aero 5 57, Robert Baden-Powell est un inconnu pour plusieurs. Certains savent qu'il est le fondateur du scoutisme et du guidisme, d’autres qu'il était anglais, ‘militaire par surcroit, d’autres enfin qu'il est mort en 19414 1]’age de 84 ans. Mais a quoi bon tout cela? C’est presque de l’his- toire ancienne!... . Et pourtant, on peut se demander comment un hom- me a pu réussir 4 mettre sur pied un mouvement de jeu- nes qui soit encore debout aprés 70 ans, un mouvement qui se soit étendu a plus de Province de la Colombie-Britannique . AVIS PUBLIC COMMISSION ROYALE D'ENQUETE SUR LES MINES D'URANIUM REUNIONS COMMUNAUTAIRES Les personnes suivantes ont été nommés Commissaires, conformément au Décret des Enquétes Publiques de la Colombie-Britannique. Dr. David V. Vates, Président Dr. James W. Murray M. Valter Raudsepp Les commissaires enquéteront sur la suffisance des mesures actuelles destinées 4 fournir une protection dans tous les aspects de l’exploitation miniére de l'uranium en Colombie- Britannique. Les commissaires examineront en particulier les exigences fédérales et provinciales en Colombie-Britannique, en vue de determiner si elles sont adéquates pour: [a] La protection de la santé et de la sécurité des travailleurs associés 4 l’exploration, a lexploitation miniére et au broyage de l'uranium, et [b] La protection de environnement, et [c] La protection du public. Les commissaires feront des recommandations afin d’établir. et de maintenir les standards our la sécurité des travailleurs et la sécurité publique et pong la protection de environnement conforrnément a°l’exploration, l’exploitation et le broyage du minerai. Ils soumettront leurs conclusions et leurs recommandations au Lieutenant-Gouverneur en Conseil conformément aux dispositions du Décret. =f Un horaire préliminaire des réunions communautaires en juin et juillet 1979 a été établi comme suit: KELOWNA i, 5 jui CASTLEGAR Meceredi 8 juin Jeudi, 21 juin WILLIAMS LAKE Eee, Saat Mardi, 26 juin tnd 1 juin Mereredi, 27 jun oe a ria GRANDEORES Mereredi: 4 juillet Mercredi, 20 juin Le but des réunions communautaires est de donner aux Commissaires la possibilité de comprendre les. questions locales auxquelles font face ces communautés, questions qui pourraient étre affectées par !’exploitation de mines d’uranium en Colombie-Britannique. Cela permettra également aux organisations locales ou aux membres du public d’exprimer ‘de bonne heure iene points de vue sur les questions que la Commission prendra en considération. La Commission a J’intention de revenir, 4 une date ultérieure, dans ces communautés et d’autres, la ol cela sera nécessaire, lorsque davantage de renseignements techniques seront disponibles. : Les groupes d’intérét public qui font une demande pour “le financement de participation” peuvent, s’ils le désirent, faire une déclaration d’ouverture a ces réunions, mais ‘on ne s'attendra pas a ce qu'ils présentent leurs soumissions principales avant les audiences d’automne. Cependant, quiconque souhaite particuliérement prendre la parole lors des réunions publiques mentionnées ci-dessus, en juin ou juillet, et qui ne l’ont pas encore fait, sont priés d’en aviser le Secrétaire 4 l’avance. ; Au cours des audiences, les Commissaires se rendront sur les lieux pour effectuer des inspections des dépéts d’uranium et des conditions de l'environnement. ‘ Les lieux, dates et heures des Audiences Publiques seront publiés a I’avance dans les journaux régionaux et locaux. ; Au nom de la Commission: Brig. Gén. E.D. Danby [retraité] Executive Secretary Royal Commission of Inquiry into Uranium Mining 3724 West Broadway Vancouver, B.C. V6R 2C1 Téléphone: 224-2014 [frais virés} SEX! We REED LNAN oe (phy. one ; ‘ a 4 study a veAt) r 5, NSH asp aCIAS! vase i 108 pays, un mouvement qui, malgré les années, reste pédagogiquement d’avant- garde. Qui était cet homme? Comment en est-il arrivé 14? Sa vie est une aventure palpitante. Officier de l’ar- mée britannique, il passe quelque vingt ans a parcou- rir les Indes, l'Afrique du Sud et les pays du Conti- nent tout d’abord comme éclaireur de brousse et com- me espion. I] était passé mai- tre dans l’art de voir et de lire les moindres signes, de suivre une piste, de recons- tituer des faits. I] savait déployer ruse et ingéniosité pour aller chercher tous les renseignements humaine- ment possible d’obtenir. Par dessus tout, il aimait cette vie dure et simple, toute faite de débrouillardise; il aimait le défi que lui posait chaque mission et qui lui permettait de donner le meilleur de lui-méme. Bien vite, on lui confie le commandement de soldats et on l’envoie en mission de reconnaissance ou de combat chez les Zoulous, les Mata- bélés et les Boers. La formation de ses hom- mes l'intéresse vivement. I] ne veut pas de soldats durcis par la discipline militaire qui exécutent mécaniquement les ordres de leurs supé- rieurs. Il veut des hommes de caractére, de jugement et d'initiative et élabore peu a peu une méthode pour déve- lopper ces qualités qu’aucun manuel scolaire ne mention- ne. Celle-ci donne de si bons résultats qu'on lui demande, aprés la guerre des Boers, RE i an i a 1 at He a et eter te pe a mi i a: ir nner cea Loto Canada Inc. SES \Derothy M. Pratt Charles V. Keating, président, a le plaisir de vous annoncer la nomination de trois nouveaux Le Soleil de Colombie, vendredi 11 mai 1979 11 Baden-Powell: un homme hors de I'ordinaire d’organiser les forces de. police, puis de superviser la cavalerie anglaise et enfin de s‘occuper de l’armée terri- toriale. A 50 ans, soit 12 ans avant l’age requis, Baden- Powell est déja lieutenant- général et une nouvelle mis- sion, qu’il était loin de soup- conner s'‘impose a lui. En effet, suite au siége de Mafeking (1900) od, pendant 7 mois, il avait tenu en échec par le bluff un ennemi bien supérieur en nombre,Baden- Powell était devenu un héros pour l'Angleterre. De jeunes garcons et de jeunes filles lui écrivent, des organismes de jeunesse lui demandent conseil, ce qui progressivement l’améne a constater que sa méthode, développée pour les militai- res, a également beaucoup d’attraits pour les jeunes. I] écrit donc Eclaireur (1909) dans lequel il propose aux jeunes des modéles de pion- niers et d'hommes de bois tout en leur suggérant des activités et une loi propres a faire d’eux de vrais “éclai- reurs” de paix. C’est le succés! Partout se fondent des troupes indépendantes; les jeunes filles se joignent au mouvement: le scoutisme et le guidisme sont lancés et prennent rapidement une expansion prodigieuse. I] faut organiser, former des chefs, animer rallye et jam- boree, visiter les troupes réparties a travers le monde et c'est ce 4 quoi Baden- Powell et sa femme se consa- creront entiérement. En 1933, le mouvement comp- tait 2,160,000 éclaireurs ré- partis dans 45 pays diffé- rents; aujourd’hui, il en compte 15,000,000 répartis dans 108 pays. Danielle Desbiens membres au Conseil d’administration de Loto Canada. Pour saisir davantage Baden-Powell, rien ne vaut la lecture de ses livres: Eclaireur, Guide du chef éclaireur, A l’école de la vie, etc... On y retrouve un homme attachant, gai, hu- moriste, curieux de tout, amoureux dela nature et des défis, qui raconte mille et une anecdotes de sa vie. On y retrouve également un homme qui réve qu'une nation forte composée d’hommes et de femmes en pleine possession d’eux-mé- mes, épanouis, autonomes, ouverts aux autres et enga- gés dans le développement de leur collectivité. On y retrouve surtout un homme qui croit qu’on peut miser sur la jeunesse, sur sa géné- rosité, sur son désir d’ap- prendre et de se rendre utile et qui sait que l’exemple d’ai- nés, la vie de groupe et de plein air, les activités at- trayantes constituent un ca- dre approprié pour dévelop- per ces personnalités. C’est un stimulant pour tout édueateur, engagé ou non dans le scoutisme ou le guidisme que de lire Baden- Powell; ca donne le gofit de vivre et d’agir. Si vous voulez en savoir plus sur les mouvements guide et scout francophones en Colombie-Britannique, vous pouvez contacter Martine Desbois au 526-5170 ou Cécile Bouvier au 936-4913. SUPERFLU — Le superflu! Cette petite chose si nécessaire! | Voltaire] , — Le superflu est devenu si nécessaire que, pour le conquérir, beaucoup de gens traitent le nécessaire en superflu. [Karr] André Gauthier Mme Dorothy M. Pratt d’Ottawa, Ont., ménagére et mére de trois enfants. Diplémée en économie de l'Université Queen’s de Kingston, Ont., elle a siégé au Conseil national d'administration de ]’Association des consommateurs du Canada et au Conseil des consommateurs canadiens. Elle participe activement au développement du tennis junior dans la région d’Ottawa. Mme Danielle Desbiens de Montréal, Qué., professeur-substitut au département des sciences administratives de l'Université du Québec 4 Montréal. En tant que psychologue, son expérience professionnelle l’a amenée 4 l’enseignement des cours de comportement organisationnel, de relations humaines et de séminaires en gestion du personnel. De plus, elle_a oeuvré comme psychologue clinique a I’hépital Queen Mary de Montréal. M. André Gauthier de Chicoutimi, Qué., agent d’assurance-vie pour la compagnie Assurance-Vie Desjardins. Il est également président de la Jeune Chambre de Chicoutimi, et vice-président exécutif de la régionale de la Jeune Chambre du Saguenay. RIOR” Na Se Rates ie Cao ny “ a —— . — per.