ee Rog ee Mo OS ise -oeue b= c yak = LE cre denseneantaes — Génies en herbe VOL. 20 No. 6 VENDREDI 5 JUIN | 1987 Pe 2a — Le véhicule de la francophonie dans |’Ouest canadien Par Patrice Audifax C’est en octobre prochain que reviendra sur les ondes de la télévision de Radio-Canada la trés populaire émission Génzes en herbe. Ce jeu questionnaire, qui cette année encore sera animé par Pierre Claveau, est destiné aux étudiants de la 10éme 4a la 12@me année du Programme cadre de francais et des écoles d’Immersion, mais également a tous ceux qui parlent le francais. “Nous avons présenté 11 émisstons Vannée .derniére, mais cette année nous en enregistre- rons 13, ce qui nous oblige a enter le nombre d’équipes - 12 a 16, explique Annick ‘Resag, coordinatrice de 1’émis- sion. Il s‘agit donc de renouveler le défi, de trouver de nouvelles écoles, en quelque sorte d’amener du sang neuf car d’année en année ce sont toujours les mémes écoles qui participent a l’émis- ston,” C'est qu’en _ Colombie- Britannique la clientéle étudian- _ te francophone est une denrée \ . demande jusqu’a quel point on rare et de ce fait qu'il n’est guére facile d’intéresser professeurs et étudiants A se lancer dans Taventure. “Quand notre con- natssance et notre pratique du frangats se limitent au cadre restreint de Vécole, on se est en mesure de participer a une telle émission, explique Jon Tennant, un inconditionnel de Génies en herbe, membre de léquipe de l’école secondaire Churchill. du début, dit-il, je voulats savoir comment Jallais me comporter en frang¢ats, voir st je pouvats utiliser mes connass- sances de cette langue hors de ma classe et de l’école. C’étatt tout un d é fil” Méme son de cloche pour Amir Reza Sherkat, également mem- bre de l’€quipe de Churchill. “Je voulats prouver que 7 €étais capable de fatre quelque chose en frangats hors de l’école, votr st j tats vraiment en mesure de le fatre et comment jallats m’en sortir. Quand on passe sa vie en anglais et le francais ne sort jamais du cadre restreint de V’école, je vous assure que c'est un défi de taille.” “Liannée derniére Pues | la remplacante, mais cette année ; je ne suis plus la roue de secours, je participe. Pour mot aussi c’est un défi. Je veux utiliser mes connaissances et apprendre de nouvelles choses”, explique Susan Brekelmans, la seule représen- tante féminine de l’€quipe. Mais tous ces jeunes n'ont pas les mémes motivations. “Moi je voulats passer a la télévision et surtout voir Pierre Claveau en personne”, dit Iain Ferguson, le quatriéme membre de l'équipe. Passer a la télévision, mesurer ses connaissances en francais, etc. voila autant de raisons qui motivent les jeunes, mais pour Annick Resag Génies en herbe cest d’abord le véhicule de la francophonie, le lien commun qui unit les jeunes du secondaire de la grande région de Vancouver avec ceux du reste du pays et avec la France qui depuis maintenant deux ans est entrée dans la course. “L’émission est pleine de vitalité”, dit-elle. Elle a mainte- nant une ampleur internationale grace a la participation de la France, mais déja d'autres pays francophones comme la Belgi- que, la Suisse, la Tunisie, le Maroc et la Céte-d’Ivoire sont intéressés par 1’émission. “Le fait que Uémission soit maintenant internationale lui a donné un nouveau souffle localement, ajoute Annick Resag, mais avec le Bill 20, beaucoup de professeurs boudent toutes les activités para-scolatres’ ce qui nous créait des problémes pour recruter de nouvelles Equipes. On espére quand méme que tout s‘arrangera et que nous pourrons former au moins 16 viet Sate nee ee . Second class — no. 0046 bad eek ls L’Entente du Lac Meech La FFhQ prend position envers les communautés ligatures provincalee covers le commutautes do lange mais aussi qu’est la canadienne. C’est ce qu’a_ déclaré en conférence de presse le président de la Fédération des Franco- phones hors Québec, M. Yvon Fontaine, en réaction a l’accord constitutionnel du 30 avril dernier au Lac Mccels par le provinces canadiennes. “La fragilité des communautés. francophones rend indispensable des garanties constitutionnelles qui sotent fortes afin d’assurer la vitalité de la dimension franco- phone du Canada. Dvailleurs, si le Canada se veut sérieux et sincére dans son appartenance a la grande famille francophone internationale, il dott lui-méme S'assurer qu'tl existe en son sein une communauté vivante qui le lie a cette francophonie interna- tionale” a fait savoir le président de la FFhQ. Selon M. Fontaine, s'il va de soi que l’obligation de promotion que se verraient imposer les de langue législatures des provinces se rapporte a leurs champs de compétences propres, il est par ailleurs évident que dans lecas du Parlement, son devrait dépasser ses compétences propres pour avoir une obli de l'existence d’un Canada francophone et d'un Canada anglophone. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que l'article 27 de la Charte fait aussi état du devoir de “promouvoir” I’héritage multi- culture] des Canadiens. C'est pourquoi nous croyons que le paragraphe (2) de Yentente du Lac Meech doit étre scindé en deux parties pour permettre d’inscrire ce devoir du Parlement et des législatures provinciales. Il pourrait se lire comme suit: (2) a) Le Parlement prend engagement de protéger et de promouvoir la caractéristique Suite en derniére page L’ Affaire Piquette fait des vagues Un constitutionnaliste donner son point de vue dans l’examen du Alberta. Agression se voit refuser le droit de dossier Piquette en ‘Lire page 16 a ‘Tanger Jean-Claude Boyer | nous livre la suite de sen aventure marocaine. Lire page 11 Génétique 4 |’Alliance Francaise Lire page 2 Deux camps d’été: Momo part en voyage et Au pays , des bandes dessinées Chantal Croisetiére et Juanita Sales nous présentent chacune leur camp d’été respectif. Lire page 16