olume lil, Semaine du 2 avril 1990 En Ontario, pour la décennie 90 Trois colleges de langue par Lyne Michaud ne éducation, de lan- gue francaise, com- pléte au niveau collé- gial, en Ontario, est- ce que ¢a existe, ou commence- t-elle seulement a voir le jour? Nous sommes venus de loin, mais par ol sommes-nous pas- sés? C’est année 1967 qui marqua la création de presque vingt colléges d’arts appliqués et de technologie. Pendant les années 1970, le gouvernement fédéral alloue un budget de 300 millions aux colléges commu- nautaires et 6 pour cent de ce montant est attribué a des fin de bilinguisme. Ce n’est qu’en juillet 1987, qu’un groupe de travail est mis sur pied pour étudier la désigna- tion des colléges. Il est composé des présidents des six colléges bilingues, du Conseil de l’édu- cation franco-ontarienne, de l’Office des affaires francopho- nes et de représentants du minis- tére des Colléges et Universités et du ministére de la Formation professionnelle. Quatre mois plus tard, le groupe arrive a la conclusion que le concept d’un collége de langue francaise doit étre examiné avant de poursui- vre le plan de désignation. En janvier 1989, le ministére des Colléges et Universités re- goit l’approbation du Cabinet pour la fondation d’un collége de langue frangaise dans l’est de l’Ontario. Une entente de frais partagés de 100 millions $, éta- lés sur 8 ans, entre le gouverne- ment provincial et le gouverne- ment fédéral assure la création de la Cité collégiale ainsi que l’élargissement des services en francais pour les régions nord et sud. Trois réalités spécifiques Le début des années 1990, verra la création de trois collé- ges francophones dans chacune des régions de 1’Ontario (est, nord et sud) afin de permettre 4 chacun de répondre 4 des be- soins et des réalités spécifiques. Si le gouvernement n’est tou- - jours pas convaincu de la chose, la population franco-ontarienne, elle, n’a aucun doute. Pour l’est, la Cité collégiale Ouvrira ses portes en septembre 1990 et pourra accueillir au-dela de 2 000 étudiants avec 70 pro- grammes offerts a partir du e CORNWALL © HAWKESBURY « OTTAWA e < EK, SE CSc << Cité collegiale Collége d’arts appliqués et de technologie La Cité collégiale «La route de |’avenir. le collége de l’avenir!» La Cité collégiale, le tout premier collége d’arts appliqués et de technologie de langue francaise en Ontario, offrira, dés septembre 1990, plus de 70 programmes menant a un dipl6me postsecondaire. francaise campus d’Ottawa-Carleton. Selon Andrée Lortie, présidente de ia Cité collégiale: «Vouloir une institution francophone ne signifie pas le rejet de 1’élément anglophone mais un signe de crainte, voir de peur, face a une institution bilingue 4 majorité anglophone. Nous voulons, nous aussi, donner la chance aux fran- cophones des’épanouirdans leur langue afin de favoriser une unité et une fierté». Pour le nord, Carolle La- flamme porte-parole du Collec- tif (comité composé d’organis- mes en éducation) souligne que «le collége de langue francaise dans le nord, doit offrir des ou- tils de développement économi- que, social, culture! et politique a la communauté franco-onta- rienne». Suite 4 1a rencontre de 150 participants |’automne der- nier a Sault-Ste-Marie, jeunes et adultes présents se sont engagés a sensibiliser les gens de leur communauté pour 1|’obtention d’un collége d’ici 1991. Yolande Jimenez, une jeune, rattachée au secteur éducation- nord de Direction Jeunesse, af- firme que «le collége de langue francaise pour le nord freinera l’assimilation et l’exode des jeunes vers 1’estetle sud, il nous donnera un sentiment de fierté et d’appartenance qui suscitera un développement régional et MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA FORMATION {ta as { { | | cophones professionnels». Quand au collége du sud, il est plut6t question de promou- voir le francais afin de former des bilingues parfaits. Les jeu- nes du sud croient fortement au bilinguisme car, pour eux, C’est la seule fagon de se faire une © Uhonorable Russell H.J. King, Ministre C.P. 6000, Fredericton, Nouveau- Brunswick, E3B 5H! Les colléges communautaires du Nouveau-Brunswick préparent les Néo-Brunswickois et les Néo- Brunswickoises au monde de demain. Dans le monde compétitif du marché du travail, il est important de devancer ses compétiteurs. Les Colléges communautaires du Nouveau- Brunswick procurent chaque année cette possibilité a des milliers de Néo- Brunswickois et Néo-Brunswickoises. Grace aux programmes de qualité, nos finissants sont préts a répondre aux exigences et aux nouveaux défis requis au monde du travail. Choisissez parmi plus d’une centaine de programmes a temps plein ou inscrivez- vous -4 Tun de nos nombreux programmes a temps partiel afin d’améliorer vos chances de réussite. Nous sommes [a pour vous servir. Pour avoir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec: CCNB - Bathurst Louise Carter-Thériault CCNB - Campbellton Paul Bossé CCNB - Dieppe Tilmon Richard augmentera les effectifs de fran- CCNB - Edmundston Florien Pelletier LA CITE-COLLEGIA place sur le marché du travail. La décision reste 4 prendre. Au sud: trois propositions Selon la firme ACORD (Association des consultants en organisation, en recherche et en développement) qui a mené une étude sur le sujet, trois modéles sont possibles pour le collége du sud. Le premier modéle propo- sé, celui de la désignation «confie la responsabilité des services collégiaux en francais a un certain nombre de colléges existants de la région en les investissant clairement par la voie de la désignation bilingue». Le deuxiéme modéle, celui dela création, «brise les structu- res collégiales existantes, pour créer une nouvelle institution collégiale recevant un mandat exclusif 4 l’égard des services collégiaux francais». — Tandis que le modéle de la délégation propose une «struc- ture homogéne de gestion des services en francais dans le centre et le sud-ouest, mais enla rattachant a une institution col- légiale francophone existante» comme la Cité collégiale par exemple. Chance et espoir Les années 1990 s’annoncent - bien pour les franco-ontariens et franco-ontariennes. En tout cas, la région de 1’est ouvrira le pre- mier collége de langue francaise en Ontario en septembre pro- chain, la région du nord espére faire de méme en 1991 et la région du sud suivra de prés. Chose certaine, les mar- chands, les commercants, les industries gagneront a batir une main-d’oeuvre francophone formée dans leur milieu. La création d’un réseau de colléges de langue francaise donnera aux jeunes la chance et l’espoir de s’épanouir dans leur langue. Lyne Michaud est vice-prési- = enna nc ef a Ontario. Préposé aux admissions CP. 1, rue Collége Bathurst (N.-B.) E2A 3Z2 Tél: (506) 547-2145 Préposé aux admissions CP. 309, rue Village Campbellton (N.-B.) E3N 3G7 Tél: (S06) 753-7661 Préposé aux admissions CP. 4519, rue Collége Dieppe (N.-B.) EiA 6G1 Tél: (506) 856-2200 Préposé aux admissions C.P. 70, rue du Pouvoir Edmundston (N.-B.) E3V 3K7 Tél: (S06) 735-5589 RENSEIGNEMENTS SUR LES PROGRAMMES Sans frais }-800-267-CITE le i -B ick (des indicatifs 613, 416, 705, 819 et 514) &) Colléges Communautaires du Nouveau runswic bs Cornwall 938-CITE | Ottawa 746-CITE 6 Education: «Enjeu National»