| , | | | ee Se octal bone a ee a 2 - Le Sore ve CoLomsic, VENDRED! 21 mai 1993 Prospérite L’assistance était nombreuse et les conversations allaient bon train lors de Vagréable rencontre qui a marqué le 10éme anniversaire de la Chambre de commerce franco-colombienne. Si, selon le proverbe, de la conversation jaillit la lumiére, la Chambre devrait bien vite afficher une ardeur nouvelle. Il faut dire que cela se déroulait un 13 du mois, mais heureusement pas un vendredi... Autre signe positif interdisant aux plus pessimistes de se retrancher derriére la croyance populaire, pour prévoir un avenir désastreux 4 toute initiative. : Au cours des dix demiéres années, la chambre a connu des hauts et des bas, cela ne devrait cependant pas décourager les gens d’affaires, de quilescénario est bienconnu en ces temps difficiles. Heureusement, ceux et celles qui sont dignes du titre dont ils ou elles s’honorent, sont des optimistes par excellence qui ne refusent jamais de relever un défi. Celui qui s’offre a eux est assez simple a résoudre, il 3 articiper a la mise sur pied d’une chambre de commerce forte, au service de la communauté toute entiére, et qui permettrait une meilleure communication entre les intéressés et donc une concertation plus facile a propos de sujets d’actualité économique ayant un impact sérieux sur le bien~<étre professionnel de l’ensemble du milieu des affaires. Il est de l’intérét de tous les participants, qu’une chambre de commerce serve 4 élargir les horizons, a jeter des ponts entre la clientéle et les fournisseurs, entre les groupes d’affaires, sans se limiter aux seuls francophones. Une _ chambre de commerce digne de ce nom doit également jouer un role social en soutenant |’éducation et la culture, afin de préparer un avenir intéressant a la jeunesse dont on parle beaucoup mais pour laquelle on_ ne fait jamais assez. En résumé, il y a pour une nouvelle équipe dynamique, une belle et enrichissante aventure 4 vivre - en quelque sorte une bonne affaire. En cette année d’anniversaires multiples dans les _ affaires. . et: —4es communications, Le Soleil, pour aidera un nouveau départ, offre dix pour cent de rabais sur le prix des annonces commandées par tout membre en régle de la chambre de commerce au cours de l’année 1993. Qui dit mieux ? Jacques Baillaut Manitoba : un projet de loi sur la gestion scolaire —NFoRMATION Unecommission scolaire francophone Le gouvernement du Manitoba a déposé un projet de loi qui prévoit la création d’une division scolaire de langue francaise ainsi qu’une commission scolaire de langue frangaise, composée de commissaires élus, qui sera chargée d’administrer cette division scolaire francophone. Ottawa : Le projet de Loi 34 intitulé : Loi modifiant la Loi sur les écoles publiques (gestion des écoles frangaises) a été déposé a l’ Assemblée législative un peu plus de deux mois aprés que la Cour supréme ait demandé 4 la province de mettre en place “sans retard” unconseil scolaire de langue francaise autonome, pourpermettre aux Franco-Manitobains de gérer etdecontrdler leurs établissements d’enseignement. En vertu du projet de loi, la division scolaire de langue frangaise sera créée dans les huit mois suivant!’entrée en vigueurde la loi. La nouvelle commission scolaire offrira aux éléves un programme francais dans les établissements d’enseignement de la minorité linguistique, de méme qu’un programme d’accueil aux éléves dontles habiletés en francais ne remplissent pas les exigences linguistiques du programme frangais. Les programmes francais seront offerts “lorsque le nombre le justifie” mais, précision importante, “selon le nombre d’éléves dont ons’attend a ce qu’ils suivent les programmes”. La commission scolaire pourra admettre tout éléve dont le _ pére ou la mére est un ayant droit, de méme que tout éléve non- résident du Manitoba dont le pére ou la mére est un ayant droit, dans la mesure du possible. La commission scolaire pourra exiger d’un éléve qui maitrise mal le frangais, qu’il s’inscrive dans un programme d’accueil ou dans un programme d’immersion en francais pendant une période maximale de trois ans. La commission scolaire pourra conclure des ententes avec les autres commissions scolaires ou avec le ministre de l’Education sielle désire offrirdes programmes a l’extérieur de ses limites territoriales ou dans des écoles qu’elle ne gére pas. Elle pourra également conclure des ententes relativement au paiement ou au partage des frais concernant la mise en oeuvre de ces pro- grammes. Le ministre de l’Education pourra aussi “ordonner” a la commission scolaire de langue francaise et 4 une autre commission scolaire de conclure des ententes si cela est nécessaire en vertu de l’article 23 de la Charte can2::ienne des droits et libertés. Le projet de loi prévoit Pélectionde comités régionaux qui conseilleront la commission scolaire de langue frasigaise et feront des recommar¢ations en matiére d’éducation. Ces comités régionaux auront aussi un mot a dire surle budget annu