Le Soleil, page 3 PROPOS=8hi==AER- eoeceeevrse aco eeeeeeeeeeeeen en deuil - pL GONDOLIER ‘DU CIEL par Jacques Baillaut SANG, ENCR& ET PAROLES. Lt ver des mots aprés la stupeur, puis les commentaires qui ont entours la mort si Se de Robert Kennedy. La presse la radio, la télévision ont tout 4 tour exploré le drame et ses consequences dans les moindres détails. Ona peine a croire la chose possible, et pourtant, d'un homme veritable et sincere il ne reste qu! un souvenir parmis d'autres tra - giques. Toute une insulte 4a l' intelligence d'une humanité ' qui semble avoir perdu la boue= sole. John F. Kennedy, Martin Luther King, Robert Kennedy. Trois noms tout prés de nous, gui vont rejoindre ceux des héros, petits et grands du passe et du presente Vietnam, Corée, Algérie, Maroc, Israél, Allemagne, France, “etc, ebe autant dtassasinats monstrueuxo mnnOGmme dans le passe des fou- 486 les de petites gens prononce- ront des grands mots, toujours les mémes dans les langues dif- férentes; poseront des plaques et s'ten doute inventeront des jours "appelés” de fétes pour honorer les héros du passe par dés défilés et des discours--= tandis que des foules emus aux larmes s'attendriront a voir ‘lss survivants (ennemis d'thier) serrer les moignonse Puis il y aura d'autreshéros, d'autres guerres, d'autres flammes saq erées, d'autres plaques com = mémoratives---a 1'infini--=a moins que les hommes fassent “un immense examen de conscien- ce-=-qu'i ils apprennent a birer “une legon de tous ces siecles de monstrueuse bétises Ils ont un grand nettoyage a faire pour regagner leur va- ee GS 5 deur. humaine véritable. Ils ont 3 échapper aux bigotteries de toutes sortes, aux partis, Tis -ontea "reprendre a stestimer mutuellement, A slex- pliquer franchement, a élargir leur point de vue en sortant des petites mesquineries de _ tous les jourse -norance qui les entoure prablartichs Ils ont & lutter contre l'ig- par Alintelligence.du coeur, qui. peut plus pour | 1'"humaniteé que tous les progrés matériels ré- Chacun d'teux doit réa- liser qutil fait partie de la - méme société, qu'il ya les” mémes droits et oe méme s de- ee te ots page a: tt ‘leurs est bien difficile de trow canadien 4 Edmonton, restes simples, La liberte de chacun finit ou commence celle d'autruie Les frontieres, les origines ou la couleur de la peau n'est pas une raison valable pour chan - ger les régles du jeue Se gargariser de slogans vi- des de sens, de chaleur, et de sincerité see pas suffisanto Il faut simplement que 1'homme retrouve son identité propre x au lieu de se laisser aller a joindre des troupeaux de cou = ou de dénominations dif = férentes.menég par des chefs de file sans scrupules Le seul responsable c'est l'homme, lui seule peut arréter cette inutile flot de sang, d'encre et de pa- roles vides dont sont victimes les soldats—connus et incon- NUS o COWBOYS, INDIENS ET LE CALUMET DE PAIK — Dans cette époque troublée. Un. peu de fraicheur nous ar- rive a travers les paroles pleines de sagesse du Chef Dave Courchene de la tribu indienne de Fort Alexandre. Lors d'une reunion des maires le Chef Courchéne a declare Bu nom de son peuple qi'il n'y avait pas de place pour la violence dans la nation canadienne. A cela tous les maires ont applaudi. Le chef a également déclaré que la nation devien- drait plus forte race a 1'é- alité ertre les ouges et les lancs. Hgalité qui ne peut étre atteinte que oe mutuelle coopération et entr'aide. A céla nous espérons que les maires et tous les citoyens ont également eu envie d'ap- plaudir. Les Indiens semblent étre Sages et hu- mains. Des qualites que nous _ avons parfois du mal a retrou- ver comme notres. Ce serait une belle occasion de prouver a tous et a nous méme que nous pouvons fairs mieux que nos voisins, et,d' autres dans le monde. Un bon exemple n test jamais perdu. UN LABORATOIRE DE RECHERCHES THIATRALSS AU THSATRa DES NATIONS " oean- -Louis Barrault ayant Sane a Peter Brook le soin de. diriger, un laboratoire de recherches théatrales inter- nationales dans le cadre du . Theatre des Nations, le ce- lébre metteur en scéne bri- tannique entreprendra ses travaux au debut.de mai dans une grande salle du Mobilier national, mise 5 sa disposi- tion par le directeur, M.. Jean Coural. Au cours d'une conference de presse au petit Odeon, Peter ‘Brook a expliqué que la re- cherche était sa passion dans un demaine ou rim, pratique- ‘ment n a change depuis des . siécles, ce qui :explique, af- firme-t- il, le profond malai- S86, OB thédtre. SonigEn la (BNF 11-5-6) CINEMA A VANCOUVER LA Ve iS Ts Je crois dire que ce film dont le premier tour de mani - velle sera donnée le 17 juin est une gageure. Une gageure premiérement contre le temps, 19 minutes, et aussi la tache ardue de s'attaquer a un sujet des plus complexe. Representer dans ce laps de temps une huma- nité décadente, et toujours en recherche avec l'tabsolu, cet absolu que nous appelons la mort, et rechercher de par, et avec l'image le geste qui sym- bolisera la guerre, L'influence trés souvent néfaste des jour- neaux, le vice, en méme temps que l'innocence de l'enfant, et enfin la mort, qui detruira tout cela, puisqutelle est la et que rien ne peut nous arra- cher a cette eventualite. st-ce vraiment la fin? Deux témoins venu d'un autre monde, vont pourtant nous donner 1!im- pression que nous prenons mal ce qui nous ronge, ce qui nous détruite Un homme, une femmeo Ils sont immortels, ils sont l'amour, ia paix, te joie, 16 serénite. Dans le déroulement halluginant du film, il ne pour- rons pas communiquer avec nous, et leur mot de la fin sera cette lancinante. WA0l tee, du monde Oe est notree Ils n'auront aucune pitts 3 ni aucun parti pris. Ils auront été des spectateurs anonymes et surtout objectifse J'ai. pu voir. le script et certaines phrases du commentaire-en Anglaise= ooo They dwell in uncertainty, in this world without veritable love, without peace...This world stagnant, emptyeeo Through your despair, have you found’ this pea¢e, this profound joy? . oooWe shall come back one daye. We shall come back.e.-Shall we at last be able to communicate? cooohall We?ooo L' equipe du film est Fran - gaise. Film écrit et realise par Christian RICORDI cameraman George SAIA (Canadien) assisté et produit par Henri GOEBL, Marcel RICHOZ. Les acteurs (qui n'en sont pas) sont au nombre de 16. L'enfant -3 ans- s'appéle TIMMY. Ltaction se déroule entiérement sur la plage don - nant une allure des plus drama- tique. Succés? Je peux pres - que l'affirmero .Georges Beaudereau honenonoueannnenennnnensn ered LeleteteleletelereledecelelecedeTecece aoe “ZEPHYR MERCURY METEOR ON BROADWAY Si . COUGAR (300 W. 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