q ih et tn re rth pt Ne et tet LO tte I ne Ea NAN PN tet an tl a tte ft at ee tt et ttt wth ee tt tN a ft ttt ant tht it tt tn nt hn a aN Information Moins de mots, des actes! uelques jours avant que Saddam Hussein ne reprenne la vedette de 1’ actualité, un «spécialiste» déclarait que les dégats occasionnés a la nature lors du naufrage du Braersur les cétes des iles Shetland ne représentait qu’un pourcentage minime a |’échelle des catastrophes écologiques. Une fois de plus, le rideau va tomber sur les animaux malades du pétrole ; les images d’oiscaux et de phoques englués d’or noir et agonisants disparaitront du petit écran. Aux prises avec un environnement dévasté et des négociations interminablespour €étre indemnisés les habitants des Shetland comme, avant eux, ceux de Bretagne ou d’ Alaska , ne sont pas préts d’oublier le drame qui est le leur. Ne voyant plus 4 la télévision les images troublantes, les téléspectateurs, retournés a leur dose quotidienne d’autres formes de pollution, guerre, viol, famine, auront tot fait d’oublier l’incident, aprés avoir clamé qu’il faudrait faire quelques chose ! II est vrai qu’il faudrait faire quelque chose, et c’estleréle des politiciens de tous poils, qui, depuis des années, répétent a qui veut l’entendre qu’ il faut penser au futur de nos enfants et leur léguer une planéte en bon état. On s’étonne de leur silence et de |’absence d’initiatives face aux graves problémes créés par la circulation des pétroliers, a une Epoque ot une technologie hautementsophistiquée met pourtant des solutions 4 notre portée. Déterminés parl’exploration, le raffinage et la distribution, les points de départ et d’arrivée des navires sont fixes et connus. On pourrait donc : - Etablir a travers les océans des voies de circulation, sortes d’autoroute de la mersituées loin des cétes et strictement réservées aux pétroliers. - Organiser des réseaux de communication comme on le fait pour les lignes aériennes en maintenant un contact permanent avec les équipages de navires. - Veiller a |’élimination des navires vétustes et dangereux et a leur remplacement par des vaisseaux a double coque. I] en résulterait d’une partune application intelligente de techniques développées pour de futiles espionnages militaires, d’autre part une salutaire reprise économique de la construction navale. Ecologiquement vulnérable, la Colombie-Britannique a tout intérét 4 donner l’exemple du bon sens dans ce domaine. Son gouvernement se doit de prendre fermement position en invitant le gouvernement fédéral a une coopération totale pour la mise au point de lois internationales trés strictes concernant la réglementation de la circulation maritime du pétrole et des autres produits dangereux pour environnement. Conformément aux idées présentées plus haut, il faudrait : - Etablirune route balisée électroniquement, suffisamment loin des cdtes de la province. - Interdire ]’accés aux passages a tout pétrolier n’ayant pas motif 4 accéder a un port d’attache situé dans |’un de ses passages. - Frapper d’amendes sévéres tout contrevenant aux lois et réglements établis. Les sommes récupérées permettraient une autre victoire pour l’environnement puisqu elles pourraient étreallouées a la construction de systémes d’épuration des eaux provenant des égouts de Victoria et d'autres villes, a la grande joie des résidents et des touristes. Jacques Baillaut Federation des communautés francophones et acadienne Les Franco-Albertains claquent la porte Le Soleil e-Britannique our! a ‘olo Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Frédéric Lenoir Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste: Pierre Longnus Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Boyer, Jean Lacroix, Catherine Lannoy. Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet. Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, C.-B., V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées 4 condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel coite 25$ au Canada, 30$ 4 |'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Vendredi 22 janvier 1993 Ea a oe ttt Nt nA L'Association canadienne-frangaise de I'Alberta a dé- cidé de "suspendre" sa participation et son adhésion a la Fédération des communautés francophones et acadienne. ette décision de faire cava- lierseul estl'aboutissement d'un long contentieux entre les deux organisations, qui a atteint son apogée lors du douloureux débat constitutionnel. La décision a été prise samedi dernier par les mem- bres du Bureau des présidents de l'ACFA. Levoten'a cependant pas été unanime, puisqu'il y a eu deux abstentions. Le refus de la FCFA au mois de mai 1992 d'accepter l'invitation du Conseil national des autochtones de siéger a ses cétés a la table constitutionnelle, aété l'élément déclencheur de la rébellion des Franco-Albertains. Acette époque, la FCFA faisait des pieds et des mains depuis des mois, sans succés, pour convain- cre le gouvernement fédéral de lui faire une toute petite place 4 la table des négociations, au sein de la délégation fédérale. L'offre des autochrones parais- saient séduisante pourles Franco- Albertains, qui s'étaient d'ailleurs empressés de l'accepter, au grand dam de la FCFA. "Ce geste nous a démontré clairement que la FCFA n'est pas intéressée a créer des alliances avec d'autres groupes", selon Marc Tardif, PERSONNELLEMENT, CEST PAS TANT LE DECROCHAGE DES JEDNES Qui MIN@DIETE, MAIS LEUR ACCROCHAGE.,,, président de l'Association cana- dienne-frangaise de I'Alberta. L'ACFA estime que la fé- dération nationale n'a pas bien fait son travail, qui est de s'assurer que le gouvernement fédéral assume pleinement son rdéle de protecteur des minorités. "On ne peut pas dire que le bilan soit trés positif a cet égard dans notre région", cons- tate M. Tardif. M. Tardif remet méme en question le leadership exercé par le président de la FCFA, Raymond Bisson du Manitoba, dans le dos- sier constitutionnel. "On ne sen- tait pas que la Fédération nous représentait adéquatement et quelle était forte au niveau du leadership", ajoute M. Tardif. "On n'a pas senti le désir (a la FCFA) de défendre les intéréts des fran- cophones jusqu'au bout", ajoute le président del'ACFA 4 propos du dossier constitutionnel. "On ne ressentait pas ce désir d'aller cher- cher le maximum pour notre com- munauté." L'ACFA ne ferme pas com- plétement la porte 4 un éventuel retour au sein des structures de la fédération nationale. Mais cela est conditionnel 4 ce que la FCFA réexamine son mandat et ses res- ponsabilités. On souhaite que la fédération nationale développe une nouvelle vision de la francopho- nie, qui ferait place aux alliances avec les groupes ethnoculturels et les autochtones, sans pour autant nier les préoccupations des fran- cophones, sans pour autant nier les préoccupations des francophones en ce qui conceme la langue et la culture. Le président de l'ACFA ne croit pas que les Franco-Albertains s'isolent davantage en posant untel geste et fait remarquer que plu- sieurs autres associations nationa- les ne font pas partie de la FCFA. "Nous avons fait un choix difficile et nous tenons @ assurer les autres communautés francophones et acadiennes du pays que nous som- mes solidaires de leurs efforts pour promouvoir le fait francais au pays." La FCFA a émis un com- muniqué laconique déplorant la décisiondes Franco-Albertains. Le président del'organisme, Raymond Bisson, trouve "regrettable" que les membres du bureau de direction de I'ACFA "ait décidé d'isoler la communauté franco- albertaine de la table des débats nationaux". Selon lui, les Franco-Albertains, déja_isolés par leur gouvernement provin- cial, ne le seront que davantage en ne faisant plus partie de la FCFA. M. Bisson n'est toutefois pas "totalement surpris" par cette décision, puisqu'il existait un ma- laise depuis longtemps entre les deux organisations. II estime que la FCFA a pris la bonne décision en refusant l'offre des autochtones lors du débat constitutionnel. “Aus- sit6t qu'on profitait de cette offre, on réduisait nos chances de faire partie de la délégation cana- dienne." Il est surpris d'entendre les critiques du président de I'ACFA 4 ce sujet, d'autant plus, dit-il, que M. Tardifsiégeait surle bureau de direction de la Fédéra- tion au moment ov Ja décision fut prise. Le président de la FCFA croit avoir tout fait en son pouvoir pour éviter que le schisme ne se produise et ne considére pas que cette décision constitue pour lui un échec personnel. Il constate d'ailleurs que les termes employés par l'ACFA pour annoncer son départ sont ambigus. "Elle ne dit pas qu'elle se retire, elle dit qu'elle suspend Ses activités." La FCFA regroupe mainte- nant 14 associations membres a travers le pays. APF ee