Te Soleil de Vancouver, page 8,le 17 Janvier,1969 par: Paul-E. Gosselin, prétre Les personnes désignees pour former le Comite permanent des Con-= grés de la Langue frangaise étaient les suivantes: Mer Olivier Maurault, M, le chanoine - Lionel Groulx, mes= sieurs Alphonse de la Rochelle et Henri Boisvert, représentants de la province de Québec; messieurs Benoit Michaud et Calixte Savoie, du Nou- veau-Brunswick; M, G,. J. Comeau, de la Nouvelle-Ecosse; M, Henri Blane chard, de 1'De du Prince-Edouard. les représentants de l'Ontario é- taient le R. P. Arthur Joyal, o.m.i. et le juge J.-A.-S.Plouffe; Celut du Manitoba, le magistrat Henri Lacer- te; de la Saskatchewan, le docteur Laurent Roy;de 1'Alberta, le docteur L.-O. Beauchemin. Les Franco-Améri- cains -avaient cing representants: l*honorable Wade O, Martin, de la Louisiane; Mer Victor Primeau, de Chicago; messieurs Eugene Jalbert et Adolphe Robert ainsi que l'abbé A= drien Verrette,de la Nouvelle-Angle- terre, la Societe du Parler frangais avait délegue cinq représentants: l'honorable Cyrille Delage, le cha- noine Cyrille Gagnon, le docteur Ar- thur Vallee, Me Antonio Langlais et l'abbe Paul-Emile Gosselin, Mgr.Cd= mille Royet le R. P. Hebert, o.m.i., recteur de l'Universite d'Ottawa fue rent aussi invités & sieger au Comi- te. le 31 janvier 1938, premiere session pléniere du Comite’ permanent Ie proces-verbal note six absences: Nosseigneurs Olivier Maurault et Victor Primeau, 1'honorable Cyrille | Delage,messieurs Wade O, Martin, Be= noit Michaud et Laurent Roy. le "doce teur Arthur Vallée est élu président de la reunion et, Me Antonio Langlais secrétaire, Les membres discutent et adoptent la constitution préparée par le comite provisoire,Is élisent leurs premiers officiers.Mgr Camille Roy accepte la présidence, Il a com Le Conseil de la vie francaise des Congres de la Langue frangaise.. me vice-president szle docteur Arthur Vallée et le magistrat Henri Lacer- te, L'tabbe Paul-Emile Gosselin de- vient secretaire et Me Antonio lLan= glais trésorier, Quatre directeurs sont aussi éluss l'abbé Adrien Ver- rette, le R. P,. Arthur Joyal, mes~ sieurs Alphonse de la Rochelle,et F, Je-G. Comeau, . L'Universite Laval et le Seminaire de Québec qui ont donné @ la nouvelle association son prési- dent et son secretaire, hébergent gratuitement son secrétariat, les membres siégent le premier et le deux février,I1s ébauchent plusieurs projets et en confient 1'exécution au bureau, Ia nouvelle association ne ree % sa charte fédérale que le & juillet 1940. les signataires de la demande d'incorporation avaient été Mgr Camille Roy, les abbes Albert Tessier et Paul-Emile Gosselin, mes~ sieurs Antonio Langlais et Alphonse de la Rochelle,le 30 septembre 1939, sur la proposition de messieurs A= drien Pouliot et Alphonse de la Ro- chelle, elle avait d'ailleurs change son nom en celui de Comite de la Survivance Se ed et ctest sous ce titre qu'elle fut incorporee a Ottawa, Un dernier changemmt eut lieu le deux octobre 1955. Le Comité de la Survivance devint le Conseil de la Vie francaise en Amerique. Cet te mutation fut patifiée en assem. blée genérale speciale le quator= ze décembre 1955 et enregistree a Ottawa le vingt-sept septembre 1956, Elle avait ete suggerée par le troi- sieme Congres de la langue frangaise dés 1952. En janvier de cette annee 1956, le Conseil avait quitte AU niversite Laval . pour stinstaller a 75,rue Dtduteuil, dans un immeuble achete par une de ses filiales, la Liaison Sa sai ele bureau y siegea pour la premiére fois le huit fé- vrier 1956. (A suivre) LE FRANCAIS COMME IL FAUT AU CANADA Tout enseignement de frangais donnée aux Anglophones canadiens de- vrait leur permettre de mieux comnum niquer avec leurs concitoyens fran- cophones. Le frangais correct au Ca= nada, Victoria y compris, c'est le, frangais du Quebec, ( Par ceci, nous voulons dire le meilleur francais des gens instruits, et qui reste; quand iéme distinctivement queds- coils, : Nous prévoyons déja les protes- tations des puristes voulant imposer un parler qui convienne micux & ‘la France qutau Canada, Mais examinons les resultats de telles études, A présent, 1 'Anglophone canadien qui a etudie le frangais & ltuniversite se: sent étranger au Quebec étant plus chez lui & Paris qu'a Montreal, Le Canada a deux langues offi- cielles, l'anglais et le francais.le vrai bilinguisme doit étre la capa= cite’ de les parler couramment a la canadienne,Un Canadien qui parle an glais avec un accent britannique est ltobjet de dérision de la plupart: de ses compatriotes anglophones, C'est le meme cas chez les Canadiens de langue frangaise, Par consequent, il n*est pas tres ‘etonnant que beaucoup de Canadiens * anglais * ne se sen= tent pas a leur aise au Québec, étant donne la sorte de frangais quiils ont apprise et leur snobisme lin- guistique envers ce qu'its TS tion et Evolution IT. pe AZ) et. | le ™ patois: quebecois ", ‘ Ici, nous vivons, nous ‘pensons et nous devons ‘parler d'une facon qui soit nettement canadienne,I1 n'y - a rien dtinférieur dans le parler quebécois, ™ il est simplement pit- toresque, (et) expressif Js( Hickman, | Mentha et Moreau, Le Québec: Tradi- bien souyent mieux *adapte: a la vie nord~americaine que le francais standard, Ceux qui refutent nos propos en employant 1targument. que le fran- cais universel est nécessaire pour) parler dans la francophonie, ne se’ rendent pas compte qufun bon frane. cais québécois se comprend partout,! ‘oreille accoutwadée au ™ Parisian French " y trouve un accent ‘diffé-; rent, certes, mais ceci nous rappel- lex’ les divers accents anglais qui,’ cependant , ntempéchent pas la commu- nication efficace. ; Donec, nous croyons que l'on de= vrait inclure au programme des étu- des francaises la pensée, la civili-: sation, 1'histoire et la langue du Québec, ‘troisieme génération des luthiers au Québec. ‘Les académiciens vivent trép vieux!” Jean DUTOURD yllauteur de * Plue che ou 1'Amour de. tombe tte deplore que les academiciens meurent trop vieux! ca Dtapres les statistiques, de=. clarait-il récemment, il meurt en moyenne deux academiciens pas an,Ce- la n'est guere encourageant pour les candidatssils songent avec no stalgie au Xike et au XVilTe siécle, ou la mortalité académique libérait quel quefois dix fauteuils dans une ane née, Incidence de la pénicilline sur la vie littéraire francaise, A pré~ sent, tout le monde devient octogé= naire, On élira de moins en moins d*honmes jeunes afin qutils ne ste- ternisent pas dans les: fauteuils.Hu- ‘go a été élu a 38 ans, Racine a 34 ans,On ne verra plus jamais cela. nal ‘faut la cinquantaine bien sonnée, A 50 ans, on est un bambin, et les vieux messieurs savent bien » vous le faire sentir.,Si par surcroit on a du talent} lequel, comme on sait, fait paraftre plus jeune qu'on ntest, les ‘chances deviennent terriblemant mai~ BLOS ss 5 ve ‘Une banque {de mots | Apres toutes les banques de credit, les banques d'organes et les panques de sang, voici ecreée une * banque de mots ",Ctest la une ini’ tiative audacieuse'du Conseil inter- national de la langue francaise, dont le président est M, Maurice Ge- nevoix, pour enrichir le frangais u- niversel de mots nouveaux et notam ment des: équivalences de termes é= trangers, — surtout anglo-saxons, des= tines "A baptiser les réalitést ( nouvelles ) scientifiques et tech- niques, | Luthiers de pére en fils Un des rares maftres luthiers du Québec, M, Charles-Henri Later- reur jaccomplit ‘orésentement un stage d'information de trois semaines dans différents centres musicaux euro peens, M, Leterreur represente la Laterreur Ne vaudrait—i pas mieux se Monneur a un serviteur du Canada préparer a parler et 3 vivre en Ca— M. LIONEL CHEVRIER a Hee Jeccasion de servir le Canada a différentes occasions: Ila été qu'en touriste “a sein du parti libéral, président de la Voie maritime, ministre des Transports, ministre de la’ Justice, Haut commissaire du Canada a Londres, délégué du minisfére des Affaires extérieures au cours d’une tournée en Afrique francophone. Pour cette vie nadien chez soi, 1'etranger? Editorial,par John et Ralph,UVIC- LIBRE,de l'Universite de Victoria Colonbie Britannique, janvier 1969) publique active qui a NER, gouverneur sesieel du Canada, a décoré M. Chevrier de la médaille de Ordre du Canada. député au Parlement 3 Ottawa au commencé en. 1935, M. ROLAND MICHE- ;