- Situation de la pauvrete au Canada Personne n’est a Il’abri Ottawa - A la veille du dépét du projet de réforme de la sécurité sociale, le dernier rapport sur la pauvreté publié par le Conseil canadien de développement social fait A nouveau voler en éclats certaines croyances populaires. Premiére croyance populaire: ]’instruction est un antidote contre la misére et les bas salaires. Cen’est pas toujours vrai. En 1991 la proportion de familles pauvres dont un adulte avait un dipléme post-secondaire était de 29 pour cent. “Ces diplémes ne servent a rien tant qu’il n’y a pas d’emplois convenables sur le marché du.travail” constate le Conseil. Mais régle générale, lit- on dans le rapport, plus le degré d’instruction est élevé, moins ily a un danger de se retrouver dans la pauvreté. Deuxiéme croyance populaire: onne peut pas étre pauvre lorsqu’on travaille 40 heures par semaine. En 1991, 172,000 familles biparentales avaient accumulé, en moyenne, 70 semaines d’emploi mais avaient gagné moins de 14,000$. Plus encore, le Conseil canadien de développement social a calculé que __ les méres jeunes, qui €lévent seules leurs enfants, devraient travailler 75 heures par semaine au salaire minimum pour tout juste atteindre un salaire au seuil de la pauvreté! Troisiéme croyance populaire: les pauvres habitent généralement les provinces maritimes. En 1991, lepourcentage des ménages pauvres était plus élevé dans les quatres provinces de 1’Ouest que dans les quatre provinces maritimes. Méme que la proportion des familles pauvres a baissé au Québec et dans les Maritimes, sauf 4 Terre-Neuve, et augmenté en Alberta, en Colombie- Britannique et en Ontario. C’est d’ ailleurs en Alberta ot on note la plus grande croissance du taux de pauvreté dans les familles, qui est passé de 14 a 21 pour cent entre Une alternative: la vente de journaux pour les sans domiciles. ~ 1981 et 1991. Le taux de pauvreté familiale au Manitoba a aussi connu une augmentation importante entre 1986 et 1991, dépassant méme la moyenne nationale. Le taux de pauvreté des ménages varie d’ ailleurs selon les provinces. A Terre-Neuve, le pourcentage de ménages pauvres s’élevait 4 21 pour cent en 1991. Il était de 19 pour cent a 1|’Ile-du-Prince- Edouard et en Nouvelle-Ecosse, de 18 pour cent au Nouveau- Brunswick et en Ontario, de 25 pour.cent au Québec, de 24 pour cent au Manitoba, de 20 pour cent en Alberta et en Saskatchewan et de 21 pour cent en Colombie- Britannique. Dans les villes, on comptait 20 pour cent de ménages pauvres a Halifax en 1991, 25 pour cent a Québec, 30 pour cent 4 Montréal, 22 pour cent a Ottawa, 20 pour cent a Toronto, seulement 7 pour cent a Kitchener-Waterloo, 22 pour cent a Hamilton, 19 pour cent a St- Catharines/Niagaga, 18 pour cent a London, 20 pour cent a Windsor, 29 pour cent 4 Winnipeg, 26 pour cent a Calgary, 23 pour cnet a Edmonton, 26 pour cent a Vancouver et 16 pour cent a Victoria. Quatriéme croyance populaire: les enfants pauvres ne vivent qu’ avec un seul parent. Selon le dernier rapport du Conseil, 54 pour cent des enfants pauvres vivaient pourtant avec leurs deux parents. Ce qui est vrai, c’est qu’un seul revenu est insuffisant de nos jours. Selon le Conseil, les familles qui n’ont qu’un seul revenu font ° face a un taux de pauvreté trois fois plus élevé que celles ot il y a deux salariés. Tout cela fait d’ ailleurs dire au Conseil dedéveloppement social que toute réforme des programmes sociaux doit tenir compte dumarché du travail. “Nos programmes sociaux ont peut-étre besoin d’étre révisés, mais ils fonctionnent. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le marché du travail”. APF NFORMATION Des RENCONTRES AVEC Les Le SOLEIL, VENDRED! 7 OcTOBRE 1994 - 3 Alexis, c’estun nouveau nom au firmament des «stars» de la Colombie-Britannique, mais pas une nouvelle personne, c’est plutét le pseudonyme d’un artiste qui s’affirme. Vous le connaissez bien, ses chansons, sa personnalité, son succés vous ont été révélés a Vancouver, en 1992, derriére les micros du Studio 16, lors du Gala Provincial de la Chanson francophone dont il fut, d’ ailleurs, le lauréat. Oui... c’est Patrick Fillion. Il a chanté pour la premiére fois, 4 Prince ae George, en 1990, il n’avait que 17 ans. ~~! L’accueil du public a éveillé en lui le désir ALEXIS de faire une carriére dans lachanson. Depuis, le succés a tracé son chemin, lui indiquant une voie de plus en plus prometteuse. De manifestations culturelles en émissions de radio, il nous été permis de le connaitre mieux et de l’apprécier. Nul doute que sa voix, son talent et sa persévérance ne l’aménent 1a ow tous ses espoirs le guident! Il a déja, sur le marché, un album sous le nom de «D. J. Lace, Rituals», dont1’une des chansons qu’il a composée, «Madness», est déja sur toutes les radios. Il enregistre, actuellement, son propre disque, un album complet qui s’appelera «Alexis better sweet, paroles et mélodies de sa composition. Ses projets: plusieurs vidéos, des concerts a travers le Canada. Bonne chance et réussite 4 Alexis ! Banque fédérale @ 222, === ’&D | PBDB Sricomen Bonk Meilleurs voeux des entreprises locales a la BFD pour ses 50 ans. Darcy Rezac, directeur général epuis 50 ans, la Banque fédérale de développement s’affaire @ aider les petites entreprises locales par ses con- seils en finance et en gestion; nous la félicitons au nom de la Chambre de commerce de Vancouver. Sa La Chambre de commerce de Vancouver Des GECOUVERTES A°PARTAGER Pour des réveils en bonne HuMEUR du lundi au vendredi de 6410 A 9h du lundi au vendredi de 15hO4 A 16h francophones de la province du lundi au vendredi de 12H10A 13h