nen en hon en ge tT A te LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.15 No.19 VENDREDI 3 SEPTEMBRE 1982 Au miroir du passé En 1904, rue Granville Trois voiturestirées par des chevaux, un tramway au loin, une bicyclettecouchéesurletrottoir,uneélégantese presse vers un rendez-vous: voilal’activité ence matin de septembre 1904 sur la rue Granville, au nord de la rue Georgia & Vancouver. L’Association d'Information et du Toarumae de Vancouver a [Photo des Archives deVancouver, prétée par le Bureau]. déjadeuxans. Aprésavoirchangéseptfoisderaisonssociales,le Bureau s’appelle aujourd’hui “Bureau de Convention et de Tourisme du Grand Vancouver.” Dans _|' éducation Par Annie Granger \ prochain, les abords des écoles bouillonneront d’activité. Mais le futur ne s’annonce pas trés rose dans le secteur de l'éducation de la Colombie Britannique. Les écoles, lescollégeset les universités vont devoir coupera grands coups de couteau dans leur budget. Et Victo- ria vient de donner un _impératif aux commissions -scolaires de notre province: celles-ci ont jusqu’au 15 sep- tembre pour prendre des mesures et les communiquer auministére del’Education : a savoir comment elles rédui- ront de 60 millions de dollars leursdépenses : 37.5 millions avant le 31 décembre et 22.5 mnillions de dollars avant le 31 mars 1983. Nombreuses mises-a-pied, fermetures d’écoles, coupu- res dans les fournitures etc.. tellessont quelques mesures. parmi plusieurs, que vont devoir prendre les soixante- quinze commissions scolaires de notre province pour répon- . dre 4 l’ordre de Victoria. Les écoles étant encore fermées, il est difficile de dresser un tableau de ces . mesures. Mais déja les com- missions de West Vancouver et de Victoria ont pris la décision de supprimer tous leurs aides pédagogiques. Celle de Delta sous. son budget de 1.2 millions de - La commission scolaire de Mission a décidé mardi 24 aofit de demander au gouvernement provincial d’appliquerlesmémesres- trictions budgétaires au programme-cadre de fran- gais, comme il le fait pour les autres programmes éducatifs. La décision a été prise aprés que plusieurs commissaires aient suggé- ré d’éliminer le program- me dans Il’espoir que les $ 187,000. qu’il cofite puisse aider a réduire le budget 1982, ce quia été exigé par Victoria. Mais le secrétaire-tréso- rier delacommission, Paul Barber, a expliqué aux commissaires que. le pro- gramme-cadre est indé- Le programme-cadre de dans le collimateur -puisse demander des cou- -Coups durs dollars d'icile 31 décembre en demandant a ses employés d'accepter une réduction de salaire, sinon au moins une centaine d’enseignants se verront licencier. Cette com- mission parle aussi de suppri- mer ses sous-directeurs, ses Mission pendant du budget et est totalement financé par le gouvernement provincial. Le commissaire Donald’ McLean s'est déclaré éton- né que le gouvernement pes budgétairesdansles auires programmes, alors que le ministére peut trouver del’argent pour le programme-cadre. Bar- ber a répondu que la plus grande partie du finance- ment était déja dépensée ouengagée. Les régles du ministére de |’Education stipulent queleprogrammedoitétre établi dans n’importe quel district scolaire quand au moins dix éléves franco- phones le demandent. : \ \ 4 conseillers et ses libraires, et trois écoles pourraient voir fermer leurs portes. “Tl est certain que les commissions scolaires vont devoir se serrer la ceinture.” de répondre M. Geoffrey Mills, duministérede l’Educa- tion et remplagant de Nick Ardanaz. “C’est-a-dire moins de livres, moins de nouveau matériel.” Mais comme 80 a 85% des dépenses des écoles vont dans les salaires, il est presque certain que les ensei- gnantset les non-enseignants vont souffrir dans les deux années a venir. Commentlesdeux program- mes d’enseignement en fran- cais—leprogrammed'immer- sionetle programm: vont-ils étre affectés? Le programme d'immersion enfrancais(pourlesanglopho- nes) ne sera pas affecté grandement: puisque les fonds proviennent du gouver- nement fédéral. Le montant est le méme que l'année derniére, rongé par les 10 a 15% d’inflation. Quant au programme- (Suite page 14) — COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS le BCGEU redresse la téte Mercredi ler septembre, les 30 000 membres du syndicat devaient cesser le travail, selon le secrétaire _ général John Fryer, mais - seulementpour24heures,sile gouvernement n’exerce pas _. dereprésailles. Les magasins desalcools,larégie desloyers, lesbureauxd’enregistrement ~ des terres, les bureaux des véhicules automobiles et cer- _ tains services judiciaires de- vaient étre fermés. Apréscettedémonstration — de force, le syndicat devait mettre en oeuvre des gréves régionales tournantes de 24 heures, dans huit secteurs de la province. A l'heure ot nous écrivons, il ne nous est pas possible de dire quels sont ces secteurs et dans quel ordre ils seront affectés. “Ces gréves tournantes doivent permet- tre d'’éviter de géner le public pendant plus de 24 heures” a déclaré le chef syndical. Fryer aajouté queles ports d’embarquement des traver- siers ne devaient pas étre entravés des piquets de gréve. “Méme si nous retour- nons a la table des négocia- tions, iln’y aura pas de retour au travail cette fois”, a-t-il ajouté. Lesyndicat a exprimé également l’intention de lais- ser moins d’employés assurer les services essentiels. Situation bloquée Les pourparlers ont tourné court aprés que le négocia- teur gouvernemental, Mike Davison, ait indiqué lundi au syndicat que le gouverne- ment n’avait pas modifié son offre concernant les salaires (642% la premiére année et 5% la seconde) et la produc- tivité. La décision du syn- dicata ey organs pris par surprise Mike Davison, qui a parlé ensuite de manoeuvre politique destinée a peser sur la réunion du Conseil du Trésor prévue pour mardi 31 aoftt. AYVheure actuelle, la situa- tion apparait donc compléte- ment bloquée, les deux par- ties antagonistes considérant qu’une reprise des négocia- tions dépend de l'autre. Fryer a déclaré: “Si Davison nous dit de revenir a la table des négociations et qu'il a quelque chose & nous propo- Retour 4 la gréve Les membres du Syndicat des Employés du Gouverne- ment provincial devaient de nouveau constituer des piquets de gréve mardi minuit 31 aoft aprés que les négociations avec la partie gouvernementale aient été soudainement rompues la veille. La “phase deux” de la stratégie néanmoins des six jours de gréve précédents. -différe lis remarchent. ser, alors nous répondrons présents. Mais nous reste- rons en gréve jusqu’é ce que _ nousayons une p: en cesens”. Davison, de son cété, a confié: “Les conversations n’auraient pas du s'interrom- pre aussi donators que nous rogressions. est une manoeuvre ue éviden- tedelapire Eta sheaaat caboaiiiia: oe a sa jenreste ce que j'ai toujours proposé”. Service express Les postes américaines délivreront le courrier quoiqu’il advienne, serait- ceune atomique. A ceux qui ‘tirent le meilleur du pire”, !'U.S. Postal Service promet un ache- voeux?, ont demandé des voix ingénues. Au début, peut-étre, et les postes transporteront ce genre de missives: “Chére maman. Le temps est couvert depuis quel- ques jours et les champi- gnons n’ont plus le méme gofit. Heureusement, les voisinsfont moins de bruit, jenelesentend méme plus dutout. Quantamoi, je vais bien. Je joue au tennis, contrelemur,carJamesne vient plus. Jet’embrasse.” Oncle Archibald | | | | { | ] | pa ee ee