Jones du Service de - main armée Nouvelles de l’Association des banquiers canadiens: Trois policiers décorés Trois policiers du pays rece- vront cette année la Médaille d’‘honneur des banques cana- diennes pour action policiére méritoire remise annuellement a des membres des forces de l’ordre qui démontrent une détermina- tion et un courage exceptionnels dans le combat du crime contre les banques. Il s'agit du constable Gordon Moore du Service de police d'Ottawa; du ge Donald police du Toronto métropolitain; et du constable R.J. Smith de la * Gendarmerie royale du Canada. :.Ces trois lauréats porteront & ‘188 le nombre de_ policiers -décorés depuis que I’Association des banquiers canadiens (ABC) - en étroite. collaboration avec l’'Association canadienne des __chefs de police (ACCP) a lancé ce programme en 1972, au cours d'une impressionnante cérémo- . nie qui avait eu lieu au Chateau Frontenac 4 Québec. C'est d’ailleurs au méme endroit que se fera cette année la remise des Médailles d'or, qui s'insérera dans les activités du 82e congrés annuel de l’ACCP. La célébration organisée spéciale- ‘ment a cette fin aura lieu le 25 aout prochain autour d’un diner qui réunira quelque 300 chefs de police du Canada. Elle sera présidée conjointement par le président du conseil exécutif de PABC, M. André _ Bérard, président et chef des opérations a la Banque Nationale du Canada; - ainsi que par le président de VACCP, M. ._ RJ. Stewart, directeur du Service de police de Vancouver. Constable Gordon Moore, Service de police d’Ottawa Le constable Gordon Moore du Service de police d’Ottawa recevra la Médaille d’or pour la présence d’esprit, le discerne- ment et la détermination dont il a fait preuve a l’issue d’un vol a rpétré le 18 novembre 1986, a4 la succursale de la Banque de Nouvelle-Ecosse située au 661 rue Somerset, a Ottawa. Ce matin-la, le constable Moore participait en civil 4 une enquéte sur des cambriolages perpétrés dans des maisons du _ secteur. Alors qu'il roulait devant la succursale bancaire peu avant midi, deux individus 4 l’allure louche attirérent son attention. Il décida d’observer leurs agisse- ments et exerca une surveillance discréte pendant une trentaine de minutes. Les deux suspects semblaient occupés a vérifier l’activité autour de la succursale. -Soudainement, l’un des indivi- dus enfila une paire de lunettes soleil et se précipita dans la succursale pendant que l'autre demeurait en poste sur le trottoir. Dés lors convaincu d’assister aux préparatifs d'un vol & mains armées, le constable Moore s‘empressa d'appeler a. l'aide. Mais avant méme I’arrivée de ses collégues, il se dirigea vers le suspect faisant. le guet a l'extérieur. A ce moment, l'autre individu sortit de la succursale, l'arme au poing. Aprés avoir dégainé son revolver, le constable Moore se mit 4 sa poursuite et le rattrapa & peu de distance de la succursale. Entre-temps, son complice avait réussi a s‘enfuir & bord d'une voiture stationnée & proximité. On procéda toutefois a son arrestation un peu plus tard au cours de la journée. L’enquéte policiére révéla que les deux hommes arrétés étaient les auteurs de trois autres vols a main armée commis dans la région. Sergent Donald Jones, Service de police du Toronto métropolitain Le sergent Donald Jones sera honoré pour avoir fait preuve de présence d’esprit, de détermina- tion et de leadership dans le cadre de l’enquéte portant sur un vol a main armée perpétré le 25 juin 1986, a la succursale de la Banque Toronto Dominion située au 2857 Kingston Road, a Toronto. Membre de l’escouade des vols qualifiés, le sergent Jones s’était - vu confier l’enquéte sur ce vol de méme que sur un autre délit du méme genre commis plus tét le méme jour. Outre le signalement - du suspect, le seul autre indice. disponible était le type de voiture utilisée pour fuir le lieu du crime, une Camaro rouge. Le sergent Jones consacra la plus grande partie de la journée a ce dossier, sans résultat toutefois. : Plus tard dans la soirée, alors qu'il n’était plus en devoir et qu'il circulait 4 bord de sa voiture personnelle, le sergent Jones apercut, au volant d'une Camaro rouge, un homme répondant au signalement du voleur. Il filait l'automobile depuis déja un certain temps lorsqu'il apercut une voiture de patrouille. Ayant fait signe au policier derriére le volant de s’arréter, il grimpa a bord pour poursuivre la filature. Pendant que le sergent Jones lancait l’alerte par radio, le suspect se rendit compte de la situation et appuya sur l'accéléra- teur. La poursuite qui s’ensuivit se fit sous la coordination du sergent Jones jusqu’'a ce que la Camaro entre en collision avec un autobus de la ville. Le suspect sen tira toutefois indemne et prit la fuite a pied. — . Entre-temps, quelque 12 a 15 agents de police venus a la rescoursse de leurs confréres entreprirent de ratisser le secteur | sous la direction du sergent Jones. L'un des agents repéra le suspect et procéda a l'arrestation du voleur; celui-ci était armé d'un revolver chargé. Le constable R.J. Smith se verra_ remettre la Médaille d’or pour avoir fait preuve de diligence lors d'un vol 4 main armée perpétré le 9 février 1987, a la succursale de la Banque de Nouvelle-Ecosse située au 1205 rue Robson, a Vancouver. Constable Robert John Smith, Gendarmerie royale du Canada A l'issue de ce vol, un client de institution bancaire se mit ala poursuite du voleur dans la rue et attira l’attention d'un passant qui le joignit dans sa course. Le constable Smith se - trouvait également dans les parages, travaillant en civil sur un cas sans aucun rapport avec le vol. Alerté par l'agitation et mis au courant du vol de banque, le constable Smith se langa sans hésitation aux trousses du voleur dans une ruelle . longeant la succursale et finit par ef Le Soleil de Colombie, vendredi 21 aout 1987 - 15 AU MOINS LES PHARES SERONT TOUJOURS ALLUMES (SHS) Les véhicules de le coincer 4 quelque distance de celle-ci. Le suspect menaca lagent de police d'un couteau, mais ce dernier réussit aisément & le désarmer et procéda a son arrestation avant de le confier au Service de police de Vancouver aux fins d'enquéte. La police signala par la suite* que l'intervention prompte du constable Smith avait permis. I'arrestation d'un _ récidiviste }_ dangereux qui, en espace de = deux semaines, avait commis quatre vols de banque a Vancouver. Que veux-tu etre B Quand tu seras grand? de la gravité des acci- dents. a cnnbett | n’est cependant pas fai- VIVANT! ‘ae te la-dessus. En atten- te) , #2 dant, les automobilistes ontariens qui ont le pied un peu lourd sont avantagés : dés qu’ils voient des phares le jour, ils peuvent ralen- tir... unicef canada Ou trouver Le Soleil? 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Au-dela des sculptures fagonnées par la mer, Roland sepete _ Percoit les appréhensions des Cayens lorsque sous sa plume, le chardon de la ie affirme son unicité et implore sa pérénité. . ’ Aux hommes d’aujourd’hui, confrontés aux soubresauts de la vie, illance depuis la Minganiel'invitation touchante de respirer sur la céte la grandeur de l’esp LES PLANTES RARES DE L'ARCHIPEL DE MINGAN Eeleebaegpe’ aux iles de Mingan depuis plusieurs années, les ux auteurs de cet ouvrage, Line Couillard et Pierre . gee , ont trés bien vu vulgariser les données scientifiques accumulées depuis plus de 60ans. Aprés avoir sommairement décrit I’archipel ‘de Mingan, Sndaoats les différentes catégories de plantes rares et discuté de leur provenance, surtout en fonction de la derniére glaciation, les auteurs nous font découvrir l’origine du nom, l’habitat et la répartition géographique d’une sélection des plantes rares de Mingan. La signification des noms latins les rend moins rébarbatifs. Par exemple, «Cypripedium passerinum» est adouci lorsque l'on apprend la provenance de «Cypris»: Vénus, «pedilon»: sabot et «passerinum»: fleur ressemblant a un oeuf de passereau. Les dessins de I’artiste, Denise Pelletier, nous font reconnaitre et apprécier ces plantes rares de l’archipel. Ces publications sont disponibles auprés de 170 Librairies pees ee aa Associées au Centre d’édition du gouvernement du a.