais, a Pouvez-vous me donner, M. Nadeau, votre vision de la petite et moyenne entreprise au Nouveau-Brunswick? La PME au Nouveau-Brunswick, a bien des égards, reste marginalement plus petite que la PME en Ontario ou au Québec. Les entrepreneurs du Nouveau- Brunswick ont un peu moins acces, information, contrairement aux PME que 1’on retrouve au centre du pays. Cependant, le fait qu’il y existe plusieurs centres des affaires rend l’économie moins dépendante. On a une base économique assez large qui nous permet d’éliminer les tres grandes fluctuations de 1’économie mondiale. Quand ¢a va bien dans un secteur, ¢a val mal dans |’autre et vice-versa. C’est clair que les PME vont demeurer au centre du développement économique du Nouveau-Brunswick. Julie Lagacé re 0h, gill, Soir_18h 11 asd - sagans np faj2 oj :auoydoouvaf jolanauasdaauyy, ']