Le Soleil de Colombie, le 9 mai 1975, 5 qu’est Madrid, et sous le - Ske a oe AU TOUR DE L’ESPAGNE J’arrive 4 Madrid plus tdt que prévu, non sans avoir admiré le lever du soleil sur la campagne madrilé- ne. Le ciel devient peu A peu bleu clair et les tons de Vaube sont beaucoup plus chauds, plus orangés teintes de rose vif, qu’en Bretagne. Comme je n’ai pas pris le bon train, iln’y a personne 4a l’arrivée. J’ai froid, je suis fatiguée et j’ai une mine épouvantable. J’attends dans la gare (u- ne grande gare, triste, gri- se, pas trés propre) et je n’ose méme pas aller pren- dre un petit déjeuner par crainte de manquer mon fils. Peine perdue, per- sonne. Je decide d’aller au Bureau de change, surveil- lant l’entrée de la station: on m’a affirmé, en mau- vais et rapide frangais, qu’il n’y en a qu’une mais j’apprendrai par la suite qu’il y en a plusieurs; pas étonnant qu’on ne se ~ soit pas rencontres. Finalement, presque ‘dé- sespérée, j’avise un mili- taire (il est de la police politique) et luidemande le ‘«Telefono’’. La préposée audit telefono semble sortir de l’histoire de Don Quichotte mais au lieu des Moulins-a4-Vent, elle se bat avec les piéces métalliques du téléphone; au bout du fil, au lieu de la voix de mon quoi et il raccroche. Je sors dela cabine téléphoni- que et j’apercois une pan- carte‘ Policia’’ et j’espére enfin obtenir de l’aide; 2 gardes en uniforme gris, coiffé>du fameux bicorne noir, m’escortent avec une pointe de soupcon, jus- par Marguerite BATUT Vacances de 35 jours Il s’acquitte trés bien de sa tache et me fait savoir que l’espagnol qui m’a- vait répondu au téléphone (un platrier travaillant pour mon fils) était chargé d’un message; en bref, je dois prendre un taxi et me rendre au studio. Le qu’au bureau du Commis- saire. Je demande quel- qu’un parlant frangais ou anglais et je me retrouve en face du policier du train, toujours en veste saumon, qui me reconnaft, lui aussi. Beaucoup de vo- lubilité, un peu d’espagnol, un peu de frangais, un peu d’anglais et il arrive a comprendre que je lui de- mande de ,,telefono’’ pour moi a mon fils ‘‘fotografo’’ (je les entendrai souvent policier, trés aimable, fait appeler un taxi, donne mes bagages aux deux ‘‘bi- cornes’’ et .explique ma destination. Je dois dire, qu’a la gare, on est litte- ralement: assailli par des porteurs de tous genres, (vrais et faux) qui veu - lent absolument vous ar- racher quelques pesetas. Le chauffeur attend son pourboire,mais les taxis sont trés bon marché. Arrivée a domicile, en- soleil réconfortant, je cherche 1l’étage ot habite mon fils. L’?immeuble est ancien mais encore cossu avec des escaliers de marbre blanc et oti les loy- ers font encore réver, en comparaison de ceux de l’Amérique du Nord. Il y a un.concierge en habit bleu galonné qui, lui, est trés mal logé, en sous-sol sombre, sans air.Il a une: **cage‘‘ay rez-de-chaussée mais, a cette heure mati- nale, il n’est pas encore 1a et ce n’est que plus tard que je ferai la connaissan- ce du concierge en tenue. Je sonne 4 la porte -de plusieurs appartements, qui semblent @tre jolis Aa l’inteérieur mais personne ne connaft le ‘‘fotografo’’. Quand j’explique enfin qu’il porte une barbe et que sa profession est la photogra- phie, et ce a force de ges- tes, un espagnol distingué, (le syndic) m’indique le ler étage. Mon fils arrive & ce moment et les. ’’ot é- tais-tu, d’ov viens-tu, les rires (et quelques pleurs aussi) fusent de tous cd- tes. Ah! je suis bien contente d’étre au port. Toute la fatigue est oubliée et il me semble qu’il ne peut plus rien m’arriver de facheux. Et nous par- lons frangais: Si je vous raconte tout cela, amis lecteurs c’est qu’aprés toutes ces péri- m’exprimer dans la langue du pays, . jepensais com- bien les canadiens ont de chance d’étre bilingues et qu’ils ont bien tort, ceux qui ne veulent pas exploi- ter cette double facilite. Mon fils, qui a pas mal voyagé et qui est en Espa- gne depuis un moment, m’a dit qu’avec l’anglais, le francais et l’espagnol, mé- si on ne parle pas tout 4 fait couramment, on peut se débrouiller 4 peu prés partout dans le monde. Donec, c’est décidé, je vais apprendre l’espagnol pour mon prochain voyage! Aprés un bon petit déjeu- ner, je me repose un peu mais bientét des amis ar- rivent et 14 jene comprends plus grand’chose. L’un des visiteurs cependant parle frangais et anglais et c’est plus facile. Nous sommes invités A déjeuner dans un petit restaurant, presque une cave. ce sont des basques qui le tiennent, il est trés propre et de pe- tites nappes A carreaux rouges et blancs recou - vrent les tables. Tout le monde se connait et c’est une ambiance familiale. Je fais confiance quant au choix du menu et l’on me sert du mouton (qu’on é- léve dans les Pyrénées) qui fond dans la bouche, de tendres legumes, sans oublier les hors-d’oeuvre pour commencer, le tout arrose d’un bon vin du pays. en | fils, c’est un espagnol qui ces 2 mots durant mon sé- fin et aprés avoir eu un péties occasionnées par me baragouine je ne sais jour en Espagne). apercu de la belle ville ce que je ne pouvais pas SUITE A LA PAGE I5 CANADA MINISTERE DES me v7 a ice APRIENS t déconomie SERVICE AERIENS DE, uestions aec ? LA REGION DUPACIFIQUE APPEL D’'OFFRES LES SOUMISSIONS, adres- sées au soussigné au 739 Quest, rue Hastings, Vari- couver, C-.B:., V6C_ 1A2, portant sur l’enveloppe la mentions. jo: > SOUMISSION POUR LA RELOCALISATION DES BASES RVR ET TRAVAUX CONNEXES POUR LA PIS- TE 08-26A L’AEROPORT INTERNATIONAL DE VANCOUVER, CB’’ seront recues jusqu’a15h00 (HAP) le 22 mai 1975. On pourra prendre con- naissance des plans, de- vis et autres documents au Bureau du Regional Mana- ger, Construction Servi- ces, 110-325 Granville St. Vancouver, CB, V6C_ 1A2 et en obtenir des exemplai- res moyennant le depot d’un chanque bancaire vi- sé de $25.00 4 l’ordre du Receveur-Général du Ca- nada. Les plans et spécifica- tions seront également ex- posés au Agalmated Cons- truction Association of BC 2675, Oak Street, Vancou- ver, au Industrial Cons- truction Centre Ltd., 2430 Willingdon Avenue, Burnaby “W.H.S. Neales, : Administrateur régional, Région Pacifique - Administration canadienne des Transports aériens Télex: 04-54320 Téléphone: 606-3569 quelques questions. notre tarif aubaine. asians ep lansen asa Stas enins ae tes © Jeunesse du CN.” Pour savoir comment économiser, posez-vous ces Partez-vous un jour Rouge, Blanc ou Bleu? Le tarif varie selon la journée de votre départ. En partant un jour Rouge, vous bénéficiez du prix le plus bas: c’est Voyagez-vous en famille? Le mari et la femme qui voyagent ensemble peuvent économiser. De méme, l'un des deux avec les enfants. Avez-vous 65 ans ou plus? Voyagez économiquement grace au tarif Sagesse du CN.” Avez-vous entre 12 et 21 ans? Profitez alors des tarifs Voyagez-vous en groupe? Le CN vous fera faire des économies substantielles si vous étes 15 adultes ou plus. Le CN y répond. Et combien économisez-vous? Pour les tarifs Famille, Jeunesse, Sagesse ou Groupe, vous économisez 20% un jour Rouge, 15% un jour Blanc et 10% un jour Bleu. Toutes ces réductions s’appliquent au transport en voiture coach lorsque le prix du billet simple est de $5 ou plus, un jour Rouge. Supplément pour places en voitures-lits, club, coach Superconfort. Communiquez avec votre agent de voyage ou le bureau des Ventes Voyageurs CN et demandez le calendrier d’épargnes Rouge, Blanc, Bleu. * La carte d'identité est nécessaire et coute $3. La carte “Sagesse” est valide indéfiniment tandis que la carte “Jeunesse” CN / Air Canada est valide jusqu'a votre 22e anniversaire de naissance.