10. Le vendredi 13 juin 1997 e Soleil a publié, dans une édition antérieure, la natu- re des travaux effectués par les jeunes au sein de Torganisme & but non lucratif qu’est Katimavik. [ly a actuellement en Colombie- Britannique un groupe de jeunes qui sont sur le point de terminer leur programme. Nous avons demandé 4 deux membres du groupe, Mélanie Germain et Nellie Fleury, des francophones originaires du Québec, de nous parler d’un point de vue personnel de leur expérience au sein de Katimavik. Le Soleil: Qu’est ce qui vous a amené a vous intéresser a Katimavik? Mélanie Germain/Nellie Fleury: Le godt du voyage, lenvie d’apprendre la langue anglaise et le besoin de relever le défi que constitue la vie de groupe sur une longue période. L.S.: Comment se passe votre vie de groupe en milieu anglophone? M.G./N.F.: Nous sommes arrivées en Colombie- Britannique le 9 avril 1997. Mais auparavant notre groupe a vécu deux mois et demi en Nouvelle-Ecosse. Nous com- mengons donc a _ nous familiariser & univers anglo- phone. Notre contact avec ce milieu se fait surtout par le biais des anglophones du groupe. Au début c’était un peu difficile parce que la barriére linguistique nous empéchait d’avoir des discussions pro-. fondes. Notre expérience s’est avérée trés positive dés que nous avons pu franchir la barriére de la langue. L.S.: Vous avez donc de bonnes relations avec les autres membres du groupe? M.G./N.F.: C’est une question d’atomes crochus. Nous n’avons pas le méme Jeunes de Katimavik et leur agent de projet type de rapport avec tout le monde. Cependant, les rela- tions qui nous lient les uns aux autres sont plus profondes que celles que nous avons avec nos amis québécois que nous connaissons depuis 5 ou 10 ans. Nous avons pendant sept Matériet LE LIEVRE ET LA TORTUE PREMATERNELLE SERVICE DE COVOITURAGE, PROGRAMME CADRE DE FRANCAIS & PROGRAMME D'IMMERSION FRANCAISE CLASSE D'ENRICHISSEMENT GRADE 1 A 3 FRANGAISE, Montessori, 3525 - 24 avenue ouest, Vancouver, V6S 1L5 Tét.: 736-6222 / 683-0362 Ecole St-Sacrement 3020, rue Heather Vancouver, C.-B. Le département de francais de l'Université Simon Fraser vous souhaite Joyeuse St-Jean-Baptiste Photo: Mélanie Germain yim Chantal Rivest V5Z 3K3 La seule école catholique IMMERSION FRANCAISE a VANCOUVER L’accent est mis sur la communication orale et écrite du francais et de anglais. La pensée mathématique et scientifique est mise en évi- dence et l’intégration des ordinateurs dans les programmes de la maternelle a la 7e année, complémente notre enseignement. Mentionnons que le tout est vécu dans les morales de notre foi chréti- enne. Des spécialistes en musique et en éducation physique assurent Penseignement de ces matiéres, Pour obtenir de plus amples renseignements: Tél.: (604) 876-7211 Fax: (604) 876-7280 Courriel: admi@ess.vancouver.bc.ca < Boutique de vétements pour enfants Joyeuse St-Jean-Baptiste 2264 Guildford Town Centre, Surrey, B.-C. V3R 7B9 Tél. : (604) 583-3888 Canadian Parents for French B.C. Branch CPF Vive la Saint-Jean-Baptiste! 203-1002, rue Auckland, New Westminster, C.-B. V3M 1K8 Tél: (604) 524-0134 Fax: (604) 5240135 mois et demi tout partagé. Nous avons ensemble vécu et surmonté des moments extrémement difficiles. I] faut -souvent oublier ses besoins personnels pour que la vie en communauté soit vivable. Méme si on ne devait plus se revoir, ce qui est impensable, les membres du groupe auront une place spéciale dans nos coeurs. L.S.: Avez-vous_ envie maintenant de connaitre d’autres régions du Canada? M.G./N.F.: Oui. Nous avons attrappé le virus de Paventure. Tout le monde devrait avoir la chance d’aller vivre dans une autre province pour réaliser 4 quel point nous sommes proches les uns des autres. Nous avons beaucoup appris sur nous et sur la vie. Apprendre, tel est le maitre mot de cette expérience. L.S.: Mais votre prochain voyage ne se fera peut étre pas au sein d’un groupe? M.G./N.F.: Notre contact avec les anglophones dans la rue ou dans les _ endroits publics comme les cafés ou les restaurants est plutdt satis- faisant. Les gens sont toujours disposés 4 nous aider quand on en fait la demande. Lorsqu’ils reconnaissent notre accent québécois, ils disent bonjour en frangais, histoire de nous montrer qu’ils font un effort. Le seul probléme qui nous indispose un peu c’est quand certaines personnes nous entretiennent de ques- tions politiques dés__ les premiéres minutes de notre rencontre. L.S.: Vous vous sentez agressées quand on vous pose des questions politiques? M.G./N.F.: Oui, parce que nous ne sommes pas Lucien Bouchard. Nous préférerions que les gens commencent par nous poser des questions sur nous, sur ce que nous aimons, etc. L.S.: Avez-vous hate de retourner chez vous, 4 Mont- réal et au Lac Saint-Jean? © M.G./N.F.; Un petit peu. Ne serait-ce que pour piquer une crise. On ne se rappelle méme plus depuis quand nous avons piqué notre derniére crise. LIBASSE NIANG