LE SOL BIL
de Vancouver

Snteetcer: André Piolat

: Rédacteur en Chef:Florent St-Louis

= Editeur:André Belisle

= Publié par:Blackhawk Investments Ltdi

*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*

= 2§32 Ouest Broadway, Vancouver ,C.B.
= Prix:15¢ le numéro

* Abonnements: $6.00 par an

= Pour tarif des annonges té1éphonez
Soa ce 6345

5
are!,9.9, 0,0 4.6 © © © 0.9 0 0 6 © 6 6 © o © «= 6 © «0 + 6 = = = a6 6 © © 0 © 0 0.0 0 0 66 09 0 000 6 0.00 0 6 009.9 0.0 0 0 0
a's “e"e"ete"e a"e'etereeereee ee:

ore salereserererereceeeeceeee ea teecenerecenerecenesenererenerenenesererecensnerenerecesess
SS SB 8 a SO OB a OD aD aS

KKK KKK kk KK

FRSREREERSHEREEESKPRRKRHAHHHRHS

EDITORIAL

DE GAULLE LE STRATEGE

Les détracteurs du Genéral
qui dans les événements qui
- se déroulent en France, voy-
aient la fin de son régime,
seront encore une fois décus.

KKeKKKKKKkKkKkhkhkeee

Le Général, stratégiste et
tacticien par excellence,
semble avoir encore une fois
déjouer son opposition. Se
rendant compte -que son offre
de référendum était une invi-
tation d'alliance entre 1'op-
position et les mécontents a
se rallier pour organiser un
vote négatif. En bon stratége
it battit retraite et se lan-
ca Back? attaque en appelant
une élection générale.

Par cette manoeuvre, il a je-
te le désaroi dans 1' oposition,
car maintenant il ne s'agit
pas seulement de faire campa-
gne contre de Gaulle, mais
chaque parti politique se voit
forcé de combattre tous les
autres partis en plus de de
Gaulle. Aprés tout 1'essentiel
est de se faire élire.

La stratégie est simple, divi-
ser pour régner. Sans vouloir
porter jugement sur les biens
fondés des réclamations et ré-

criminations du peuple Frangais,

de Vancouver, il nous parait
que le Général soit encore la
seule planche de salut pour la
France.

Nous lui souhaitons bonne
chance espérant qu'il saura
tirer une lecon des événements
que la France vient de vivre.

A. PIOLAT

eit etata tate ta tala le ela tetetete Te Te aTeveTeTe sree es e"e"e"e"eTe"e"s7e"e ererevererevevererere ereverere ee ee e"e"e ere "e"e"5%e"

POLI TIQUE-- ET

—_—_——

Mon SIEUR LE MAIRE
LE GoUFFon
DEMANDE UNE /
~_FNTREVUE

U L’'IMPORTANCE DE

L’ HABIT

un systeme .......

PARLEMENTAIRE _INADEQUAT

par:André Belisle

1) Le deputé

Elu démocratiquement par le
peuple, le député est souvent un
professionnel mais il peut @tre
aussi.un homme du peuple. Quel-
fe que soit sa’ ene iage ou son ©
métier, il est rare qu'un dépu-
te ait la formation requise pour
ses responsabilites. De nos jours

un députe devrait tre diplomé en
Politique, en Economie et en So-
ciologie afin de pouvoir pleine-
ment remplir ses obligations.
Puisque ce n'est pas le cas, voi-
ci ce qui arrive.

Les charges de 1'Etat sont telle-
ment lourdes et complexes que le
députe | seul ne peut avoir une
idee exacte de l'envergure que
peut avoir telle décision sur tel
projet de loi en Chambre. Ila
donc recours aux directives des
technocrates et des hauts fonc7
tionnaires qui eux sont des sper
cialistes uniquement charges d'e-
tudier le fondement méme de tous
les projets de lois.

Ayant re¢cu le So bpore préliminai-
re, “Le puté n'a plus qu' a en
prendre connaissance et a débat-
tre ensuite son point de vue en
Chambre, selon bien sur 1' option de
son parti sur la dite loi. C'est
en bref, ce a Auoi se résume le
réle du député a 1' Assemblée 1é-
gislative. Nous y reviendrons
lorsque nous verrons le r6le des
technocrates et des hauts-fonc-
tionnaires.

Suite A la page 4

CON VENTION S

SOCIALES —

DANS LES RELATIONS HUMAINEG

LETTRE AU REDACTEUR

Un Canadien errant

nada bilingue: une monu-
mentale farce. En dehors
de la province de Québec,
le francais passe au rang
de... langue étrangeére.

Québécois, a la recher-
che de travail et désireux
d'apprendre I'anglais, je

- suis a Vancouver. Au Cen-

tre de la main d'oeuvre
du Canada on répond:"'Vous
ne parlez pas l'anglais,
il est impossible de tra-

--vailler"

Méme dans les travaux
les plus insignifiants
comme laver les planchers,

_ la vaisselle ou autre

chose qui demande seule-

“ment du coeur, deux bras

et deux jambes.

Je suis alle au Minis-
tere de 1'Immigration: je
n'ai méme pas trouvé un
fonctionnaire qui parlait
le francais. J'ai fait le
voyage a bord du C.N.;
j'ai eu de la difficulté
le premier jour 4 me
faire comprendre et dans
les provinces du Manitoba,

( suite & la page 4 )

|
|
!
:
4

.
"Te frangais de 1"Atlan- ‘
tique au Pacifique, un Ca-

ee ee See. ee ee |

pp a nc mre