A. Piolat DIRECTEUR =: REDACTION : PUBLIE PAR CONSEIL D’ADMINISTRATION J. Baillaut André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut Pierre Archambault Marc Béliveau He oe oo aK aK a ok oe a ok a a a aa RE EK KEE EK EEK EK LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA N. Therrien Rk Se fie Cie AOD ISR MGR SL Be Rr A RR A CR RA A AAA A A_ A Commentaire: par Jean DUSSAULT Diffusé le 27 Aodt 1975 CBUF-FM ,Vancouver Vacca Va eV Aa Sa 7 ES en: Le Gouvernement Barrett en a pris pour son rhume avec la parution du dernier rapport de la Commission de l’Energie de Colombie - Britannique. La principale conclusion de ce rapport intérimaire, présenté en fin de semaine derniére par le président de la Commission, le Dr. An- drew Thompson, est 4l’ef- fet que la politique provin- ciale en matiére de gazna- turel ait chassé les pro- ducteurs de la province. En fait, si le Gouvernement Fédéral n’avait pas cette tendance maladive 4 tout centraliser et 4 tout s’ac- caparer, les seules mesu- res provinciales n’auraient pas fait peur aux industri- els. Mais, malheureuse- ment pour nous, tel n’est pas le cas et les compa - gnies vont 14 ot un seul sys- téme, celui du Fédéral, les embéte. : Par conséquent la Com - mission propose des sti- mulants 4 l’intention des producteurs, s’inscrivant de ce fait en faux contre l’allégation du NPD voulant que ces producteurs fas- sent ‘‘trop d’argent’’. C’est donc uncoup' dur pour les’ théoriciens de Victoria et Barrett, en mo- déré et politicien qu’il est, va, d’une part, suivre les Aa qe’ Ro RSA ROR RR A AMap AAA A A+ AA’ A WWWW DILEMNE INSOLUBLE ? e conseils du Dr. Thompson, comme il l’a toujours fait d’ailleurs et, d’autre part, tourner sa veste enessay- ant de ne pas perdre la fa- ce. Le probléme des Néo-dé - mocrates, en fait, c’est qu’ils avaient tellement de situations 4 corriger quand ils ont pris le pouvoir, qu’ils y sont, 4 1’occasion, allés de fagon cavaliére et se sont naivement‘‘cognés le nez’’. Mais peut-étre réalise- ront-ils enfin que les de- mi-mesures ne servent 4 rien dans un systéme vicié comme l’est le nétre: quand le chou est la population et la chévre les compagnies, on ne peut pas, plus qu’ail- leurs, sauver les deux. Ou bien les néo-démocrates ne “sont que des liberaux plus humains et y vont 4 grands coups de cataplasmes en préservant leurs arriéres et, surtout, leurs votes chez 1’élément centriste de la population, ou bien ils vont au bout de leur lo- gique et mettent en mar- che des mécanismes qui assurent a la population l’élimination du chantage qu’exercent présentement les compagnies. Autrement dit, on chante ou on ne chante pas: ¢a dépend du chef d’orchestre. EGOLE ST-SACREMENT | | Cues Res tsi ean cab A (hae oe a ee ne oe at NOUVELLES BIENNALE: UNE OCCASION RATEE. par Jean-Guy LALONDE Méme si tout le monde s’accorde A dire que la premiére Biennale de la francophonie a été un gros paquet d’vent, les déléga- tions de l’Ouest auraient du profiter de ce vent pour se réunir entre elles et faire front commun. Les présidents, directeurs- généraux et plusieurs mem bres d’exécutifs des asso- ciations provinciales étai- ent 14 présents 4 Chicou - timi, ce lundi-midi pour l’assemblée générale de VACELF. Aucune question | de la part des gens de l’OQuest. A voir se dérou- ler l’assemblée générale on croirait que tout va bien dans le meilleur des mondes. L’ACELF avec un demi-million de budget par année, dont plus de $100.000 en salaire et plus de $100.000 pour acheter un é- difice au Québec pourrait rendre: A la francophonie canadienne plus de servi- ces qu’une assemblée gé- nérale par année, ot il ne s’y passe rien. Nous avons passé 2 heures sur une réu- nion de 6h. A parler dusta- tut qu’auront 4 avoir les groupes et le coft d’adhé- sion pour joindre l’ACELF. Aprés ce que j’aivu, je serais plus porté A penser qu’on devrait s’en retirer. Ou étaient les leaders’ de la Colombie: Therrien, Riou, Vanden Borre, Berg- mann, pour parler de nos vrais problémes Ou pour dire que nous n’étions pas d’accord avec la fagon que la biennale allait se dérou- ler et que si une pléniére ne terminait pas la bien- nale, nous en ferions une 4 notre fagon dans une salle que nous aurions pu louer et en invitant, bien sQr, la presse écrite et parlée qui étaient tous 14, 4a attendre que quelque chose se pas- se. Tout le temps de la bien- nale, une commission per- manente siégeait, ou les mémoires des divers grou- . pes étaient. lus. La Colom- une biennale, c’est toute sorte de choses, une sor- tie, un voyage, une évasion, un devoir d’état A accom- plir, mais pas, et g¢a_ de- vait 1’étre la réflexion d’un engagement social et com - munautaire. Les associations provin- ciales sont faibles et sans ressources, 4 la charge, comme des assistés so- ciaux, du secrétariat d’E- tat, qui nous donne juste assez pour avoir .un bu- reau, un directeur - gé- néral et deux secrétai - res, mais pas assez pour pouvoir s’organiser vrai- ment. Les minorités sont ‘*patates chaudes’’ pour tout le monde. Le gouver- nement du Québec est tel- lement: occupé 4 dévelop- per son slogan d’un Qué- bec souverain, culturelle- ment, qu’il ne voit pas au- tre chose. Pourtant le Québec sera fort si les minorités hors Québec sont fortes et bien organisées; au contraire, le gouverne- ment du Québec nous a cou- é, l’an passe, le minime $6,000 qu’il donnait 41’As- sociation provinciale FFC. Pour le gouvernement fé-- déral, les minorités, ce n’est plus rentable électo- ralement, alors pourquoi s’en préoccuper. Donnons $70.000 A l’Association provinciale qui devra en décentraliser la moitié et quelque mille dollars a ‘certains projets spéciaux et le tour est joué. Le Ca- nada, via le secrétariat d’Etat, applique et déve- loppe ainsi son programme sur le bilinguisme. Mais, d’une autre main, il donne des millions A la province de BC pour l’enseignement du frangais, -A coups de marteaux, aux étudiants anglophones, avec les pires méthodes d’enseignement, venant souvent de France, done aucune réalité avec le milieu canadien. Les gouvernements ne semblent pas comprendre cee 8 ia GD ue Ae : a ee -8qione’h 290101 2of. 1ucKG des - dion et qu’ils sont puissent le faire ici place. Il nous faudrait quelques bons restaurants québé- cois, des spectacles réguliérement: si Mireille Mathieu peut remplir le Q.E. Theatre, Vigneault, Leclerc, Charlebois, peu- vent sQrement le faire. Aussi, la troupe de la 16éme tire le diable par la queue pour avoir quelques sous. Pourtant elle présenteraen septembre unepiéce écri- te icien Colombie, et en francais. La troupe a joué sur cet été dans les écoles an- glaises, les jeunes anglo- phones semblaient bien goater cette piéce. M. Big Ben,-méme s’ils ne pouvai- ent comprendre tous les mots, je suis sQr que le §*Gott-Québec’’ leur est resté. Une maison du Québec 4 Vancouver (3éme plus grande ville au Canada), des hommes d’affaires ca- nadiens-frangais qui, en- courages par le Gouver- nement du. Québec, vien- draient voir les possi - biliteés de développement commercia}, liengagement d’un groupe. d’animateurs social et communautaire, qui ferait de 1’étincelle de la francophonie, un bra- sier; le regroupement de nos caisses populaires e l’ouverture d’autres su cursales dans le West End de Vancouver, 4 Victoria, a Terrace. Survie, Survie, Survie; - quand on parle des mino- rités, c’est le seul mot qu’on entend. J’aimerais entendre un peu plus sou- vent: ‘‘organisons-nous’’. Et pour ga, il faudrait que le Gouvernement fédéral délie une fois pour toutes les cordons de sa bourse et investisse vraiment dans francophonie et que ics Gouvernement du Québec, tout en définissant sa sou- veraineté culturelle, com- prenne que les francopho- nes hors Québec sont 1a. Qu’ils ‘sont plus d’un mil- essen- tiels 4 un Québec indépen- dant ou 4 J’intérieur de la Confédération. Notre Centre d’Informa- tions fermera dans 2 mois faute de fonds et le gou- vernement provincial, mé- me aprés plusieurs __dé- marches, refuse toujours de nous aider. On ne parlera pas des écoles qu’on n’a pas et des méthodes d’enseigne- ment du frangais. Le gouvernement n’a pas pensé que, s’il investis -— Sait quelques dollars dans la conception et la fabri- cation de matériel audio- visuel ici, localement, - (20 personnes ont suivi cet hiver un cours en francais en audio-visuel, “BE INOW Dit gts plus - re ae RRS Ree Aap Sty